• Les Racines du Mal, Maurice G. Dantec, 1995

    752 pages pour ce gros polar, ça en ait 500 de trop !J'explique. Le début de l'histoire est très prenant, presque addictif avec un suspense rondement mené autour du héros un dénommé Andréas Schaltzmann, un tueur en série, surnommé le Vampire de Vitry... On le voit massacrer quelques personnes, on assiste à l'enquête...  Informations, recoupements, doutes, , je vous passe les détails, mais sachez qu'à la page 180 il est arrêté et que,  quelques dizaines de pages plus loin, il se suicide.... Tout pourrait s'arrêter là et ce serait très bien... Mais hélas, Le Dantec nous inflige 400 pages de plus, faites de délires divers, en imaginant de terribles complots ourdis grâce aux progrès terrifiants de l'informatique, de l'intelligence artificielle et de la psychiatrie moderne. Le bouquins sombre alors dans un immonde jargon jargonnant, totalement incompréhensible, mélange de termes informatiques, de considérations fumeuses sur les neurosciences, les sciences cognitives et la science-fiction, avec l'intervention d'une super-machine informatique qui va permettre de mettre à jour un réseau criminel international aux pratiques abominables.... Tout cela est terriblement confus, lourdingue, chiant comme c'est pas possible.... Le roman s'achève en 2020, une année que ne connaîtra jamais l'auteur, décédé en 2016 d'une crise cardiaque, probablement d'origine tabagique (?), à l'âge de 57 ans.

     


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