• Fin de siècle, roman par Jean-Edern Hallier, 1980

    Le 13 août 1979, un avion  de médicaments d'urgence, en provenance d'Irlande, entre en collision sur l'aéroport de Bangkok,  avec un jumbo-jet de trois cents réfugiés vietnamiens en partance our l'Europe. Tous périssent carbonisés. A partir de ce drame, seule évocation intéressante et prétexte de ce livre, l'auteur dérape lourdement et nous emmerde pendant 350 pages avec un salmigondis particulièrement confus, une ratatouille indigne de la littérature, où il mélange des souvenirs d'enfance, détaillant à l'infini ses branlettes nocturnes qui amidonnaient grave les draps... vous m'expliquerez le rapport qu'il y a entre ces giclées de foutre et le sort des passagers carbonisés !.. Puis, voici que naît une histoire d'amour, car il faut toujours mettre du cul dans un livre si on veut être lu ! Là, on ne peut pas le reprocher à l'auteur, ce sont les lecteurs qui ont envie de se pourlécher en reniflant de l'entrejambes !... Mais il y a façon et façon de parler de cul  ! Ici, Jean-Edern Hallier ne passe pas par la case romantique, et ne nous entraîne pas sur la Carte du Tendre ! En nous parlant de son amour pour Lisa, il va direct au cul, oui, le rectum de Lisa, dans lequel il enfourne une main gloutonne, empoigne ses merdes à pleins doigts, tandis qu'elle, en râlant sous l'orgasme, lui chie copieusement dessus !!! ... Après cette anecdote merdique, on revient à de la ratatouille gueularde, qui dénonce la décadence de notre époque : tout fout le camp mon brave monsieur....  Et voici que de nouvelles crottes sortent  du gros intestin de Lisa, tandis que la main d'un lépreux lui fouille la chatte jusqu'au trognon ! Non, je n'invente rien... Attention, je ne suis pas un coincé de la sexualité ! Ce qui me hérisse dans ce livre, c'est la gratuité des propos et la dégueulasserie décrite. Ah! quand la provoc tient lieu de talent, on en arrive là !... Oui, ça ose s'appeler roman, ça a trouvé un éditeur, ça s'est vendu !  Pire : je l'ai lu ! Mais je ne suis pas près de recommencer ! Et maintenant, sans plus attendre, je vais balancer ce bouquin aux senteurs de raie culière dans la poubelle, au milieu des autres ordures où il a pleinement sa place... Mais je ne veux pas vous en dégoûter pour autant : si vous aimez les rognons et les tripes, si votre langue s'émoustille aux senteurs de pisse et aux relents de merde, lisez "Fin de siècle" !... Mais tout de même : c'est triste de voir qu'un homme comme Jean-Edern Hallier, qui était tout sauf un imbécile, et dont l'impertinence ne manquait ni de sel ni de courage, se soit laissé aller à cette sous-littérature,  où on lit entre autres cette phrase sublime "la chiasse c'est la vie" !!!


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