Par Robertcri
Si vous paniquez devant le vaccin Astrazeneka.. si vous déprimez parce qu'on est confinés, si vous êtes au bord du suicide parce que vous ne pouvez plus vous saoûler la gueule en boite ou dans la rue, bref si vous êtes une chochotte fragile, alors lisez "La Mère", de Pearl Buck ! Forcément, ça vous remontera le moral ! Vous pourrez comparer vos petits soucis nombrilistes et vos tracas de nanti gavé avec la vraie vie de merde de cette femme chinoise, dénommée simplement "la mère" dans ce roman...Une vie misérable à la campagne, les travaux des champs, à la main, sans machines... un mari qui fout le camp et disparaît, sans plus jamais donner de nouvelles...un fils qui reprend l'exploitation qui permet tout juste de manger un jour sur deux... une fille qui devient aveugle et qui est à charge... et un deuxième fils qui part à la ville, pour faire on ne sait quoi, et qui n'envoie pas un sou... Ce n'est pas une vie, c'est une survie quotidienne dans la misère, la saleté, le dénuement le plus terrifiant... Et il y a tout le reste : les épouses choisies par les mères pour leur fils... les chiards pondus à la chaîne, et dont le surnombre aggrave encore la pauvreté ! Et je ne vous parle même pas du sort réservé au fils parti à la ville...Une horreur !.... Quand on a lu tout ça, on n'a plus besoin de prozac et autres saloperies, ni d'un divan de psy pour déblatérer ses bobos à l'âme !... Lisez "La Mère", et vous verrez, vous vous sentirez heureux du confinement, même si vous ne pouvez pas bâfrer dans un restaurant ! Ce roman n'est pas seulement une oeuvre littéraire, c'est une thérapie !
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