• Chinon - 10 avril 2010 -

     JOURNEE A CHINON

    10 avril 2010

    Balade organisée par le Centre Culturel de Vitry


    Dur dur de se lever à cinq heures ! Mais bon, on dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, même si la notion d’avenir se confond de moins en moins avec la notion d’éternité depuis que j’approche des rives de mon 67è anniversaire !

    Le car démarre à l’heure –une fois n’est pas coutume- à 6h45. Courte pause dans un Flunch sur l’autoroute A10 du côté d’Orléans. Curieux spectacle dans les toilettes hommes : une gamine d’une dizaine d’années est plantée là et contemple une rangée de mecs alignés le long des pissotières ! Très attentive, la petite !... Occasion aussi de constater l’affluence record, malgré tout ce qu’on brame sur la crise : ça y va, les croissants et les pains au chocolat ! Le Coca coule à flots dès le matin, la recette de Flunch sera bonne ce soir ; c’est pourtant un samedi ordinaire, sans ruée de vacanciers… Et puis on repart… la route, autoroute A10, rien à en dire…

    • Chez un vigneron exigeant : Jean-Christophe Pelletier :

    Visite  de l’exploitation, sous la conduite du viticulteur, Jean-Christophe Pelletier. Il nous conduit d’abord dans ses vignes, étagées sur un superbe coteau calcaire de Saint Louans orienté plein sud et surplombant la Vienne. Ici, on ne transige pas avec la qualité ; on ne fait pas « pisser la vigne ». Sur ce beau domaine de 12 hectares en cours de conversion biologique, on n’oublie pas qu’on est ici au pays de Rabelais, et l’on conjugue donc tradition et exigence. Suit une très belle et très généreuse dégustation des vins produits ici : un Chinon rouge « Eveil des sens » 2009, mis en bouteille ces derniers jours, puis un rouge encore « réserve de Satis » provenant de vignes de dix ans, la « cuvée Elise », issue de vieilles vignes de 35 à 85 ans. A mentionner aussi un excellent Chinon blanc sec et fruité. Le tout à des prix très raisonnables, qui vont de 6 à 9 euros la bouteille ! C’est autre chose que les jus merdiques des foires aux vins en grandes surfaces ! Allez, je vous donne les coordonnées, ça en vaut la peine :

    Jean-Christophe Pelletier, Domaine des Béguineries, 52 rue de l’Ancien Port « Saint-Louans », 37500 CHINON  -  tel 02 47 93 37 16 –

    C’est aussi chez ce viticulteur que nous déjeunons : une grande table rustique en plein air, un très beau buffet campagnard, simple mais copieux : charcuteries, viandes, salade piémontaise, fromages, tarte aux fruits… le tout arrosé encore de crus du domaine servis avec générosité par Jean-Christophe Pelletier en personne…

    L’après-midi : Visite du château de Chinon, sous la conduite d’une jeune guide enthousiaste et cultivée.  Occasion de réviser un peu notre Histoire de France, allons-y gaiement :

    Les premiers bâtisseurs du château, les comtes de Blois, cèdent le château aux comtes d’Anjou en 1044. Le plus célèbre des comtes d’Anjou, Henri II Plantagenêt, devient roi d’Angleterre en 1154. C’est sous son rège que le château de Chinon acquiert sa silhouette actuelle. Jean sans Terre, héritier d’Henri II Plantagenêt, abandonne le château à Philippe-Auguste en 1205. Ce dernier développe les fortifications et renforce le donjon (tour du Coudray). Plus tard, en 1307, Jacques de Molay, Grand Maître des Templiers est emprisonné deux mois, dans la tour du Coudray sur ordre de Philippe Le Bel. Pendant la Guerre de Cent ans (1337-1453), Charles VII se réfugie à Chinon, où il rencontre Jeanne d’Arc en 1429. Le château commence son déclin au 17è siècle. En effet, son propriétaire, le Cardinal de Richelieu,  décide de ne plus l’entretenir, n’ayant pu obtenir de le démolir pour récupérer les matériaux pour son domaine de Richelieu !... Finalement, une restauration est enfin mise en œuvre au début du 21è siècle (Mieux vaut tard que jamais). Les appartements royaux, que nous avons visités, ont été reconstitués et couverts : plafond et toiture posés. On peut désormais voir le château dans sa configuration d’autrefois : trois entités : le fort du Coudray, le Château du milieu, et le fort Saint-Georges, séparés par des fossés et entourés par une muraille extérieure. Des travaux sont encore en cours en avril 2010.

    A nouveau chez le vigneron :

    A 18 heures, retour en car chez le vigneron, pour deux raisons : café et goûter offerts par le viticulteur, et retrait des commandes de bouteilles passées par les uns et les autres au moment de la dégustation. Et enfin  c’est le voyage du retour vers Vitry, où nous arrivons à 22h30 : Levés tôt couchés tard : une journée bien remplie, avec des bouteilles bien vidées !



  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :