• Le Maître des illusions, roman, par Donna Tartt, 1992

    Ce roman est un pavé logomachique bien lourd de 789 pages. L'histoire qu'il raconte est assez pitoyable : un jeune étudiant, Richard, se trouve intégré dans un petit groupe d'étudiants férus de grec ancien, sous la férule académique de Julian, un vieux professeur original... A partir de là, on pourrait s'attendre à quelque chose de vibrant, de passionnant... Patatras ! On sa casse la gueule en suivant les saoûleries incessantes de cette bande d'étudiants tous plus ou moins friqués, pour lesquels les études supérieures ne sont qu'une parenthése frivole et conne avant d'intégrer une brillante carrière grâce au piston et aux relations de papa ou de tonton ! Bien entendu, à chaque page ou presque on retrouve les mots "scotch" et "cigarette"... Et comme il se doit,, aucun de cette bande de branquignols ne travaille pour financer ses études ! On s'enivre de scotch, de clopes et de grec, au point qu'ils en arrivent à tuer un homme. Mais ce n'est pas si grave : ce n'est qu'un pauvre type, dont la vie vaut sans doute beaucoup moins que celle de ces petits cons désoeuvrés ! Et pour continuer dans cette voie, ils en viennent à tuer l'un d'entre eux, qu'ils soupçonnent de vouloir les dénoncer tous... Le roman continue ainsi, cahin-caha, entre les vagues remords, les embrouilles diverses, les saoûleries incessantes  et un clopage complètement démentiel !.... En lisant les états d'âme de ces cons diplômés, on a une envie folle de leur mettre des baffes et de les envoyer bosser un peu chez Leroy-Merlin pour leur apprendre ce qu'est la vraie vie... J'ai pourtant éprouvé un moment de vif plaisir à la lecture de ce livre : quand j'ai vu le mot FIN !


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