Par Robertcri
Après avoir lu précédemment "In Tenebris", du même auteur, j'ai récidivé en lisant Maléfices... Et ma critique démarre comme la précédente : c'est trop long ! 639 pages très exactement, c'est-à-dire environ 300 de trop, gaspillées en délayages, informations météo, description de paysages, propos oiseux.. La littérature c'est comme la cuisine : un plat est rarement bon quand on allonge la sauce !... Mais bon, chacun ses goûts, en cuisine comme en lecture... L'histoire ici est celle d'un mystérieux tueur en série... Banal, me direz-vous.. Mais en fait, l'originalité tient ici au monde des araignées et à leur omniprésence venimeuse tout au long du récit... Un garde de l'environnement est découvert mort en forêt... Banal encore ? Que nenni : car son corps est enveloppé dans un grand cocon tissé en toile d'araignée... puis ce sont des femmes qui disparaissent.. Elles aussi, on les retrouvera mortes, enveloppées d'un cocon blanc soyeux... Et comme tout cela ne suffit pas, des habitants sont mordus en ville par des araignées, les plus dangereuses : la veuve noire.. l'atrax robustus... Morsures parfois mortelles.... A partir de là, vous aurez droit à l'enquête policière, émaillée de rebondissements abracadabrantesques, de fausses pistes diverses.. Et bien entendu, Maxime Chattam cède à la mode du temps : les policiers ne sont pas des enquêteurs rigoureux et implacables, mais des êtres malmenés eux-mêmes, plus ou moins abîmés par la vie, qui picolent, qui fument, qui se laissent aller à une coucherie avec une collègue féminine... On en est pas encore à deux enquêtrices lesbiennes ou un commissaire gay.. mais encore quelques romans, et ça va venir !... Mais c'est normal, l'auteur est jeune encore (né en 1976).... Bon point par contre sur le fait qu'on apprend avec lui des choses intéressantes sur le monde des araignées et des neurotoxines... Mais bon, est-il nécessaire pour cela d'écrire 639 pages ?...
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