• Futuroscope - juillet 2001

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                                                 AU FUTUROSCOPE<o:p></o:p>

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                                        Vendredi 6 et samedi 7 juillet 2001<o:p></o:p>

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    Avant/ Après…C’est ce qu’on peut lire sur nombre de publicités pour montrer l’efficacité d’un produit…J’ai envie de faire la même chose à propos du Futuroscope, pour mesurer sur moi-même l’effet produit par ce site à la fois poitevin et incontournable…Avant d’y être allé, j’ai rédigé ce qui suit, pour exprimer mon opinion sincère, c’est la première partie intitulée « avant »…La deuxième partie, intitulée : « après » sera, évidemment, rédigé après la visite…<o:p></o:p>

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    Première partie : Avant <o:p></o:p>

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    Je l’avoue sans détour, je n’éprouve, a priori, aucun enthousiasme particulier à l’égard du Futuroscope de Poitiers. J’ai beau passer au large chaque fois que nous descendons à Biarritz par le train ou en voiture, ses bâtiments de verre, de béton et d’acier, et sa grande sphère, visible à des kilomètres alentour, n’exerce sur moi aucune fascination. J’ai cru comprendre que le site est dédié à l’image sous toutes ses formes, et même si je sais que nous vivons désormais la civilisation de l’image, je me dis que ce temple de la virtualité ne saurait rivaliser avec la beauté du monde qui nous entoure…Quand bien même on me montrerait les plus belles roses sur écran géant, celles de mon jardin m’offrent davantage, dans leur réalité modeste… Car moi, simple Terrien bien sédentaire, moi qui ne suis blasé en rien, moi qui n’ai pas parcouru en tous sens les longitudes du monde, moi qui suis ébloui par la lumière d’un coquelicot le long d’une voie ferrée, par la lisière ondoyante et blonde d’un champ de blé, moi qui me surprends à rêver devant une abeille qui butine une fleur, moi qui suis fasciné par la profondeur étoilée d’un ciel d’été quand l’herbe bruisse du chant des grillons, j’ai bien du mal à quitter cette beauté omniprésente et gratuite qui nous entoure, pour me ruer vers ce temple de l’image virtuelle ! D’autant plus que le prix d’entrée, lui, est loin d’être virtuel !…Oui, que devient au Futuroscope le parfum des roses, le souffle odorant des champs de lavande, l’ombre sucrée qu’on respire à l’ombre des tilleuls dans les derniers jours de juin ?…A toutes ces questions je n’ai pas de réponse, et c’est pour cela qu’il faut tout de même que je n’en reste pas à mon opinion « avant »…Je sais aussi que tout ce qui est nouveau semble suspect, ou inutile ; et qu’on a tendance à se réfugier du côté du « bon vieux temps » où tout était mieux, bien sûr…Alors, si j’y allais, finalement, au Futuroscope ? A vrai dire, ce n’est pas moi qui ai fait le premier pas, mais Cricri. C’est elle qui a acheté les billets en cachette,  pour me faire ce beau cadeau, à l’occasion de mon départ en retraite ! Et c’est ainsi que, le vendredi 6 juillet, après une petite semaine à Biarritz, nous prenons le TGV pour Poitiers…En route pour le Futuroscope !  <o:p></o:p>

    Deuxième partie : « Après » <o:p></o:p>

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    Maintenant, le train roule vers Paris, à travers l’immense blondeur des céréales, plaine monotone d’où n’émerge, de loin en loin, que le relief dérisoire et paisible d’un clocher pointu…C’est le moment d’écrire ce second chapitre intitulé « Après », puisque ça y est, j’ai visité enfin le Futuroscope de Poitiers ! Une visite qui fut d’ailleurs très arrosée par d’abondantes et interminables averses, accompagnées souvent par de fortes rafales de vent ! <o:p></o:p>

    Globalement, je dirai que mon opinion n’est pas très différente de celle que j’avais avant, mais avec tout de même quelques nuances…Pendant les deux jours de notre séjour, nous avons eu le temps de voir toutes les attractions, tous les spectacles, en sorte que, pour en faire une rapide synthèse, je dirai qu’il y a au Futuroscope deux types d’attractions :<o:p></o:p>

    -         Les films<o:p></o:p>

    -         Les simulations<o:p></o:p>

    Les films sont essentiellement des documentaires à vocation pédagogique et un tantinet moralisatrice : la conquête de l’Everest et la nécessité de se dépasser dans un courage sans faille !, la vie sous-marine de nos amis les poissons…et la mer qu’il faut protéger, la grande migration des papillons américains, dans l’émerveillement de la Nature, avec aussi des phoques sur la banquise…Tout ça est plat, mièvre, chiant comme une soirée thématique d’Arte, d’ailleurs Cricri s’est endormie pendant une séance sur le monde merveilleux des océans !<o:p></o:p>

    Cette première série de spectacles est nulle, et on se demande avec amertume pourquoi on a payé si cher pour voir de telles conneries…<o:p></o:p>

    Heureusement, il y a le reste : les simulations. Là, on a enfin quelques émotions, après celle, violente, qu’on éprouve en payant son billet ! On se retrouve attaché à un siège qui est agité de mouvements plus ou moins violents, plus ou moins brutaux accompagnant les images projetées…Ainsi, on a vraiment l’illusion d’être dans un Grand Huit, ou sur un circuit automobile ! C’est fascinant comme sensation, mais hélas, c’est très court, chaque simulation ne durant que quatre ou cinq minutes…<o:p></o:p>

    Je résume mon opinion « après » : La partie « images » ne tient pas ses promesses, elle est fade ; mais les simulations sont vraiment bien faites, pour un prix cependant trop élevé selon moi…<o:p></o:p>

    Mais voici le détail de nos deux journées :<o:p></o:p>

    Arrivée à Poitiers vers midi. On prend un car qui nous conduit au Futuroscope ; c’est assez loin. On descend au Palais des Congrès….fatale erreur, car on est très loin du site…Et avec nos valises à bout de bras, c’est crevant, et démoralisant ; en outre, ici, rien n’est fait pour les piétons, la bagnole est reine ! On a également du mal à trouver notre hôtel, le bien nommé « hôtel du Futuroscope »…Mais on y arrive ! On mange, copieusement au restaurant du lac, dans le parc du Futuroscope…Le soleil est de la partie , on voudrait manger dehors...mais quelques gouttes de pluie en décident autrement…<o:p></o:p>

    Et puis, on attaque les attractions : on les a toutes faites, selon le dépliant ci-joint.<o:p></o:p>

    Nos préférées : n° 7 : Astratour (les montagnes russes… on se cramponne !)<o:p></o:p>

    n° 8 : un voyage plein de secousses dans la Vienne, à la suite d’un jeune fiancé qui a raté la gare de Poitiers et qui risque de manquer son mariage !<o:p></o:p>

    n° 12 : Superstition, simulation de train fantôme<o:p></o:p>

    n° 18 : Images studio : un beau musée des trucages au cinéma, un peu sommaire et superficiel…<o:p></o:p>

    n° 3 : le lac aux images : spectacle sur le lac ; on l’a vu samedi, à 22 heures, trempés, blottis sous notre parapluie trop petit !... Ca se laisse regarder, mais c’est un peu benêt !<o:p></o:p>

    n° 14 : Pavillon du Futuroscope : intéressant jeu de dégustation, avec une machine génératrice d’odeurs…<o:p></o:p>

    Les moins intéressantes : <o:p></o:p>

    n° 4 : Couleurs Brésil , bof, le carnaval de Rio…<o:p></o:p>

    n° 19 : Océan oasis : si passionnant que Cricri s’est endormie devant les fonds sous marins !<o:p></o:p>

    n° 20 : T-Rex : des tyrannosaures qui puent le carton-pâte !<o:p></o:p>

    n° 9 : le Tapis magique : on s’emmerde avec ces papillons qui copulent par millions !<o:p></o:p>

    n° 6 : Cyberworld : une sorte de Laracroft siliconée vit des aventures à la con dans un ordinateur : pour jeunes cons analphabètes en terminale…<o:p></o:p>

    Samedi soir, c’était le déluge quand on est sorti d’une attraction pour rejoindre notre restaurant… On s’est égarés sous la pluie, on a fini par arriver à plus de 21 h au restaurant, trempés jusque dans les chaussettes ! Mais on a bien dîné, avec un kir pour commencer et un café pour finir, pour encadrer un menu copieux et soigné… Après le repas, on est allés voir le spectacle sur le lac, des images de synthèse… mouais !…<o:p></o:p>

    L’hôtel du Futuroscope n’a qu’une étoile, mais il est moderne, propre, silencieux… Impeccable…<o:p></o:p>

    Conclusion : Je ne regrette pas d’être venu, surtout parce que ma femme m’a fait ce cadeau avec tout son cœur… et ça, ça vaut vraiment le détour !<o:p></o:p>

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