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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Sept histoires qui reviennent de loin - Jean-Christophe Rufin - 2011 -

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Sept histoires qui reviennent de loin - Jean-Christophe Rufin -

« Sept histoires fortes, drôles, émouvantes »… ça c’est l’éditeur, Gallimard, qui le dit, et même qui l’écrit sur la quatrième de couverture. Normal ! Il faut bien faire du baratin pour vendre et convaincre le gogo, c’est vrai pour les livres comme pour les aspirateurs. Bref, ces sept histoires ne sont pas inintéressantes, mais il n’y a vraiment pas de quoi crier au génie. Certains s’étonneront peut-être que j’ose critiquer un auteur qui est membre de l’Académie française. A ce sujet, je voudrais vous faire remarquer qu’il y a assez peu de corrélation entre le talent littéraire et le fait de faire partie des Immortels ! Une foule d’écrivaillons oubliés ont fait partie de l’Académie Française, tandis que d’immenses écrivains : Zola, Maupassant, Céline, n’y ont jamais eu accès… Pour ma part, j’ai trouvé dans ce livre sept récits un peu laborieux, très inégaux. Je mets tout de même au-dessus des autres le récit intitulé Nuit de garde, dans lequel l’auteur (qui est médecin) décrit fort bien le tout premier contact d’un jeune interne des hôpitaux avec la mort d’un malade. Pour le reste, ce sont d’honnêtes récits, une sorte de récréation d’écriture d’un homme orchestre nommé Jean-Christophe Rufin, à la fois médecin, voyageur, diplomate, écrivain… En un mot, ce livre est loin d’être un bon livre. Mais attention, je n’assassine pas l’auteur ! Il a écrit tout de même d’autres œuvres, dont Rouge Brésil qui a obtenu le Prix Goncourt en 2001, après avoir également obtenu le Prix Interallié pour Les causes perdues en 1999. Cela étant, on rencontre souvent cette situation : lorsqu’un écrivain a été primé et reconnu, les éditeurs acceptent ensuite de publier un peu tout et n’importe quoi, le critère de publication n’étant nullement le talent, mais la renommée du nom ! ce n’est plus une affaire de littérature, mais une affaire  de fric et de relations personnelles. Tant mieux pour le portefeuille des auteurs, tant pis pour les lecteurs et dommage pour la littérature !... 

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