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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

Les Grandes Gueules - film de 1965 -

 

Les Grandes gueules – film de Robert Enrico - 1965

Acteurs : Lino VenturaBourvilMarie Dubois

Les grandes gueules

La télé a eu, pour une fois, une bonne idée : programmer il y a quelque jours, Les Grandes Gueules, cet excellent film de 1965, dans lequel Hector Valentin (Bourvil), un Français qui vit depuis plusieurs années au Canada, revient en France, pour prendre possession d’une scierie dont il vient d’hériter dans la forêt des Vosges. Mais à son arrivée, il constate que presque tout est en ruine. Pourtant, malgré le délabrement des lieux, il décide de remettre en route l’entreprise. Mais cela ne plaît pas du tout au dénommé Therraz, qui possède une scierie dans la région.  Therraz tente de racheter à bas prix la vieille scierie, mais Valentin refuse : c’est la guerre !... Mais un truand libéré, Laurent (Lino Ventura) repère Valentin dans une vente aux enchères. Comprenant les difficultés de Valentin, il se fait embaucher, ainsi que son copain, en avouant finalement que tous deux sont d’anciens détenus. Et il propose à Valentin d’en embaucher d’autres. Bientôt une fine équipe d’ex-taulards travaille dans la scierie remise en état. Face aux provocations incessantes du concurrent Therraz, Valentin et Laurent rendent coup pour coup…ça barde entre les deux scieries… Mais Laurent a une arrière-pensée : faire embaucher un autre taulard, Reichmann, à qui il veut en réalité régler son compte !... Ce film, au fond, bien qu’il s’agisse d’aventures dans les Vosges, ressemble vraiment à un western. Il en contient tous les ingrédients : les bons (la scierie de Valentin), les méchants (la scierie de Therraz), des taulards prompts à la bagarre, un justicier (Laurent), un homme à abattre (Reichmann)… Chose étonnante, ce film n’a pas pris une ride depuis 1965 et vaut d’être vu et revu… Par contre on est effaré de voir le nombre impressionnant de clopes que Lino Ventura ingurgite tout au long du film… Ce comportement irresponsable lui a été fatal : lui qui jouait les durs n’était qu’un faible, un lâche devant le tabac, il en est mort en 1987, à 68 ans. Quel dommage, lui qui avait créé une belle association, Perce-Neige en 1966, pour venir en aide aux personnes handicapées mentales. (L’association lui a heureusement survécu et existe encore.). Les Grandes Gueules, un film à voir ou à revoir… ça vaut mieux que de perdre son temps avec des jeux vidéos débiles qui vous bouffent le cerveau.

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