Par Robertcri
Les Autos tamponneuses – roman de Stéphane Hoffmann - 2011
Quel est l’enfant de salaud, le fils de pute qui m’a recommandé de lire ce roman ? Quel est le critique de merde qui l’a porté au pinacle ? Moi j’ai poussé un grand ouf ! en le refermant, ne regrettant finalement que trois choses :
- 1 de l’avoir payé, 17 euros tout de même..
- 2 de l’avoir ouvert
- 3 de l’avoir lu, ce qui m’a fait perdre de précieuses heures que j’aurais pu consacrer à tant d’autres choses…
Car ce roman est une bien piètre littérature. Ce n’est que le livre bavard d’un auteur nombriliste qui nous invite à lire ses élucubrations personnelles sur le vécu de son mariage et de toutes les vicissitudes qui vont avec… Sans doute ces épreuves lui tiennent à cœur ! Dame, ce sont les siennes ! Mais de là à nous étaler ses emmerdes, il y a un pas qu’il n’aurait pas dû franchir… Toutes ces petites tribulations, ces anecdotes minables, ces petites vacheries humaines de bas étage dans une famille de bourges friqués, ces mondanités pitoyables et sans intérêt m’ont prodigieusement emmerdé, je n’ai pas peur de le dire… Si encore le livre prenait de la hauteur, s’il tutoyait la philosophie, s’il tangentait une certaines hauteur de vue ! Mais on en est très loin ! On est à des années lumières de Gide… Patatras ! Ici on papote, on lance une pointe d’ironie à deux balles, on balance un aphorisme pour comptoir de café du commerce, et on noircit ainsi 233 pages avec une évidente autosatisfaction… Cela étant, je ne suis pas tout seul, d’autres ont aimé le roman et Albin Michel l’a publié ! Stéphane Hoffmann a par ailleurs écrit en 1996 un traité sur les bienfaits du tabac ! Faudra m’expliquer en quoi les 73000 morts du tabac chaque année en France sont un bienfait ! Mais concluons : Les autos tamponneuses, moi je m’en tamponne !
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