Par Robertcri
Récit tiré d'un fait réel. Le 7 novembre 1831, Claude Gueux, un voleur emprisonné à Clairvaux, tue Monsieur Delacelle, le directeur des ateliers de la prison. Son procès débute en mars 1832. Condamné à mort, Claude Gueux est gullotiné le 6 juillet 1834... Partant de là, Hugo, ce grand chieur de mots, ce diarrhéique de l'écriture, se lance dans un récit tire-larmes à la gloire du condamné et à la honte de la peine de mort. Le récit est intéressant, car on voit que Hugo, pour défendre sa thèse, est appelé à déformer et dénaturer constamment la vérité des faits : l'assassin est dépeint sous les allures d'un homme intelligent bien qu'illettré, le coeur sur la main, presque un saint ! Au rebours, le surveillant de prison est presque un monstre inhumain... Mais au-delà de la caricature, ce récit demeure un texte où sont posées de vraies questions à la société.
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