• Les Chemins de la mer, par François Mauriac, 1939

    Ce roman de François Mauriac contient tous les ingrédients du Mauriac traditionnel, engoncé dans la religiosité des grenouilles de bénitier, l'hypocrisie des grandes familles, les tourments secrets mais violents des périnées enflammés mais incapables de s'assouvir ! Ici, le notaire, Oscar Révolou, engoncé dans sa notabilité, se suicide après avoir été ruiné par une drôlesse qui épongeait le notable en épongeant du même coup son portefeuille. Après ce drame, les familles se fissurent ! Mais l'argent ne perd pas le nord ! Léonie, héritière d'un empire financier, soutire des documents à son amie Lucienne, la femme du notaire, afin de sauver le fric qui peut l'être ! Autour, gravitent toutes sortes de personnages : Rose, "promise" à Robert, jusqu'à ce que ce dernier reprenne sa parole, car Rose s'est laissée aller et se néglige quelque peu... Rose se réfugie alors vers son amour pour son frère Denis, un amour fort presque incestueux, mais évidemment impossible, cependant que Landin, le clerc du notaire, homosexuel contrarié par les principes de l'époque, erre à la dérive... Julien meurt prématurément parce que Mauriac n'a pas su écrire quelque chose d'intéressant sur ce personnage... Bref on a ici du pur Mauriac, mais du Mauriac de seconde zone, de deuxième choix. Un histoire un peu confuse, qui ressemble à un brouillon radoteur qui nous ressasse pour la énième fois les tourments mêlés de l'argent roi et des culs contrariés, le tout confit à la sauce bordelaise, comme d'hab !


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