• Django unchained - excellent film - 2013 - foncez au ciné !

     

    Django Unchained,  film excellent deQuentin Tarentino - 2013

    Acteurs : Jamie FoxxChristoph WaltzLeonardo Di Caprio

    Django-Unchained-Affiche-Far-West

    Si vous n’avez pas encore vu ce film, il n’est pas trop tard : courez vite au cinéma, en faisant gaffe à ne pas vous péter le col du fémur sur les trottoirs enneigés ; on ne sait jamais, on se retrouve parfois à la morgue pour moins que ça !... Django Unchained est dans les salles en ce moment.  Profitez-en, il ne faut pas le louper. Car cet excellent film réunit toutes les qualités… Il est long, deux heures et quarante-cinq minutes, mais il m’a paru infiniment plus court que nombre de films franco-français, nombrilistes et chiants. Ici, c’est la rencontre de quatre genres cinématographiques : le western, le film historique, le film d’aventures et la romance sentimentale. Et, cerise sur le gâteau, les dialogues sont bourrés d’un humour à peu près constant, fait d’ironie et de dérision, voire d’autodérision…  Du grand art ! Voici l’histoire : Nous sommes quelque part, dans un Etat du sud des Etats-Unis, en 1854, un peu avant la guerre de Sécession. Le Dr King Schulz, ancien chirurgien-dentiste allemand et  ambulant, est devenu chasseur de primes : pour faire simple et court, il pourchasse les criminels dont la tête a été mise à prix, les tue, et rapporte aux autorités la tête et la queue de l’animal, pour toucher la prime promise pour la capture mort ou vif, du salopard hors-la-loi…  Au cours d’un déplacement, le docteur Schulz achète Django, un esclave nègre qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les crapules qu’il recherche. Schulz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle, morts ou vifs. Voici donc Schulz et Django qui partent de plantation en plantation, pour tenter de retrouver les affreuses crevures à abattre. Mais Django n’est pas seulement motivé par sa liberté, il a aussi un autre but : retrouver Broomhilda, son épouse, esclave comme lui, et dont il a été séparé du fait du commerce des esclaves. C’est ainsi que les deux hommes arrivent dans la somptueuse plantation du puissant Calvin Candie (Léonardo di Caprio), avec l’intention de libérer Broomhilda. Hélas, ils éveillent les soupçons d’un serviteur noir, Stephen, plus salaud encore qu’un Blanc… un peu comme les bons Français en 40 quand ils étaient dans la milice, plus crapules et salopards que les Allemands… Tout le film se résume finalement à ça : il faut tuer tous les affreux (et il y en a beaucoup, car l’Homme est noir, même quand il est blanc !) !) et il faut récupérer un amour, évidemment unique, c’est bien connu, malgré plus de 50% de divorces… Pour mener à bien cette double mission, les armes vont parler (souvent) et le sang va couler (tout aussi souvent)  à grands flots bouillonnants et éclaboussants ! Les hémorragies sont si violentes et si fréquente qu’on en rit, car l’hémoglobine, par son excès, fait partie ici de l’humour du film. Pas une seconde on ne s’ennuie, on suit les aventures des héros dans ce monde étrange de la vie dans le sud de l’Amérique, au temps, pas si lointain, de l’esclavage et de son épouvantable cruauté, qui est ici montrée sans voyeurisme, sans complaisance ni pathos. Grand film d’aventures, d’histoire et de vengeance justicière, il ne manque rien, absolument rien à cet excellent film, pas même la traditionnelle romance sentimentale qui s’y trouve également. Je vous le répète : foncez au ciné !


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