• Amazonia – film tarte pour fin d’année idiote –2013

     

    La fin de l’année approche, avec l’incontournable fête de Noël ! Avant, on célébrait une naissance pieuse, celle de Jésus. Vérité ou légende, qu’importe, la fête était prétexte à des réunions chaleureuses, et les enfants étaient heureux de recevoir une belle orange au pied d’un sapin décoré de vraies bougies dont l’odeur se mêlait à celle de la résine. Mais de nos jours, Noel est la course aux conneries, du sapin en plastoque aux cadeaux imbéciles et ruineux à toute sa smalah, alors qu’on peinerait à sortir un euro pour un vrai miséreux ! Peuvent bien crever, les autres ! Le cinéma, lui, est partie prenante dans  la course à la connerie bêtifiante. Le plus bel exemple en est Amazonia, une foutaise cent pour cent nullarde, vague histoire d’un petit singe domestique transporté dans un avion qui s’écrase, comme par hasard, dans la forêt amazonienne ! Et, toujours comme par hasard, le petit singe a parfaitement survécu au crash : pas une égratignure, même pas mal !  A partir de là on commence à s’emmerder grave !  Imaginez des plans interminables où l’on voit un singe courir sur une branche, de gauche à droite... et puis la même chose, mais il court de droite à gauche... la même chose encore mais cette fois de bas en haut pour escalader un tronc... Puis il en redescend, nouvelle image emmerdante ! Bien entendu notre petit héros simiesque va rencontrer plein de bêtes sauvages : autres singes, un tatou, des crocodiles, des fourmis rouges, un paresseux, appelé aussi « ai » pour ceux qui font des mots croisés.... Et ça continue comme ça jusqu’au mot fin, que l’on salue d’un immense soupir de soulagement ! Dans la salle où je suis allé le voir à Vitry, j’ai vu une personne partir avec son môme avant la fin !  Ce film est une interminable suite d’images sans un seul mot de commentaires ou d’explications : on n’apprend rien, absolument rien : pas un mot pour citer les noms des animaux qu’on découvre ! Franchement, il vaut cent fois mieux regarder la chaîne Ushuaïa, infiniment plus belle et plus enrichissante. Amazonia est un navet bêtifiant pour cancres. C’est mièvre, c’est long, c’est chiant et interminable. Pitié pour vos mouflets, ne les emmenez pas voir cette Amazonia, ce serait les punir grave. Aimez vos enfants, épargnez-leur cette nullité. A moins  que le quotient intellectuel que vous leur avez légué soit inférieur à 30, auquel cas, ils pourront regarder stupidement les images en suçant leur pouce, en attendant de grandir et de faire la même chose plus tard, tout aussi bêtement, le cul dans le canapé en bois de cageot de chez Ikéconfo, béats devant TF1.


    votre commentaire
  • La Dame de trèfle – film de Jérôme Bonnell – 2010

    Acteurs : Malik Zidi, Florence Loiret-caille, Jean-Pierre Darroussin

    affiche-la-dame-de-trefle

    La dame de trèfle, c’est le type même du petit polar médiocre. On sent d’emblée que la réalisateur manque de souffle (il fume trop, sans doute)... Il n’a pas grand-chose à dire, ou bien, faute de talent, il ne parvient pas à dire ce que pourtant il voudrait exprimer. L’histoire est la suivante : Aurélien et Argine, un frère et sa sœur, vivent ensemble... mais non, c’est pas le mariage pour tous entre le frère et la sœur !... Le frangin est une petite crapule au jour le jour, qui vole du cuivre et autres métaux : c’est tout ce qu’on a à montrer aux spectateurs ! Alors qu’on devrait foutre une bonne raclée républicaine aux salopards qui volent des métaux, en particulier le cuivre des caténaires de la SNCF ! Au passage, remarquons aussi que le réalisateur a voulu montrer qu’il avait beaucoup d’imagination, en appelant le film La Dame de trèfle ! Pas compris ? Pourtant, je vous ai dit plus haut que la sœur s’appelle Argine ! Eh bien Argine, c’est le nom de la dame de trèfle des jeux de cartes !....Ha ! ha ! ha ! quel talent, hein !... La suite du film est une pitoyable escalade de la violence qui commence avec l’arrivée d’un complice qui demande sa part... La frangine Argine, elle entrave que couic à tout ce trafic, mais peu à peu, elle va découvrir le sordide de l’histoire, une histoire pourtant sans suspense, sans émotion... On s’emmerde ferme dans son fauteuil de cinéma, et c’est pas mieux si on se vautre chez soi dans le canapé Ikéa : c’est aussi chiant !... Pour meubler un peu, le réalisateur réalise de longs plans sans intérêt aucun, des travellings inutiles, longuets et ennuyeux... On a l’impression d’un truc qui se traîne, qui n’en finit pas de se dérouler... On attend qu’enfin ça fasse pschitt ! Mais non ! Rien ne se passe, malgré le talent de Jean-Pierre Darroussin, qui fait ce qu’il peut, c’est-à-dire peu, devant un scénario aussi creux. Et bien entendu, dans ce film, la clope est encore présente plus qu’à son tour... et on fait ainsi, une fois de plus, de la pub pour le cancer du poumon ! Scandaleux, mais regardez bien tous les films qui sortent : un festival de clopes, souvent dès le générique, et pratiquement toujours dans la bande annonce ! Et personne ne moufte !!! Que dirait pourtant le populo si dans chaque film on montrait des acteurs mangeant des OGM ???... ça gueulerait, c’est moi qui vous le dis ! Pourtant les OGM ne tuent personne !... La clope, si ! 73 000 morts chaque année en France, une hécatombe ! Revenons au film, juste pour conclure : il est nul.


    votre commentaire
  •  

    Grand Central, grand navet cinéma, 2013

    Acteurs :Tahar RahimLéa SeydouxOlivier Gourmet

    20534616_20130702111026946

    En dépit des critiques favorables de la grande presse, où on se cire les pompes à charge de revanche, moi je proclame que Grand Central est un torchon cinématographique d’une rare nullité. Il faut dire que la réalisatrice, Rebecca Zlotowski, nous avait déjà emmerdés grave en 2011 avec son film Belle-Epine, son premier long-ratage !  Elle récidive ici, avec une idée qui n’est même pas originale, puisqu’elle est allée piocher le scénario dans le très bon livre d’Elisabeth Fihol : La Centrale, publié en 2010 et qui n’a pas eu le succès qu’il méritait. Dans ce livre, il y avait toute l’histoire, prenante et grave, de ces hommes dont EDF ne veut ni dans ses effectifs ni dans son statut ni dans ses retraités, mais qu’elle veut bien employer pour faire le sale boulot, au cœur des centrales nucléaires. Ces hommes parcourent la France entière, de centrale nucléaire en centrale nucléaire, dormant dans des campings. Ils travaillent dans les zones les plus dangereuses des centrales, celles où la radioactivité  est à un niveau mortel... Ces hommes de l’ombre et du danger, nous leur devons pourtant la lumière... Beau document social et terrible témoignage documentaire que le livre La Centrale... Hélas, notre réalisatrice a transformé ce petit bijou d’écriture sensible, en un torchon mal ficelé, avec d’épouvantables longueurs,  des tonnes de scènes maladroites, sans intérêt, décousues... On sent la cinéaste qui merde sur son sujet, comme le ferait une étudiante de première année. Mais ce qui est acceptable pour une étudiante ne l’est pas chez une cinéaste qui vend son produit dans les salles ! Pour ne rien arranger, la réalisatrice a rajouté dans le film, stupidement baptisé Grand Central (nom masculin qui évoque pour moi le téléphone !...), une histoire de cul invraisemblable et pitoyable entre un ouvrier et Léa Seydoux, qui n’est pas montrée ici sous son meilleur jour. Léa Seydoux était beaucoup mieux mise en valeur dans le beau film « Lourdes » où pourtant elle était habillée. Ce n’est pas le cas ici, où elle s’exhibe en permanence en short à faire démissionner un séminariste, et on la voit même allongée sur le dos, totalement nue, découvrant alors qu’elle n’est pas mieux foutue (pas plus mal non plus faut pas exagérer !) que plein d’autres filles de son âge dont je ne citerai pas les noms pour m’éviter plein d’ennuis... Et franchement, je me serais volontiers passé de la pilosité intempestive et inesthétique de sa  foufoune sur grand écran !... C’est de l’exhibition idiote, sauf pour les amateurs de balais-brosses, et il y en a sûrement même s’ils ne s’en vantent pas ! Pauvre Léa Seydoux qui vaut mieux que ça !... Mais le cul, ça paye ! La preuve, il paraît que Léa Seydoux se retrouve en photo ces temps-ci, et pas toujours habillée pour l’hiver, dans plein de magazines ! En tout cas, je n’ai qu’un conseil à vous donner : fuyez Grand Central, qui n’est qu’un malencontreux brouillon raté, et  gardez vos euros pour d’autres films.  Un détail encore : j’ai compté... 23 clopes allumées tout au long du film, plus une clope électronique ! La réalisatrice, déjà nulle, aggrave donc son cas en faisant de la pub pour le cancer du poumon ! Scandaleux !... Heureusement, je n’ai pas payé ma place, grâce à la générosité du maire de Vitry, qui offre à tous les seniors une carte pour voir gratuitement douze films dans l’année ! Merci m’sieur le maire !


    1 commentaire
  • Liberté – film de Tony Gatlif - 2010

    Acteurs : Marc Lavoine, Marie-Josée Croze, James Thierrée

    liberte

    Ce film nous transporte dans un petit village de province pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945, je le précise pour les perdreaux de l’année, blancs-becs et autres freluquets qui ignorent les dates de l’Histoire). Et pour une fois, dans ce film on n’est pas abreuvés jusqu’à la nausée de shoah, de juifs raflés et déportés en Allemagne, ou de vaillants résistants communistes, souvent collabos de 1940 à 1941... et subitement devenus valeureux patriotes en 1941, quand la Russie et l’Allemagne rompent leur alliance ! C’est rigolo de voir comment l’enthousiasme peut changer de camp et de visage d’un jour à l’autre, au gré d’un opportunisme égoïste et de circonstance !… Refermons cette parenthèse sur la versatilité des hommes, tristes moutons de Panurge,  et revenons à Liberté. Ce film nous parle donc d’une autre communauté, celle de Tsiganes, pourchassés autant par les Français que par les Allemands et que l’on néglige le plus souvent d’évoquer, comme si certaines victimes avaient moins que d’autres droit à la commisération  et au souvenir… Le devoir de mémoire, c’est quand ça arrange !... Bref, ici,  on voit un vétérinaire, Théodore (Marc Lavoine) qui recueille un petit garçon  de neuf ans, P’tit Claude, dont les parents ont disparu… Or voici que des tsiganes viennent installer dans leur roulotte sur un terrain du coin. L’institutrice, évidemment au grand cœur (sinon y aurait pas de film !) se démène pour que les enfants des Tsiganes fréquentent l’école, et accèdent aux bienfaits de l’instruction, tout ça, et bla bla bla etc… De son côté, P’tit Claude se prend d’amitié pour un des Tsiganes… Et tandis que l’institutrice scolarise les enfants, les gendarmes pourchassent les Tsiganes, qui n’ont plus le droit de circuler. Théodore trouve la parade : il cède un terrain aux Tsiganes, qui deviennent alors sédentaires et ne peuvent plus être légalement poursuivis… Seulement, le petit garçon est de plus en plus fasciné par la vie errante de ces hommes, qui symbolise la liberté… Et eux, les Tsiganes, la sédentarité, ce n’est pas leur truc : ils reprendront leur cheminement le long des routes et des chemins. Et le petit garçon va les suivre… Mais la pression de la police de Vichy s’accentue… La liberté est-elle encore possible ?...  Excellent film, qui a le mérite, pour une fois,  il faut le redire, de nous parler de la souffrance de gens qui n’étaient ni juifs ni communistes, ni résistants… et qui pourtant souffraient tout autant… Car en dépit de la pression médiatique, il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête, ni d’être juif ou communiste pour être victime des nazis. Liberté, un film à voir, ou à revoir.


    votre commentaire
  • Blow, film de Ted Demme – 2001 -

    Acteurs : Johnny DeppPenélope CruzFranka Potente

    Film typiquement amerloque. Et pour céder à la mode actuelle, le film est tiré d’une histoire vraie, autrement dit tout est faux, puisque, bien entendu on ajoute pleins de trucs invraisemblables à la réalité, juste pour faire joli ou pour émouvoir le populo. Nous sommes donc ici dans les années soixante. George Jung (Johnny Depp), un Américain moyen, se souvient de son enfance. Petit garçon, il a vu son père, un plombier travailleur et honnête, se débattre dans le perpétuel manque d’argent, et il a été le témoin des fréquentes disputes de ses parents... Lui, plus grand, il vivra autrement, il ne manquera pas d’argent. Sur la côte Ouest, le commerce des stupéfiants connaît alors un véritable essor. C'est dans ce contexte que George Jung, devenu un jeune adulte, se rend en Californie.  La marijuana étant lucrative et facile à revendre, il met sur pied le premier réseau californien de drogues douces. La soif de richesse le gagne rapidement, mais  il est arrêté et mis en prison.Or, derrière les barreaux, il fait la connaissance de Diego Delgado, un détenu  en contact avec d'importants trafiquants colombiens. A la sortie de la prison, Diego présente Jung à Pablo Escobar, un caïd de la cocaïne. Dans le même temps, Jung rencontre une jeune femme, Mirtha (Penelope Cruz) et tombe amoureux. Dès lors, cet amour va permettre au cinéaste de nous mettre de la ratatouille à l’eau de rose dans le trafic de drogue. Car George Jung, devenu trafiquant de haute volée, devient en même temps papa. Et bien entendu, le moment viendra où les affaires vont merder et où Jung va être jeté pour longtemps en prison : c’est le côté leçon de morale du film amerloque. Et en même temps, pour faire chialer Margot, on va nous montrer un truand qui prend soudain conscience que son trésor le plus cher, c’était sa fille, qu’il a perdue ! Et re-leçon de morale du truand repenti sur le tard et découvrant soudain la valeur inestimable de sa fi-fille adorée !... Mais avec les bons acteurs que sont Johnny Depp et Pénélope Cruz, cette purée sirupeuse passe bien, d’autant  plus que la violence n’est pas excessive, les jets d’hémoglobine assez  rares, tandis qu’un ton presque léger et badin parcourt ce film du début à la fin, comme un souffle, et ça tombe bien, puisque le film a pour titre Blow...


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique