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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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A boire - film très con - 2004 -

 

A boire – film bête et pervers  de Marion Vernoux – 2004

Acteurs : Edouard BaerEmmanuelle BéartAtmen Kélif

Voici assurément un des films les plus crétins qu’il m’ait été donné de voir depuis très longtemps. A boire est une chronique d’un très bas niveau, façon les Bronzés font du ski, mais encore un cran plus bas, même si c’est difficile à imaginer… L’histoire n’en est pas une : on nous montre trois personnages sans intérêt, veules, paumés, qui bambochent dans une station de ski : le « héros » (si l’on peut dire) est un médecin qu’on ne voit jamais sans une bouteille de scotch à la main : bourré, triste, pas marrant… Elle (Emmanuelle Béart), yeux de cerf et bouche de mérou comme d’hab, est une blondasse, hôtesse d’accueil en goguette, qui pète plus haut que son cul dans un séjour en montagne haut de gamme… Et comme elle n’a pas de pognon, elle paie avec son cul, pas très original… Comme le film se veut une comédie (oui, la réalisatrice a cette prétention !) on a ajouté un troisième personnage, un musulman : en principe il ne boit pas, sa religion lui interdit l’alcool, mais il va succomber à la dive bouteille : appréciez comme c’est drôle ! Oh mon dieu, quel humour !... comment est-ce possible d’avoir tant d’esprit ? !!!!!!! Film archi-nul, ce film est également  dégueulasse au plan moral (et ne me parlez pas de second degré !) : la promotion de l’alcool y est évidente : cinq fois de suite on a droit au même plan : posée sur une table basse, la bouteille de scotch bien visible ! Pire encore, et aucun critique ne l’a relevé : ce torchon cinématographique se livre à une honteuse et odieuse promotion du cancer du poumon, c’est Emmanuelle Béart qui s’y est collée ! D’un bout à l’autre du film on la voit cloper, avec une lourde insistance de la caméra !  Rien ne nous est épargné : briquet, flamme, et longue aspiration goulue de la fumeuse dépendante… Assurément le lobby de la clope a encore frappé fort! A cet égard, le comportement d’Emmanuelle Béart est assez pitoyable : elle qui milite sans cesse en faveur des SDF et des sans-abri de tout poil, militante de la vie, se transforme ici en une messagère de la mort, en exhibant ainsi le tabac, au mépris des 65000 morts, victimes de la clope chaque année en France ! Comment un film si imbécile a-t-il pu voir le jour ? Je me le suis demandé un moment, et puis j’ai découvert que la réalisatrice Marion Vernoux, est l’épouse de Jacques Audiard !  Et voilà : Audiard ! Un nom qui devient ici un passe-droit ! Pauvre Audiard, il doit se retourner dans sa tombe, lui qui avait tant d’esprit, en voyant ces images pour débiles, et qui offrent, pour tout sujet de rigolade, la clope et la bouteille, entrelardées de vagues histoires de cul comme toujours au ski ! Pitoyable et honteux ! Le pire du cinéma franchouillard a été atteint, on touche le fond, et pas seulement celui de la bouteille : celui de la bêtise crasse, lourde, épaisse, et finalement dangereuse…

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