Par Robertcri
Voir la mer – film de Patrice Leconte – 2011 –
Acteurs : Nicolas Giraud (Nicolas, un frère), Clément Sibony (l’autre frère), Pauline Lefèvre (Prudence, la meuf)
Montbard, petite ville de 6000 habitants, en Bourgogne. Là, au cœur de la France profonde vivent deux frères : Nicolas et Clément (Nicolas Giraud et Clément Sibony). Pour les vacances, ils décident de rendre visite à leur vieille maman qui vit au pays basque, à Saint-Jean-de-Luz. Pour ce voyage ils ont acheté un camping-car d’occasion, un peu pourri un peu poussif, mais qui leur permet de voyager par petites étapes. Peinards et fraternels. Sauf que, en cours de route, ils rencontrent une fille, Prudence (Pauline Lefèvre), qui vient de quitter son mec, un effroyable macho qui mériterait des baffes à travers sa gueule de con. Et dire que les femmes adorent ces machos, c’est à désespérer de la féminité !... Oui, c'est là un commentaire personnel, mais j'ai bien le droit de donner mon avis dans mon blog, non ?... Mais bref, cette meuf elle n’a jamais vu la mer… Les deux frères l’emmènent avec eux, sympas les frangins… Mais bon, la route et longue, et peu à peu surgit l’éternel problème du tenon et de la mortaise ! La poésie c’est bien joli et encore davantage quand ça rime, mais on en revient toujours au même point : faut mettre le tenon dans la mortaise, question de testostérone et d’oestrogènes ! Mais là précisément il y a deux tenons et une seule mortaise ! Baste ! On va s’arranger ! Dans d’autres films, on aurait assisté à un combat fratricide pour la possession exclusive de la femelle… un meurtre peut-être, ou toutes sortes d’histoires façon « Plus belle la vie », avec la leçon de morale du vieux con patron de bistrot chargé par FR3 de tenir les gens dans les bornes étroites de la bien-pensance officielle ! Ici, non, la fraternité pour une fois n’est pas un vain mot. Et donc Nicolas et Clément se partagent Prudence : l’un les jours pairs, l’autre les jours impairs ! Comme on le dit souvent : Quand y en a pour un, y en a pour deux !... Au fond, c’est pas bête ! A quoi bon parler sans cesse de partage, de solidarité et de fraternité dans les programmes de tous les candidats, si on commence par pratiquer en famille l’égoïsme, la possessivité et l’exclusivité ! A méditer… Cela dit, le film est gentillet sans plus, malgré l’innovante expérience de polyandrie (j’explique pour les nuls, au cas il y en aurait : la polyandrie c’est une seule femme avec plusieurs hommes…)
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