• Anna Karénine - film de 2012 - en salles en ce moment

     

    Anna Karénine – film de Joe Wright – 2012 -

    Acteurs : Keira KnightleyJude LawAaron Taylor-Johnson

     

    anna

    Voici une nouvelle version cinéma, une de plus, du célèbre roman de Léon Tolstoï « Anna Karénine ».  Il eût été vraiment dommage de ne pas la réaliser, puisque c’est Keira Knightley qui joue le rôle principal, celui justement d’Anna Karénine. C’est dire à quel point ce film est éclairé, transcendé, sublimé, magnifié et embelli par le minois adorablement mutin de Keira Knightley, et son regard qui pétille d’intelligence et de vivacité, sans même parler des robes de princesse qui lui vont à ravir : rien que ça, c’est un enchantement, en dépit de l’avis de certains pisse-vinaigre qui ont critiqué Keira, lui préférant sans doute des formes plus vulgaires avec de gros nibards…  Le film, tiré du roman de Tolstoï, nous raconte finalement une histoire de cul, qu’on peut aussi appeler une histoire d’amour, de toute façon c’est la même chose : la preuve, Anna Karénine aura un môme de son amant, ce qui montre clairement par où l’amour est passé, la peste soit de l’hypocrisie et de la langue de bois !…  L’histoire en bref : Anna Karénine, dans la Russie de 1880, est mariée à un ministre. Riche et belle, elle s’ennuie à Saint-Pétersbourg (traduction en français contemporain : elle est mal baisée…), lorsque, au cours d’un voyage à Moscou, elle croise sur le quai de la gare le regard de Vronski, un brillant officier évidemment (pas un bidasse de base, quelle horreur !)… Flash !... Et réciproque en plus ! Coup de foudre donc, lequel se transformera rapidement et inéluctablement en coup de foutre (à une lettre près c’est fatal !), comme ça arrive tout le temps, même entre un releveur de compteur ou un livreur de pizzas à domicile et sa cliente !... ou son client, y a pas de raison d’être homophobe de nos jours !...  Bien entendu, pour  éviter de se lasser de l’histoire amoureuse d’Anna Karénine, on a droit à une autre histoire d’amour-de cul- (rayer la mention inutile), celle de Levine, qui se voit rabroué par la belle pour laquelle il se consume, la dénommée Kitty, laquelle, vous l’avez deviné, se pâme à la seule vue de Vronski, celui là même qui s’explose avec Anna Karénine ! Quelle ratatouille ! Mais elle ne manque pas de piment, même si Moscou est loin d’Espelette. Le film dure deux heures, mais avec le petit minois de Keira Knightley sur l’écran, les minutes défilent si vite,  légères et envoûtantes ! Cent vingt minutes de pur bonheur !... En outre, la mise en scène révèle une surprise : le cinéaste a tourné en utilisant souvent un décor de vieux théâtre, qui donne à l’histoire une atmosphère intimiste et surannée, déconcertante au début, mais qui révèle toute son originalité, dans l’alternance avec d’autres scènes tournées dans des décors naturels : une approche étonnante, originale et intéressante… Toute l’aristocratie russe est scandalisée par la liaison d’Anna Karénine, mais Anna, dans sa quête éperdue du bonheur, fera face à la réprobation sociale, jusqu’au bout, jusqu’au drame final… Une fin qui m’a gâché le plaisir… Car faire mourir Keira Knightley, même pour de faux, ça devrait pas être permis !  Comme disent mes jeunes voisins de la Cité Balzac esc C Bâtiment 8 : Trop top, la meuf !...


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