• Ce film raconte une histoire tellement décousue et éclatée que ça ressemble à une ratatouille sans intérêt ! Un type issu de la DDAS est contacté au téléphone par un homme qui veut donner une urne contenant les cendres de son père. A partir de là, nous sommes témoins d'anecdotes aussi incohérentes qu'in vraisemblables. Mais à propos de cendres, ce sont surtout des cendres de clopes qui encombrent les images sans la moindre pudeur et sans a moindre honte ! Jamais vu un film aussi clopeux ! Pas une scène, pas une seule, sans qu'on aperçoive Guillaume Canet notamment allumer une de ces merdes qu'on appelle cigarettes ! et bien entendu, sans aucune nécessité, aucun lien avec l'histoire racontée ! Une véritable incitation au cancer du poumon, aux insuffisances cardiaques, respiratoires et rénales qui attendent sans aucun doute Guillaume Canet, qui finira par comprendre quand il sera en phase terminale à Gustave Roussy....  On devrait enfin légiférer pour condamner à de lourdes peines les cinéastes-voyous qui utilisent le cinéma pour promouvoir une drogue addictive et cancérigène qui frappe lourdement les jeunes ! Honte à Guillaume Canet, qui serait bien inspiré de consulter psychologues psychiatres  ou coachs pour apaiser ses déséquilibres personnels plutôt que de s'en remettre à la drogue tabagique !  Honte aussi à Nicloux le réalisateur clopeux qui met ainsi la clope à la gueule de ses acteurs, et pas seulement Canet ! Quel mépris des spectateurs ! On a le droit de cloper, on n'a pas celui d'imposer ça aux autres et d'en faire une véritable propagande ! Que ces gens aient la pudeur de garder leur merde pour eux ! Que je sache aucun film ne met en scène l'amiante, le plomb, les pesticides, le  roundup ! Alors pourquoi cette pub obscène pour la clope ? Qu'on 'explique ! J'attends !

    JUSTE UN CHIFFRE : Dans ce film, j'ai compté.... 53 SCENES DE CLOPES !!!! Que Nicloux ose me dire que c'est par "liberté d'expression" ou par "création artistique" !  Il faut museler ces réalisateurs qui font l'apologie de la mort clopeuse !.... 


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  • Une fois de plus, j'ai eu tort de regarder l'émission "La Grande Librairie" . On y avait encensé ce livre, promettant d'y trouver une dénonciation salutaire des régimes religieux extrémistes, et une réflexion profonde sur le devenir de notre civilisation. L'auteur se projette en 2084. Entre les lignes, on comprend que tous les pays ont disparu de la Terre : ne reste qu'un état qui ressemble fort à un état islamiste. Tout le passé a été nié, détruit, gommé. Cela aurait pu donner lieu à un roman passionnant. Hélas, Boualem Sansal s'embourbe dans un discours complexe, analytique, théorique, abscons, dont voici un extrait (car un exemple vaut mieux qu'un long discours) : "Mécroire, c'est refuser une croyance dans laquelle on est inscrit d'office, mais, et c'est là que le bât blesse, l'homme ne peut se libérer d'une croyance qu'en s'appuyant sur une autre, comme on soigne une addiction avec des drogues, en l'adoptant plus avant, en l'inventant si besoin. Mais quoi et comment, puisque dans le monde idéal d'Abi il n'y a rien qui permette de le faire, aucune opinion en compétition, pas un soupçon de postulat pour accrocher la queue d'une idée rebelle..." etc... etc... Pendant plus de 160 pages, on ingurgite ainsi un torrent de phrases raisonneuses, démonstratives, comme un plaidoyer ou un discours politico-philosophique... et on s'ennuie, mais on s'ennuie à mourir !... Et puis, enfin, le roman démarre, avec l'aventure, enfin (trop tard) de deux amis qui vont découvrir le "musée de la nostalgie" et retrouver des bribes du monde d'avant qu'on a voulu effacer....  On dirait que le roman moderne ne sait plus raconter simplement ! Zola dénonçais les abus et les tares de la société dans des aventures passionnantes. Boualem Sansal, hélas, n'y parvient pas. Son récit laborieux ne serait pas compris par un bachelier sur dix, tant on croule sous l'avalanche des concepts déroulés à longueur de pages... Quel dommage ! Inspiré du roman d'anticipation "1984" de Georges Orwell, ce roman "2084" est vraiment un loupé. Le sujet méritait mieux.


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  • Dans le fatras des bouquins "dont on cause" et qui se vendent comme des savonnettes, avant de finir dans une brocante sans jamais avoir été lus, on trouve parfois un bon livre. Tel est le cas pour "Les Gens", de Philippe Labro. C'est l'histoire de gens, de gens qui s'ignorent, se côtoient ou se croisent dans la vie, dont chacun sait qu'elle n'est pas toujours un fleuve tranquille...  Un animateur TV exubérant et cruel, mais adulé,... une jeune fille au pair jetée un jour dans un fossé,... une jeune femme créative..... Qu'ont donc tous ces personnages qui traversent l'existence au rythme souvent effréné de leur vie quotidienne ?.... Pour l'auteur, le point commun, c'est le manque d'amour. Un manque d'amour qu'ils trimbalent depuis l'enfance... Comment aimer quand on n'a pas été aimé ? Ou mal aimé ?... Le roman illustre cette problématique, dans une histoire fort bien écrite, que l'on suit du début à la fin sans jamais s'ennuyer. Un style simple, souple et brillant donne sa force à ce ouvrage. Et jamais on ne sombre dans le misérabilisme, le pathos ou la psychologie à deux balles du magazine Elle ! Ce petit bouquin de la collection Folio est un grand livre, qui, en parlant des gens, forcément, nous parle de nous, nous touche, nous émeut, nous concerne...  Un livre à lire immédiatement ! Du moins c'est mon conseil....


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