• Le Retour, par Robert Goddard, 1997

    Quand un bouquin dépasse les 250 pages, la littérature devient du délayage, les détails deviennent du pointillisme maniaque, les répétitions des redites ! Ce roman de 516 pages n'échappe pas, hélas, à cette règle empirique que j'ai forgée, issue de mon observation de lecteur sur plusieurs décennies..  Si encore le stylé était clair, l'histoire limpide, la progression rigoureuse ! Mais là, on a seulement une ratatouille épouvantable, autour d'une histoire de famille affreusement compliquée et qui ne présente aucun intérêt ! Des amours ratées, des fortunes douteuses, des amitiés brisées, des époux trompés, des jalousies, des racontars... on a ça tous les jours autour de soi, dans son entourage, dans son quartier, dans sa vie même parfois et celle de ses proches ! Pas la peine dès lors de se plonger dans un livre qui vous emmerde, chapitre après chapitre, avec toutes ces avanies et ces tristes vicissitudes qui font la vie humaine dans sa banalité incontournable, presque fatale !.. J'ai tenu 138 pages quand même, cramponné au bouquin, crispé sur les pages, espérant une éclaircie, une lueur d'intérêt, un peu de  suspense!... Rien ! Je jette l'éponge ! Pas la force de tourner une page de plus... La vie est trop courte pour s'emmerder à lire un pareil fatras ! Je zappe !.. Mais bon, ne vous fiez pas forcément à moi ! Vous avez le droit de vous délecter de ce roman : il y a des lecteurs qui aiment la ratatouille, et c'est leur droit !


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