• Yerres et Caillebotte - 4 avril 2003 -

     

     

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    YERRES et la propriété du peintre Caillebotte
    4 avril 2003<o:p></o:p>

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    Un peu de géographie :<o:p></o:p>

    Yerres est une commune de 24000 habitants (Les Yerrois), à 19 kms au sud de Paris par la Porte de Charenton ; elle est entourée de Villeneuve-Saint-Georges au nord, Montgeron et Brunoy au sud, Villecresnes à l’est et Crosne à l’ouest.  Arrosée par l’Yerres, petit affluent de la rive droite de la Seine, Yerres comporte un curieux promontoire, le Mont Griffon, qui culmine à 115 mètres d’altitude. Malgré une furieuse urbanisation qui a commencé dans les années 60, malgré un béton souvent trop envahissant, Yerres a cependant conservé ici et là le charme d’un petit village campagnard au bord de l’eau, souvenir du temps des ginguettes et des canotiers sur la rivière, souvenir aussi des résidences aristocratiques puis bourgeoises où de riches parisiens venaient goûter le repos, loin de la  bruyante et industrieuse capitale, dans cette petite villégiature de campagne, sur les bords de la rivière, à l’ombre des saules… <o:p></o:p>

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    Un peu d’histoire…<o:p></o:p>

    L’histoire du village de Yerres commence avec la construction, au confluent des deux rivières, l’Yerres et le Réveillon, de l’Abbaye Notre Dame d’Yerres, au 12ème siècle, entre 1120 et 1132. La construction a duré douze ans ; depuis lors, 44 abbesses  de l’ordre des Bénédictines ont dirigé l’abbaye jusqu’à la révolution Française de 1789. <o:p></o:p>

    En 1130, le premier seigneur laïc du lieu, Guillaume de Hierra, s’installa au château, dont il reste de nos jours les tours, place du 11 novembre.  Les abbesses et les seigneurs entrèrent très souvent en conflit, à propos des droits attachés à la justice, ou à propos des droits attachés aux moulins. D’interminables procès ont eu lieu sur ces sujets, pendant des siècles. Ici comme ailleurs, le territoire fut souvent dévasté par les guerres, par les famines, par les épidémies, et l’Abbaye, comme le château seigneurial, furent reconstruits à plusieurs reprises au cours du temps.<o:p></o:p>

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    Des hommes illustres : <o:p></o:p>

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    La famille Budé donna à Yerres plusieurs générations de seigneurs entre le 15è siècle et le 17ème siècle. Le célèbre helléniste Guillaume Budé, proche du roi François Ier, était le frère d’un des seigneurs ; mais il ne fut jamais lui-même seigneur d’Yerres, bien qu’il possédât une maison proche du château, où se trouve une fontaine qui inspira notamment Voltaire.<o:p></o:p>

    En 1642, le duc d’Angoulême, seigneur de Grosbois et d’Yerres, donna à des moines un grand terrain appelé « Les Camaldules », pour y édifier leur monastère. Ces moines suivaient la règle austère de Saint-Benoît, vivant dans des cellules étroites, cultivant un lopin de terre. Pour survivre, ils consentirent à recevoir des hôtes, souvent des personnages importants, tel le poète François Rakoczy, héros libérateur de la Hongrie.  Ce dernier fit retraite au monastère des Camaldules de Grosbois de 1715 à 1717, où il écrivit ses mémoires en français. Selon sa volonté, après sa mort son cœur fut déposé dans une urne en or pour y être gardé…<o:p></o:p>

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    Yerres, la ville de Caillebotte… <o:p></o:p>

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    Le peintre Gustave Caillebotte est né en 1848 à Paris. (Il meurt à Gennevilliers en 1894, à 46 ans) Son père, Martial Caillebotte, bourgeois et industriel prospère, achète en 1860 une propriété de 11 hectares à Yerres. La propriété appartenait auparavant au sieur Borel, industriel en faillite. Yerres est alors un lieu de villégiature très prisé. Les Caillebotte peuvent venir s’y reposer, en venant par le train en provenance de la Gare de Lyon. Arrivés à Yerres, un cocher les attend et les conduit en calèche jusqu’à la propriété. En 1860, Gustave Caillebotte a 12 ans et ne s’intéresse pas encore à la peinture. Dans la propriété de Yerres, Gustave s’adonne avec ses frères, Martial et René, à la baignade, à la pêche et au jardinage. Rien de plus facile, il n’a même pas besoin de quitter la maison, tout est sur place : la rivière longe la propriété, et, outre le grand jardin d’agrément à l’anglaise, avec ses pelouses, ses arbres, ses allées et ses massifs, il y a des « jardins d’utilité » : un potager, un « jardin fleuriste », et même une roseraie… <o:p></o:p>

    Ses débuts picturaux datent de 1870, il a alors 22 ans. En 1873, il entre à l’école des Beaux-Arts, où il est l’élève de Bonnat, qui est alors un maître officiel adulé, et dont le prestige est immense ; Caillebotte en gardera toujours la marque, en particulier dans une facture d’un réalisme appuyé. A la même époque, Caillebotte est introduit par Degas dans les milieux impressionnistes. Refusé au Salon de 1874, le jeune peintre - il a vingt-sept ans – accepte la proposition de Renoir de se joindre aux artistes rebelles lors de la 2è Exposition Impressionniste. Il y présente sept toiles : Raboteurs de parquet, Jeune homme jouant du piano,  Jeune homme à sa fenêtre, Déjeuner, Après déjeuner, et deux Jardin. Jusqu’à la vente de la propriété de Yerres en 1879, Gustave Caillebotte réalise ici environ 80 toiles, où il s’affirme en tant que peintre naturaliste et impressionniste. S’inspirant de la vie quotidienne (scènes de canotage, de jardinage…), Caillebotte travaille sur le motif et s’applique à reproduire les effets lumineux. Mais derrière son souci de transposer l’instant, se manifeste déjà son intérêt pour la perspective et le cadrage qui trouvera son aboutissement dans les toiles parisiennes. Bien des toiles de Caillebotte donnent l’impression d’une proximité extraordinaire entre le spectateur et les personnages ou le sujet de la toile. Si Caillebotte représente un canotier, nous « sommes dans la barque » ; cette impression résulte de l’emploi de techniques photographiques de cadrage. Peintre aisé par ses parents, Caillebotte possède en effet un appareil photographique et des plaques, matériel très coûteux à l’époque ; c’est de cette façon qu’il s’initie aux cadrages serrés. Les principaux tableaux de la période yerroise, Portraits à la campagne, Baigneurs, Bords de l’Yerre, Canotiers ramant sur l’Yerre, sont présentés aux expositions impressionnistes et suscitent des remarques assez vives. La critique s’étonne, notamment, des effets de cadrage et de perspective. Cette incompréhension n’empêche pas Caillebotte de poursuivre dans cette voie, les œuvres parisiennes marquant l’aboutissement de ces recherches. Au début, Zola, qui n’hésite pas à défendre les Impressionnistes contre les quolibets de la foule, se montre sévère avec Caillebotte, dont il dénonce le réalisme photographique, lors de la 2è Exposition Impressionniste en mai 1876 : «  M. Caillebotte a des Raboteurs de parquet, et un Jeune homme à sa fenêtre, d’un relief étonnant. Seulement, c’est de la peinture bien anti-artistique, une peinture propre, une glace, bourgeoise à force d’exactitude. Le décalque de la vérité, sans l’impression originale du peintre, est une pauvre chose. » Il ajoute, en juin 1876 : « Caillebotte a exposé les Raboteurs de parquet et un Jeune homme à sa fenêtre d’un relief étonnant. Seulement…la photographie de la réalité, lorsqu’elle n’est pas rehaussée par l’empreinte originale du talent artistique, est une chose pitoyable. »<o:p></o:p>

    Au-delà de ses qualités de jugement critique sur la peinture, il est probable que Zola, écrivain naturaliste attaché aux valeurs sociales, n’éprouve pas de sympathie particulière pour ce peintre aisé, fils de bourgeois, qu’est Gustave Caillebotte… Pourtant l’aisance matérielle de Gustave Caillebotte lui permet d’aider ses amis impressionnistes moins fortunés ; en 1875, lors d’une vente aux enchères à l’Hôtel Drouot, il achète 75  toiles de Renoir, Monet, Sisley, Morisot. Par ailleurs il financera lui-même un certain nombre d’expositions, et apportera  une aide matérielle à de nombreux peintres. Caillebotte meurt prématurément, à Gennevilliers en 1894, d’une congestion cérébrale, à l’âge de 46 ans. Il lègue par testament à l’Etat un grand nombre d’œuvres dont il précise les conditions de leur exposition ; mais l’Etat n’accepte que quelques œuvres, et rejette la presque totalité des toiles ! Le temps n’était pas encore venu de la renommée de l’impressionnisme. Ici comme ailleurs, en peinture comme en littérature, il faut donner du temps au temps…<o:p></o:p>

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    Pour retrouver l’esprit de Caillebotte …<o:p></o:p>

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    Pour qui veut se mettre un peu dans l’ambiance de l’époque de Caillebotte, il faut visiter la propriété Caillebotte à Yerres ; des visites y sont organisées (3 euros) ; le samedi et le dimanche, de 14 h à 18 heures, un salon de thé est ouvert. Outre le fait que Caillebotte a peint dans le parc de 11 hectares et au bord de l’Yerres nombre de toiles, la visite et la balade dans le parc donnent une idée de ce qu’était la vie d’une riche famille sous le Second Empire, entourée d’une nombreuse domesticité : cuisinières, jardiniers, fermiers, valets de pied…<o:p></o:p>

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    YERRES et la propriété du peintre Caillebotte                

                          Balade du 4 avril 2003<o:p></o:p>

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    Yerres, la ville de Caillebotte

     Un peu de géographie


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    Yerres est une commune de 24000 habitants (Les Yerrois), à 19 kms au sud de Paris par la Porte de Charenton ; elle est entourée de Villeneuve-Saint-Georges au nord, Montgeron et Brunoy au sud, Villecresnes à l’est et Crosne à l’ouest.  Arrosée par l’Yerres, petit affluent de la rive droite de la Seine, Yerres comporte un curieux promontoire, le Mont Griffon, qui culmine à 115 mètres d’altitude. Malgré une furieuse urbanisation qui a commencé dans les années 60, malgré un béton souvent trop envahissant, Yerres a cependant conservé ici et là le charme d’un petit village campagnard au bord de l’eau, souvenir du temps des ginguettes et des canotiers sur la rivière, souvenir aussi des résidences aristocratiques puis bourgeoises où de riches parisiens venaient goûter le repos, loin de la  bruyante et industrieuse capitale, dans cette petite villégiature de campagne, sur les bords de la rivière, à l’ombre des saules…

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    Un peu d’histoire…

    L’histoire du village de Yerres commence avec la construction, au confluent des deux rivières, l’Yerres et le Réveillon, de l’Abbaye Notre Dame d’Yerres, au 12ème siècle, entre 1120 et 1132. La construction a duré douze ans ; depuis lors, 44 abbesses  de l’ordre des Bénédictines ont dirigé l’abbaye jusqu’à la révolution Française de 1789. <o:p></o:p>

    En 1130, le premier seigneur laïc du lieu, Guillaume de Hierra, s’installa au château, dont il reste de nos jours les tours, place du 11 novembre.  Les abbesses et les seigneurs entrèrent très souvent en conflit, à propos des droits attachés à la justice, ou à propos des droits attachés aux moulins. D’interminables procès ont eu lieu sur ces sujets, pendant des siècles. Ici comme ailleurs, le territoire fut souvent dévasté par les guerres, par les famines, par les épidémies, et l’Abbaye, comme le château seigneurial, furent reconstruits à plusieurs reprises au cours du temps.<o:p></o:p><o:p></o:p><o:p>
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    La famille Budé donna à Yerres plusieurs générations de seigneurs entre le 15è siècle et le 17ème siècle. Le célèbre helléniste Guillaume Budé, proche du roi François Ier, était le frère d’un des seigneurs ; mais il ne fut jamais lui-même seigneur d’Yerres, bien qu’il possédât une maison proche du château, où se trouve une fontaine qui inspira notamment Voltaire.<o:p></o:p>

    En 1642, le duc d’Angoulême, seigneur de Grosbois et d’Yerres, donna à des moines un grand terrain appelé « Les Camaldules », pour y édifier leur monastère. Ces moines suivaient la règle austère de Saint-Benoît, vivant dans des cellules étroites, cultivant un lopin de terre. Pour survivre, ils consentirent à recevoir des hôtes, souvent des personnages importants, tel le poète François Rakoczy, héros libérateur de la Hongrie.  Ce dernier fit retraite au monastère des Camaldules de Grosbois de 1715 à 1717, où il écrivit ses mémoires en français. Selon sa volonté, après sa mort son cœur fut déposé dans une urne en or pour y être gardé…<o:p></o:p><o:p></o:p><o:p>
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     Le peintre Gustave Caillebotte est né en 1848 à Paris. (Il meurt à Gennevilliers en 1894, à 46 ans) Son père, Martial Caillebotte, bourgeois et industriel prospère, achète en 1860 une propriété de 11 hectares à Yerres. La propriété appartenait auparavant au sieur Borel, industriel en faillite. Yerres est alors un lieu de villégiature très prisé. Les Caillebotte peuvent venir s’y reposer, en venant par le train en provenance de la Gare de Lyon. Arrivés à Yerres, un cocher les attend et les conduit en calèche jusqu’à la propriété. En 1860, Gustave Caillebotte a 12 ans et ne s’intéresse pas encore à la peinture. Dans la propriété de Yerres, Gustave s’adonne avec ses frères, Martial et René, à la baignade, à la pêche et au jardinage. Rien de plus facile, il n’a même pas besoin de quitter la maison, tout est sur place : la rivière longe la propriété, et, outre le grand jardin d’agrément à l’anglaise, avec ses pelouses, ses arbres, ses allées et ses massifs, il y a des « jardins d’utilité » : un potager, un « jardin fleuriste », et même une roseraie…

     

     

    Ses débuts picturaux datent de 1870, il a alors 22 ans. En 1873, il entre à l’école des Beaux-Arts, où il est l’élève de Bonnat, qui est alors un maître officiel adulé, et dont le prestige est immense ; Caillebotte en gardera toujours la marque, en particulier dans une facture d’un réalisme appuyé. A la même époque, Caillebotte est introduit par Degas dans les milieux impressionnistes. Refusé au Salon de 1874, le jeune peintre - il a vingt-sept ans – accepte la proposition de Renoir de se joindre aux artistes rebelles lors de la 2è Exposition Impressionniste. Il y présente sept toiles : Raboteurs de parquet, Jeune homme jouant du pianoJeune homme à sa fenêtre, Déjeuner, Après déjeuner, et deux Jardin. Jusqu’à la vente de la propriété de Yerres en 1879, Gustave Caillebotte réalise ici environ 80 toiles, où il s’affirme en tant que peintre naturaliste et impressionniste. S’inspirant de la vie quotidienne (scènes de canotage, de jardinage…), Caillebotte travaille sur le motif et s’applique à reproduire les effets lumineux. Mais derrière son souci de transposer l’instant, se manifeste déjà son intérêt pour la perspective et le cadrage qui trouvera son aboutissement dans les toiles parisiennes. Bien des toiles de Caillebotte donnent l’impression d’une proximité extraordinaire entre le spectateur et les personnages ou le sujet de la toile. Si Caillebotte représente un canotier, nous « sommes dans la barque » ; cette impression résulte de l’emploi de techniques photographiques de cadrage. Peintre aisé par ses parents, Caillebotte possède en effet un appareil photographique et des plaques, matériel très coûteux à l’époque ; c’est de cette façon qu’il s’initie aux cadrages serrés. Les principaux tableaux de la période yerroise, Portraits à la campagne, Baigneurs, Bords de l’Yerre, Canotiers ramant sur l’Yerre, sont présentés aux expositions impressionnistes et suscitent des remarques assez vives. La critique s’étonne, notamment, des effets de cadrage et de perspective. Cette incompréhension n’empêche pas Caillebotte de poursuivre dans cette voie, les œuvres parisiennes marquant l’aboutissement de ces recherches. Au début, Zola, qui n’hésite pas à défendre les Impressionnistes contre les quolibets de la foule, se montre sévère avec Caillebotte, dont il dénonce le réalisme photographique, lors de la 2è Exposition Impressionniste en mai 1876 : «  M. Caillebotte a des Raboteurs de parquet, et un Jeune homme à sa fenêtre, d’un relief étonnant. Seulement, c’est de la peinture bien anti-artistique, une peinture propre, une glace, bourgeoise à force d’exactitude. Le décalque de la vérité, sans l’impression originale du peintre, est une pauvre chose. » Il ajoute, en juin 1876 : « Caillebotte a exposé les Raboteurs de parquet et un Jeune homme à sa fenêtre d’un relief étonnant. Seulement…la photographie de la réalité, lorsqu’elle n’est pas rehaussée par l’empreinte originale du talent artistique, est une chose pitoyable. »<o:p></o:p>

    Au-delà de ses qualités de jugement critique sur la peinture, il est probable que Zola, écrivain naturaliste attaché aux valeurs sociales, n’éprouve pas de sympathie particulière pour ce peintre aisé, fils de bourgeois, qu’est Gustave Caillebotte… Pourtant l’aisance matérielle de Gustave Caillebotte lui permet d’aider ses amis impressionnistes moins fortunés ; en 1875, lors d’une vente aux enchères à l’Hôtel Drouot, il achète 75  toiles de Renoir, Monet, Sisley, Morisot. Par ailleurs il financera lui-même un certain nombre d’expositions, et apportera  une aide matérielle à de nombreux peintres. Caillebotte meurt prématurément, à Gennevilliers en 1894, d’une congestion cérébrale, à l’âge de 46 ans.

    Il lègue par testament à l’Etat un grand nombre d’œuvres dont il précise les conditions de leur exposition ; mais l’Etat n’accepte que quelques œuvres, et rejette la presque totalité des toiles ! Le temps n’était pas encore venu de la renommée de l’impressionnisme. Ici comme ailleurs, en peinture comme en littérature, il faut donner du temps au temps…<o:p></o:p>

     

     

     

     

     

     

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    Pour retrouver l’esprit de Caillebotte …

    Pour qui veut se mettre un peu dans l’ambiance de l’époque de Caillebotte, il faut visiter la propriété Caillebotte à Yerres ; des visites y sont organisées ( 3 euros) ; le samedi et le dimanche, de 14 h à 18 heures, un salon de thé est ouvert. Outre le fait que Caillebotte a peint dans le parc de 11 hectares et au bord de l’Yerres nombre de toiles, la visite et la balade dans le parc donnent une idée de ce qu’était la vie d’une riche famille sous le Second Empire, entourée d’une nombreuse domesticité : cuisinières, jardiniers, fermiers, valets de pied…

     

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