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  • Supercondriaque, film de Dany Boon, 2014

    Acteurs : Dany Boon, Kad Mérad, Alice Pol, Jean-Yves Bertheloot.

    Ce film navrant et pitoyable se voudrait plein d’humour. Il est en fait empli de pitreries imbéciles, de grimaces idiotes et forcées, de situations stupides et profondément bêtes. L’histoire est celle d’un individu terrorisé par la phobie des microbes. Caricatural et sans talent, ce film  a comme seul intérêt de nous montrerAlice Pol, une actrice qui joue bien son rôle, sans parvenir à sauver ce ratage. Pour résumer ce film, il suffit tout simplement de ré-écrire son titre, en changeant juste un peu l’ordre des syllabes :

    « DRIAQUE : SUPERCON » !!!


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  • L’amour est un crime parfait –film connard 2014                              

     

    J’ai longtemps cherché un terme plus convenable pour ce film des frères Larrieu, mais je n’en vois pas d’autre : film connard, et je peux même ajouter film salopard, qui n’est qu’une vibrante et odieuse promotion de la clope et du cancer du poumon ! Mathieur Amalric fume du début à la fin du film, sans la moindre nécessité ! Que ça le fasse crever, ça le regarde, c’est son affaire personnelle et ça libérera plus vite une place pour un autre acteur. Car les cimetières sont pleins de gens irremplaçables... On n’imaginerait pas qu’en France, un réalisateur fasse bouffer à ses acteurs du plomb, de l’amiante, et toutes ces saloperies qui font défiler le populo de la Bastille à Nation... Hélas, contre la clope et ses 73 000 morts chaque année en France, personne ne défile ! On devrait modifier la législation et poursuivre en justice les réalisateurs comme les Larrieu, et les acteurs comme Amalric qui mettent en danger la vie des jeunes par l’exemple négatif et pitoyable qu’ils donnent  à travers la clope ! Liberté d’expression ???... Liberté d’expression mon cul ! Une liberté qui tue doit être supprimée.... Faites comme moi, boycottez ce film, n’allez pas le voir, ne laissez pas les toxicos pourrir vos enfants ! Et dire que les critiques font toute une histoire parce que, dans le film on évoque l’inceste ! Ô horreur, on frémit chez les chochottes ! Mais la clope, non... pas de frémissement d’horreur ! Changeons cela, disons, tous ensemble, merde aux Larrieu, Amalric et autres promoteurs du cancer du poumon à longueur de films... Boycottons ce film de merde bourré de nicotine et de goudrons cancérigènes ! Ce film qui impose la clope au spectateur, lequel ne peut même pas répondre ! Elle est où la liberté d’expression dont se gargarise le cinéma français ? Réservée aux « artistes » ? interdite aux spectateurs ?... Scandaleux !


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  • Suzanne, film français de Katell Quillévéré, 2013

     

    Acteurs :      Sara Forestier, François Damiens, Adèle Haenel

     

    Ah nom de Dieu, l’infâme navet, l’ignoble torchon cinématographique ! A vrai dire, je m’en doutais, rien qu’à entendre l’histoire à la con complaisamment narrée par la télé et les médias, avec force louanges ! Mais j’y suis allé car j’aime bien Sara Forestier. Hélas, elle n’a pas suffi à créer l’enthousiasme. D’abord le décor est misérabiliste : un intérieur moche, mal tenu, bordélique, les pieds sur le canapé sans enlever ses pompes, vaisselle qui traîne, bref un appart comme celui par exemple de votre belle-soeur  ou de votre voisin de palier : meubles pauvres, ménage pas fait, literie douteuse... Là-dedans des loosers de base, genre peu d’intelligence, Ricard, potes et clopes... là encore, comme vos voisins, pas la peine de venir au ciné pour voir ça ! Quant à l’histoire, elle ne montre que la pitoyable errance d’une bonne femme, emportée comme une chienne en rut par les pulsions génitales qui lui travaillent le périnée. Déjà en cloque et mère encore ado, là voilà qui devient dingue d’un mec, pour qui elle va tout quitter, son père, sa sœur, et même son mouflet. Elle va même finir en taule !... Assez pitoyable spectacle de cette addiction au cul ! Elle aurait pu avoir la sagesse d’user de boules de geisha ou d’un canard vibreur pour apaiser les excès de ses ardeurs...  Mais non, elle se laisse emporter comme une bête ! Pas de quoi être fier de la nature humaine... Et après on viendra nous faire de grands discours sur la liberté !... Le pauvre mouflet abandonné est remis à une famille d’accueil. Car les enfants sont faits pour ça : subir les interminables conneries de leurs géniteurs, sans recours, malgré les grands mots de la Charte des Droits de l’Enfant de 1989 !  Et la mère, comme tous les humains de cette sorte... pleurniche chaque fois que le malheur s’abat, plutôt que de se conduire de manière responsable et intelligente pour en éviter la survenance !  En outre, ce film  est affligé d’inutiles et pesantes longueurs. Le début est d’un vide insupportable, il ne se passe rien d’intéressant : juste ces petites vies merdiques comme on en voit plein dans son entourage  ou près de chez soi, dans son HLM. Quelle démagogie !... Enfin, le montage du film est du genre bêta : les plans s’enchaînent sans lien, sans transitions, bêtement, on dirait une projection de diapos chez des amis de retour d’une semaine en Turquie et qui ne vous loupent pas : on s’emmerde ferme, les images se suivent comme ça, du début à la fin, sans surprise, sans originalité, sans talent. Franchement, pas la peine d’aller au ciné pour ça ! Trop chiant, trop crade, trop glauque ! Ah, vivement que je revoie un autre film, du vrai cinéma, avec par exemple la belle Keira Knightley dans une jolie robe de princesse, sourire mutin et regard pétillant d’intelligence, pour oublier cette bande de toquards sans cerveau, qu’on dirait livrés à leurs seuls instincts animaux... Au fond, Suzanne,  c’est la passion fatale racinienne dans un décor de prolos. C’est pas encore avec ça que la France va rafler des oscars !... Dommage pour Sara Forestier.


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  • Blue Velvet – film de David Lynch – 1986

    Acteurs : Dennis Hooper, Laura Dern, Hoe Lange

     

    Et dire que ce film a été classé par Entertainment Weekly comme l’un des cents plus grands films jamais réalisés !... C’est à en tomber sur son cul !... Inutile de préciser que mon avis est aux antipodes de ce jugement. Ce film de David Lynch prouve seulement qu’on peut avoir tourné brillamment un film comme Elephant Man, et se permettre ensuite de nous emmerder grave avec ses fantasmes personnels. Blue Velvet (Velours bleu en français) nous entraîne dans des délires de cul sans le moindre intérêt : un brave pépère qui arrose son jardin est victime d’une crise cardiaque. Son fils, Jeffrey lui rend visite à l’hosto, puis au retour découvre sur un terrain, dans l’herbe, une oreille humaine, pleine d’insectes. Comme a dit le réalisateur : « il fallait que je montre un trou humain »... Autant dire qu’il aurait dû aller jusqu’au bout de sa pensée et nous montrer celui qui le préoccupe, et qui n’est sûrement pas celui de l’oreille, Tartuffe, va !... Le brave fiston apporte l’oreille au policier du coin, lequel (le policier, pas le coin !) a une fille, la belle Sandy, qui a des trous aux oreilles, mais pas que ! Jeffrey et Sandy décident de mener leur enquête. Elle va les conduire dans un milieu glauque, où voisinent une chanteuse vulgaire de cabaret et un pervers sexuel violent, tout cela étant prétexte à nous montrer une fille à poil dans sa chambre, et des ébats dramatisés entre une chanteuse détraquée qui pleurniche et réclame des coups et un furieux  sadique... Et pour bien qu’on pige, le réalisateur prend soin de nous montrer, çà et là, une jolie maison avec de jolies fleurs rouges, puis de jolies fleurs jaunes. Des fois que vous n’auriez pas encore pigé, il veut nous montrer qu’il se passe de drôles d’histoires derrière les belles façades charmantes des maisons ! Eh oui, tout ça pour ça, la leçon est bien lourdingue. Mon neveu gendarme dans l’Yonne n’a pas besoin de voir Blue Velvet pour savoir toutes les saloperies qui se dissimulent derrière des murs bien lisses des villages de la douce France ! Il n’a pas besoin d’un film de deux heures pour le savoir. En résumé, Blue Velvet, c’est d’abord un quart d’heure d’espoir... on espère une intrigue après la découverte de la fameuse oreille... et puis c’est une heure et quarante cinq minutes d’un long emmerdement, où l’on n’a plus qu’une hâte : que ça finisse ! Oui, c’est ça qui est classé parmi les  100 meilleurs films jamais réalisés !


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