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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Les yeux clairs - film de 2005 -

 

Les yeux clairs – film de Jérôme Bonell – 2005 –

yeux clairs

 

 

 

 

 

 

Les yeux clairs, c’est le type même de film devant lequel les critiques se pâment en propos dithyrambiques, aplatis dans une dévotion intellectuelle incompréhensible, tandis que, au rebours, moi je m’emmerde ferme ! Qu’ont dit les critiques ? Je vous offre leurs plus belles formules, relevées pour vous dans la presse :

Grande élégance thématique… un conte de fée naturaliste…  une mise en scène rousseauiste à la beauté envoûtante… un bijou à fleur de peau et de cœur… la maladie mentale qui exacerbe et qui rend la vie plus grande, donc plus belle !...Bref, un interminable collier de propos grandiloquents, comme les aiment les intellos bouffis d’une certaine culture…  Franchement, j’en reste sur mon cul, lorsque je lis de telles billevesées. Le pire c’est celui qui prétend que la maladie mentale rend la vie plus belle !!!  Ca c’est la typique masturbation intellectuelle d’un fin lettré habitant place des Vosges, et qui ne sait pas ce que c’est que de vivre avec un taré dans son entourage ! Pas plus qu’il n’a vu un seul SDF dans sa vie, ce qui ne l’empêche pas de militer, au nom de l’humanisme, pour qu’on les loge… mais très loin de chez lui, au nom d’un humanisme bien compris !!!...

Bref, à vous de trancher… Voici ce que j’ai vu, moi : Dans un village d’Eure-et-Loir, une nommée Fanny (Nathalie Boutefeu) n’a pas tous les neurones dans le bon sens. Un peu cinglée, inadaptée, à la fois un peu autiste, pas mal détraquée, elle vit chez son frère. Et bien entendu, elle déteste sa belle-sœur, c’est viscéral… Pourquoi Fanny est elle détraquée des boyaux de la tête ? On n’en sait rien, et on ne le saura jamais. Le cinéaste nous montre avec complaisance les égarements de cette pauvre Fanny, ses propos pas toujours cohérents, parfois décalés… On voit bien qu’elle a un lourd problème… et comme toujours, un compte à régler avec son enfance : un père qui a épousé une Allemande autrefois et qui est parti avec elle, autrefois… et voilà fanny qui prend sa voiture et part toute seule en Allemagne. Là bas, suite à une crevaison, elle est dépannée par un bûcheron allemand, puis s’enfonce dans la forêt, après avoir retrouvé la tombe de son père…  Aucune originalité bien sûr : le robuste forestier va vouloir se la faire ! Fanny bien sûr, pas la tombe ! Quand on vit seul dans la forêt, avec juste un écureuil et une chèvre, ça se comprend !... Encore avec la chèvre on peut s’arranger !... mais avec l’écureuil, c’est mission impossible !!... Alors quand passe une femme…même détraquée du ciboulot ! Comme de toute façon ce n’est pas à son cerveau qu’on s’intéresse, faut pas louper l’occase !... Fanny se laisse faire… enfin plus ou moins…  et puis l’histoire se termine sans se terminer, comme ça, au beau milieu d’une route entourée de bois ! Le film n’a rien raconté, rien expliqué… Une véritable vacuité autour d’une malade mentale, hissée par l’intellectualisme cinématographique au niveau d’une icône admirable, alors qu’il ne s’agit que d’une malheureuse à plaindre et qu’il faudrait surtout soigner ! Ce film ne provoque pas mon admiration, mais ma triste compassion. Ce n’est pas du spectacle, c’est une pitoyable exhibition ! Et c’est ce genre de truc qui fait délirer les critiques !!! Quel intellectualisme !!! Film sans le moindre intérêt, sauf pour le réalisateur, qui soigne probablement ses propres névroses à travers une telle réalisation ! C’est son problème, mais pourquoi nous imposer ainsi les tourments de son ego ?? Je suis spectateur, pas psychiatre !... Je ne vais pas au cinéma pour soigner un cinéaste, mais pour passer un bon moment !

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