Par Robertcri
Sur le route de la Lune, une nuit d'été
J'ai croisé en chemin la blanche Séléné
Brillant d'un pâle éclat dans le ciel étoilé...
Lors délaissant la Lune, je dis à Séléné :
Laisse-moi, je t'en prie, cette nuit t'embrasser...
Un nuage passa emportant Séléné.
Quand le vent de la nuit l'eût enfin dissipé
M'apparut, éclatante, la blonde Phébé
Encore bien plus belle, et moi, bouleversé
Tremblant, n'y tenant plus j'ai voulu l'enlacer
Mais un nuage encor à mes yeux l'a cachée...
Il disparut enfin, et la pâle Astarté
Vint au devant de moi, enfin nue, dévoilée
Mais l'orage est venu, la pluie a emporté
La Lune hors de ma vue, et la blonde Phébé,
La blanche Séléné et la pâle Astarté...
Alors, seul et frustré je me suis réveillé...
Ô déesses des nuits, je vous avais rêvées !..
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