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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

Crains le pire - roman de Linwood Barclay - 2009 -

 

Crains le pire – roman de Linwood Barclay -2009 -

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Tim Blake est vendeur dans une concession automobile, quelque part aux Etats-Unis. Divorcé, il a une fille, la jeune Sidney, 17 ans, qui vit avec lui, une jeune d’aujourd’hui, avec un comportement parfois déconcertant pour son père. Mais au fond ils s’aiment beaucoup. Or un jour, c’est l’horreur : Sydney disparaît… Tim Blake se rue au commissariat, mais il y trouve des oreilles peu attentives, et des policiers plutôt insouciants qui l’éconduisent poliment mais fermement : « Elle a 17 ans, alors vous savez… une fugue sans doute… attendez un peu, ça va s’arranger tout seul, vous verrez »…  Mais le père ne croit pas à une fugue et décide de mener lui-même une enquête impitoyable et acharnée. Il est prêt à tout pour retrouver Sydney, même si une petite voix lugubre lui murmure que peut-être  il lui est arrivé le pire, et qu’il ne la reverra jamais vivante.. Or très vite, Tim Blake, à la faveur de certaines rencontres et de certaines confidences, découvre des individus étranges et des affaires peu reluisantes… nullement découragé pourtant, il affrontera bien des personnages redoutables et découvrira que sa fille a mis le doigt dans un engrenage terrible… Tim Blake, au risque de sa vie, ira jusqu’au bout… Un bon roman, loin de la prose  et de l’introspection proustienne, mais qui permet une lecture plaisante et claire, car l’intrigue un peu complexe est narrée sans embrouillamini, et qu’il existe une véritable progression dramatique dans l’action. Un bon point aussi : la traduction française est de bonne qualité : orthographe, grammaire, vocabulaire et syntaxe : ça se tient  très bien. Ce n’est pas du langage SMS, c’est du français, du vrai français correct, sans académisme pourtant et c’est tant mieux, le tout émaillé de modernisme dans le ton, et même de traits d’humour, pourtant pas évidents en pareille histoire. Un bon roman pour les longues soirées où la nuit vient vite.

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