Par Robertcri
Zombi - roman de Joyce Carol Oates - 1995 –
J’avais, dans ce blog, publié déjà une méchante critique des Chutes, du même auteur… Je me disais que mon opinion pourrait changer, peut-être, en lisant autre chose… il ne faut pas être sectaire et condamner un auteur sur une seule œuvre… j’ai donc lu Zombi : c’est pire ! C’est épouvantable de voir à quel point, sous couvert de liberté d’expression, on publie une saloperie comme Zombi ! De quoi s’agit-il ? Je vous raconte l’histoire en quelques mots : un jeune con, fils d’un grand scientifique, est également un pédéraste obsessionnel qu’émeut les jeunes éphèbes mineurs… Mais voici qu’il se met en tête d’en en enlever un, puis de lui pratiquer avec les moyens du bord : un pic à glace et quelques couteaux, une lobotomie, en lui sectionnant certaines connexions dans le cerveau. Ainsi, le jeune éphèbe deviendra une sorte d’esclave sexuel, soumis, et consentant à tous les caprices de son « maître » ! Bien entendu, chaque tentative échoue, car on ne s’improvise pas chirurgien du cerveau dans la cave de son immeuble ! Et ce sont donc des meurtres en séries, et l’internement psychiatrique à la fin… Mais ce qui est à noter, c’est qu’il n’y a là aucune littérature, aucune histoire racontée… Rien que du sperme, du sang et de la pisse tout au long de besogneux chapitres... Dans ce bouquin, on est en face des vomissures, des fantasmes de l’auteur, dans un charabia crapuleux de bas niveau. Je peux comprendre que Joyce Carol Oates s'émeuve encore dans sa culotte à 74 ans (saluons l’exploit !) en évoquant des pénétrations rectales entre jeunes garçons adolescents, suivies ou précédées de mutilations et de meurtre, mais elle pourrait garder ça pour son alcôve ou son journal intime, plutôt que de l’étaler aussi crûment, sans talent et sans art… Un peu de bon-sens : si cette histoire ordurière tombait entre les pattes d’un débile incapable de discerner ce qui est bien ou mal, cela pourrait inspirer à l’évidence un tel cinglé ! Il y a bien assez de criminels de par le vaste monde, inutile d’en susciter d’autres ! C’est pourquoi, pour ma part, je mets des bornes à la liberté d’expression. C’est comme pour le tabac : tout le monde a le droit de fumer, mais aucun fumeur n’a le droit de faire respirer sa saloperie aux autres ! Il y a là une nuance que fort peu de fumeurs comprennent; fort peu d'écrivains aussi… Et par association d’idée, je pense aussi à ce rappeur nommé Orelsan, et qui a osé diffuser une chanson intitulée « Sale pute », au prétexte qu’une fille l’avait quittée !!! Pauvre chochotte va, jeune trouduc incapable de supporter une séparation ! Je te foutrais ça au service militaire, moi !!!... Cette « chanson » lourde de haine et ordurière contre les femmes mérite le mépris, et une bonne raclée républicaine à son imbécile d’auteur, pour lui apprendre les règles élémentaires du respect et du vivre ensemble… Il faut faire attention aux mots, qu’ils soient chantés ou écrits. Ils véhiculent, qu’on le veuille ou non, des idées, des envies, des incitations qu’il n’est pas forcément bon de diffuser dans toutes les cervelles, dont beaucoup sont bien faibles hélas… Revenons à Zombi : ce n’est pas un roman, tout juste une scorie d’écriture, un dégueulis de fantasmes crades, un livre à balancer dans la benne à ordures… Je me demande même si j’aurais dû en parler dans mon blog, au risque de le faire connaître !
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