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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

Le Drame de Royat, l'affaire Lindecker -Alain Mourgue- 2012 -

Le drame de Royat – L’affaire Lindecker - récit d’Alain Mourgue- 2012 -

 

royat

Mon ami Alain Mourgue a eu la bonne idée  de revenir sur une vieille affaire judiciaire qui s’est déroulée à quelques kilomètres des lieux de son enfance : la mystérieuse affaire Lindecker. Un tragique fait divers, jamais résolu. L’affaire débute brutalement, le lundi 12 mars 1956, à Royat. Ce jour-là, en fin de journée, Alfred Lindecker, un ingénieur qui travaille chez Michelin, se présente à la police. Il déclare que, rentrant de son bureau, il a trouvé son épouse Jeannine, morte, dans la cuisine de leur maison. A l’évidence, selon lui, elle s’est suicidée. Le problème, c’est que les policiers et le médecin-légiste constatent que la victime a été atteinte de deux balles, l’une à hauteur du sein gauche, l’autre dans la tête...  L’hypothèse du suicide semble très improbable aux policiers, qui notent par ailleurs qu’il n’y a pas eu d’effraction et que, d’autre part, l’arme qui a servi est celle du mari. Dès lors l’affaire prend une immense tournure médiatique, quelque peu masquée cependant par les drames de la guerre d’Algérie qui déchirent la France. Un terrible bras de fer s’engage entre les policiers, convaincus qu’Albert Lindecker  est le meurtrier de sa femme, et Alfred Lindecker, qui soutient la thèse du suicide de son épouse, et montre un véritable acharnement à démonter, un par un, les éléments retenus contre lui, contestant chaque résultat, chaque expertise, n’avouant jamais. Finalement, en octobre 1956, après plus de sept mois d’une procédure acharnée des deux côtés, Alfred Lindecker est remis en liberté : non-lieu faute de preuves... Il retourne travailler chez Michelin, on n’entend plus parler de lui. Et puis en 1963, il publie un livre, dans lequel il tente, une fois encore, de démontrer son innocence...  Enfin, il retourne vivre en Alsace, sa terre d’origine, où il meurt en 1981. La mort de Lindecker a refermé une fois pour toutes les portes mystérieuses de cette énigme. Nous ne connaîtrons jamais la vérité. Pourtant, Alain Mourgue s’est efforcé de nous livrer son intime conviction, en explorant des voies nouvelles que l’enquête avait laissées dans l’ombre... Cette histoire vraie est absolument fascinante, elle se lit comme un polar. Le drame de Royat, l’affaire Lindecker, d’Alain Mourgue est publié chez Le Manuscrit, collection Essais et documents.

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T
Ce n'est que maintenant que je prends connaissance des commentaires de Robertcri et Guilluame. Cette affaire me préoccupe toujours. Lindecker est bien évidement décédé. Saurons-nous un jour la vérité ? 
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G
J'avai 7 ans à cette époque, et on en parlait jusque dans les cours de récréation...<br /> Ce que j'ai retenu de ce que pensaient les adultes? Il est coupable, mais bien trop intelligent pour que la police ne puisse "jouer" avec lui!<br />  <br /> De toute façon, il y a eu d'autres cas où des meurtriers ont échappé (je parle de Clermont et les alentours, comme la femme du Trésorier général, tuée avec un 7.65)<br /> Ce 7.65 était de marque espagnole Astra, semble t'il, Il aurait suffi de chercher un rodeur-prédateur, qui semble t'il, est "tombé", pour des affaires de "sexe" des années après.<br />  <br /> Et pourquoi n'évoque t'on pas l'affaire Mestre, chefs des stups, pas meurtrier directement, mais ayant poussé une personne au suicide, alors que lui importait de la cocaïne de Bolivie?
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R
merci pour ce commentaire qui me donne envie d'en savoir davanrage ! vous en avez trop dit... et pas assez ! BONNE ANNEE !
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T
J'ai été passionné par cette affaire dès mon plus jeune âge. Alors que nous étions à Royat quelques courtes années après le drame, nous avons été témoin de quelque chose une rencontre étrange sans doute parce que ma mère et moi ne pouvions prêter à intrigue (un jeune garçonnet et sa mère en été n'éveille aucun soupçon) ce qui m’amène à penser que derrière ce crime (car il s'agit bien d'un assassinat) se cachait une affaire d'espionnage. je ne peux aller plus sur ce post. Devenu juriste et criminologue cette affaire, parmi d'autres, me poursuit toujours.
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T
J'ai été passionné par cette affaire dès mon plus jeune âge. Alors que nous étions à Royat quelques courtes années après le drame, nous avons été témoin de quelque chose une rencontre étrange sans doute parce que ma mère et moi ne pouvions prêter à intrigue (un jeune garçonnet et sa mère en été n'éveille aucun soupçon) ce qui m’amène à penser que derrière ce crime (car il s'agit bien d'un assassinat) se cachait une affaire d'espionnage. je ne peux aller plus sur ce post. Devenu juriste et criminologue cette affaire, parmi d'autres, me poursuit toujours.
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