Les Merveilleux nuages, Françoise Sagan, 1961

Roman typique de Sagan : rien d'intéressant, un bouquin qui nous montre les ébats sexuels, et les émois nombrilistes d'une bande de bo-bos friqués, qui n'ont rien d'autre à foutre dans leur vie futile que de jouer les affranchis tout en se bouffant la gueule entre deux parties de cul, pour calmer les élans de leurs périnées de riches  Le tout est arrosé copieusement d'alcools forts, et en clopant comme des malades : bien déséquilibrés du ciboulot, ces oisifs !...Pas foutus de baiser sans se bourrer le gueule et fumer pour s'inoculer le cancer du poumon ! Vous suivrez donc les émois tourmentés de Josée, épouse d'Alan, un américain ! Elle l'aime, mais en même temps, voudrait divorcer mais sans le quitter ! Abracadabrantesque !... Je vous raconte un peu :Le mari d'un couple ami, Brandon, rêve de sauter Josée.. Un truc est organisé pour que Brandon se fasse Josée en mer sur un bateau (c'st plus chic que dans les réserves de Conforama ou les toilettes d'une station-service autoroutière) !)... Mais Josée, d'abord partante pour ce projet d'intromission, change soudain d'avis et repousse brutalement Brando avant d'embarquer... et le pauvre Brandon reste donc à quai, avec son érection devenue inutile qui lui pèse, on peut le comprendre !.. Mais à peine en mer, Josée se fait défoncer allègrement par Ricardo, le gros mécano poilu du bateau, avec ses grosses pattes pleines de gazole et d'huile moteur !!! .... Je ne vous raconte pas la suite elle est du même tonneau, c'est à dire sans intérêt... Bien entendu, quand ces gens là vont dans un hôtel, c'est au Ritz, et pour se régaler, ils bouffent des huîtres dans un restaurant de luxe !... Comme si on ne pouvait pas se délecter de radis beurre et de sardines chez Riton à Clichy !! Je vous passe le reste : le snobisme d'une galerie de tableau, les nuits passées dans les bars , la thune claquée en scotch, en taxi, et tutti quanti ! Bref, la vie de ces gens paumés, friqués, tordus et nombrilistes, juste préoccupés d'eux-mêmes, ne mérite pas qu'on s'y attarde, même pendant les 189 pages de ce bouquin.