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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Déloger l'animal, roman de Véronique Ovaldé, 2005

 

Déloger l'animal - Véronique Ovaldé - 2005 -

Je n’avais jamais rien lu de Véronique Ovaldé. Je me suis donc déniaisé avec elle, si j’ose dire, en lisant « Déloger l’animal », roman publié en 2005 chez Actes Sud. Mais on le trouve aussi dans la collection de poche J’ai lu, pour pas cher du tout. L’auteur nous raconte l’histoire d’une petite fille, qui se prénomme Rose, mais dont la mère s’appelle également Rose, ce qui fait qu’on se paume un peu au début du bouquin, ce qui a le don de m’énerver, je vous dis pas !... Je ne comprends pas  qu’un auteur prenne ainsi un malin plaisir à embrouiller les pistes en emmerdant le lecteur !... Et puis on se prend au jeu de cette petite fille un peu bizarre, qui a quinze ans mais qui en paraît sept, et qui vit quelque peu enfermée sur elle-même, entre sa mère, Rose, et son père, un certain Monsieur Loyal, qui ne serait pas son vrai père, mais qui serait directeur de cirque, d’où son surnom… Le roman débute par une défenestration heureusement sans gravité, et se poursuit par la démarche incessante de la petite fille pour percer les secrets de sa famille, dans laquelle évoluent son père adoptif Monsieur Loyal, et l’autre (mon père le vrai celui avec la bite, pour citer l’auteur !)… Et un jour, Rose, la mère, disparaît… S’engage alors entre la petite fille et son père un étrange ballet de mots et de phrases, où se côtoient vérités et mensonges, réalité et non-dits…Pourquoi Rose, la mère, est-elle partie ? Reviendra-t-elle ?... Au fond, ce livre est un ouvrage de plus où l’on voit les enfants victimes de leurs parents, pas forcément de leurs coups, mais de leurs mensonges, des dissimulations des adultes, dans une vie de famille où la confiance, l’amour et le respect sont bien peu de choses…et où la vérité ne se découvre qu’à l’issue d’une longue marche, éprouvante et solitaire. Bien entendu, Véronique Ovaldé, cède à la mode du temps : elle aligne des phrases délibérément décousues et à la ponctuation fantaisiste, et n’hésite pas à écrire le mot bite plus souvent qu’il n’est nécessaire à l’intrigue, pour bien montrer qu’elle est « moderne » et « sans tabou » !  Ben voyons !... Mais globalement, malgré cette vulgarité d’écriture parfois, ce n’est pas de la mauvaise prose, je lirai un autre bouquin d’elle, tout de même, pour voir et comparer…

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