• Belle-Epine - film de 2010 -

     

    Belle-Epine – film de Rebecca Zlotowski – 2010 –

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    Coluche disait : « Quand on n’a rien à dire, on devrait FERMER SA GUEULE ! »... Rebecca Zlotowski n’a pas suivi ce sage conseil. Elle a tourné Belle-Epine, et je l’ai vu !... J’ai regretté que la jolie et prometteuse Léa Seydoux ait été entraînée dans cette galère qu’assurément elle ne mérite pas. D’autres actrices aussi sont venues là faire leurs premières armes, c’est-à-dire se laisser filmer entièrement nues, sans autre nécessité que celle de satisfaire le réalisateur et, au-delà de lui, le spectateur toujours voyeur, surtout de chair fraîche…  Il est difficile de raconter un film creux, mais, pour vous lecteurs et lectrices fidèles, je me dois d’essayer : Donc,  deux jeunes filles se font choper en train de voler au centre commercial de Belle-Epine : occasion rêvée de les faire se foutre à poil par la sécurité du magasin, histoire de voir si elles n’ont pas emporté quelque chose, ben voyons, fallait pas louper l’occase ! à poil ! C’est comme ça qu’on montre son talent quand on débute ! Et on ne discute pas, on ne refuse pas, sinon la porte est là, et y en a dix qui attendent derrière. Je ne critique pas ! Si j’étais réalisateur j’en ferais autant !!!... D’ailleurs, à part d’assouvir les voyeurs qui sommeillent en nous, les foutre à poil n’aura servi à rien dans le film, car on leur a laissé leur petite culotte (On n’est pas chez Marc Dorcel, lui il les aurait fait sauter, et  vite fait, les ptites culottes !)… et c’est là, bien sûr qu’elles avaient planqué une montre (qui heureusement n’a ni sonné ni fait tic-tac !!!)… L’une des deux filles c’est Léa Seydoux, qui s’appelle Prudence dans le film. Se retrouvant seule, sans  parents, un peu paumée, elle se lie vaguement avec une autre jeune pétasse, plus forte en cul qu’en algèbre, et qui l’entraîne vers une bande de potes, des mecs qui tournent la nuit sur un circuit de motos au péril de leur vie, et qui chevauchent des bécanes plus ou moins trafiquées, faute de chevaucher des meufs qui leur feraient vite oublier les grosses cylindrées et les pétarades ! Quant à Prudence, elle oublie justement les sens de son prénom, et n’a qu’une idée en tête,  l’idée obsessionnelle de toutes les petites jeunes de banlieue : le cul ! Sauf que c’est un truc où la déperdition est immense : et il faut des heures et des heures à se faire chier, des nuits entière sans sommeil, des tonnes de bières et de clopes dans des bars crades, des journées entières à traîner dehors quel que soit le temps, avant, enfin, de se faire sauter dessus pour quelques instants par un motard plein de cambouis ! Tout ça pour ça !... Vraiment c’est pas rentable, l’amour  ! C’est comme si un bricoleur passait quatre  jours à fourrager dans sa boîte à outils avant, enfin, de planter son clou, ce qu’il voulait faire dès le départ !... Faudrait vraiment simplifier les procédures !...  Bien sûr, si j’avais fait Normale Sup, je vous dirais que ce film oppose dans une dualité dramatique la jeunesse et la mort, la liberté et le danger, l’amour et la solitude, la quête de sens dans une existence urbaine vide de sens… Oui, on pourrait le dire comme ça, mais je ne suis qu’un spectateur lambda, et puis… c’est si mal réalisé, et on s’ennuie tellement pendant tout ce film besogneux ! Ce n’est pas une œuvre, c’est seulement un brouillon.  Mais comme la réalisatrice est toute nouvelle, on ne va pas la fusiller tout de suite, on va lui donner sa chance et lui donner un peu de temps pour apprendre son métier. Il faut bien faire son apprentissage, et ça commence rarement par un chef d’œuvre !... Je conclus donc : peut mieux faire ! Et j’attends le prochain film de Rebecca Zlotowski.


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