• Villa Triste, roman de Patrick Modiano, 1975

    On s’est beaucoup moqué de la ministre de la culture, Fleur Pellerin, lorsqu’elle a reconnu n’avoir jamais lu une ligne de Patrick Modiano, notre dernier Prix Nobel de Littérature. Il faut dire, qu’après avoir lu Villa triste, je comprends notre chère ministre ! Rarement je me suis autant emmerdé en lisant un bouquin. Certes, je n’aurai pas l’arrogance de dénier à Modiano son talent, mais franchement,  l’histoire qu’il nous raconte ici est chiante au possible : un jeune homme, Victor, revient dans une station estivale au bord d’un lac, proche de la frontière franco-suisse. Il nous raconte sa liaison avec Yvonne, une bonne femme futile, juste bonne à tourner un vague rôle dans un film de série B. Elle balade son ennui dans la villégiature, en compagnie d’une sorte de médecin oisif et bizarre, le docteur Meinthe, plutôt amateur de garçons que de jolies filles. Victor, qui se fait appeler comte Cmara, et Yvonne se rencontrent, et couchent ensemble évidemment, parce qu’il faut bien passer le temps dans ce lieu frivole où se pressent des gens friqués, qui préfèrent claquer leur fric en conneries festives plutôt que de d’aider l’Abbé Pierre ou la Fondation de France ! On va donc de fêtes en dîners mondains, on organise un concours d’élégance : avec bonnes femmes en robes de couturier, bagnoles rutilantes et clébards de luxe ! Tout le bouquin nous raconte par le menu les états d’âme de ces personnages superficiels, insolents, bouffis d’eux-mêmes, une bande de  snobinards à la con, sans le moindre intérêt ! C’est bien écrit, mais je m’en fous, puisque l’histoire de cette bande de parasites sociaux est nulle ! Allez hop ! A la poubelle et sans remords ! Modiano vaut mieux que ça, à n’en pas douter. J’ai dû tomber sur le pire !


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  • Villa Triste, roman de Patrick Modiano, 1975

    On s’est beaucoup moqué de la ministre de la culture, Fleur Pellerin, lorsqu’elle a reconnu voici quelque temps n’avoir jamais lu une ligne de Patrick Modiano, notre dernier Prix Nobel de Littérature. Il faut dire, qu’après avoir lu Villa triste, je comprends notre chère ministre ! Rarement je me suis autant emmerdé en lisant un bouquin. Certes, je n’aurai pas l’arrogance de dénier à Modiano son talent, mais franchement,  l’histoire qu’il nous raconte ici est chiante au possible : un jeune homme, Victor, revient dans une station estivale au bord d’un lac, proche de la frontière franco-suisse. Il nous raconte sa liaison avec Yvonne, une bonne femme futile, juste bonne à tourner un vague rôle dans un film de série B. Elle balade son ennui estiva dans la villégiature, en compagnie d’une sorte de médecin oisif et bizarre, le docteur Meinthe, plutôt amateur de jeunes garçons que de jolies filles. Victor, qui se fait appeler comte Chmara, et Yvonne se rencontrent, et couchent ensemble évidemment, parce qu’il faut bien passer le temps dans ce lieu frivole où se pressent des gens friqués, qui préfèrent claquer leur fric en conneries festives plutôt que de d’aider l’Abbé Pierre ou la Fondation de France ! On va donc de fêtes en dîners mondains, on organise un concours d’élégance : avec bonnes femmes en robes de couturier, bagnoles rutilantes et clébards de luxe ! Tout le bouquin nous raconte par le menu les états d’âme de ces personnages superficiels, insolents, bouffis d’eux-mêmes, une bande de  snobinards à la con, sans le moindre intérêt ! C’est bien écrit, mais je m’en fous, puisque l’histoire de cette bande de parasites sociaux est nulle ! Allez hop ! A la poubelle et sans remords ! Modiano vaut mieux que ça, à n’en pas douter. J’ai dû tomber sur le pire !


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  • La Couronne verte, roman de Laura Kasischke, 2008

    Un bien agréable roman, qui ressemble un peu à un conte, par certains côté. L’auteur nous raconte l’histoire de trois jeunes filles, 17-18 ans, qui, à l’occasion des vacances de printemps aux USA, décident de partir pour un séjour au Mexique dans un village de vacances BCBG au bord de la mer. (Attention, BCBG, ici c’est Bouffe Clopes, Baise Grave...) C’est ainsi la première fois qu’Anne, Michelle et Terri voyagent libres, sans les parents. Terri, la plus futile, ne rêve que bronzette, sea sex and sun. Les deux autres aussi, certes, mais elles l’avouent moins, et ont tout de même un zeste de curiosité intellectuelle... Leurs parents leur ont fait mille recommandations chiantes : ne prenez pas froid, mettez une petite laine le soir, ne suivez jamais un inconnu, soyez prudentes, en boîte, ne perdez jamais de vue votre verre, bref toute la litanie habituelle des parents du monde entier... Arrivées sur place, Anne et Michelle rencontrent un homme bien plus âgé qu’elles, qui pourrait largement être leur père et qui leur propose de leur servir de guide pour visiter un site Maya au somment duquel on sacrifiait autrefois des vierges, en offrande au Serpent à Plumes. Elles hésitent : n’ont-elles pas affaire à un vieux pervers ? Terri, elle, s’en tient à son programme de cul, et reste au village de vacances. Les deux autres filles suivent le vieux pour explorer sous sa conduite le site Maya. Escalade, guide, explications, le vieux est sympa, pas un geste équivoque, jamais. Malgré tout, vers la fin de l’excursion culturelle, une des deux filles, plus méfiante, propose à sa copine de larguer le vieux et de rentrer à la maison avec quelques jeunes rencontrés à plusieurs reprises. Ce sera plus sûr, on ne sait jamais... Le vieux ne s’offusque pas, il laisse les filles partir. Elles sautent dans la voiture des joyeux lurons, et c’est parti, dans les chants et les rires. Mais soudain, alors que la nuit tombe, la voiture s’arrête brutalement. Les garçons ne rient plus, ils se ruent sur les filles avec toute la brutalité du désir... N’en disons pas davantage, il vous faudra découvrir vous-même la suite, et le dénouement final. Laura Kasishke est étonnante. Elle démarre dans la légèreté d’une histoire adolescente, et puis on sent l’atmosphère s’alourdir au fil des pages. Certes, l’originalité n’est pas la qualité première du livre, car il ne fait que rappeler cette morale de La Fontaine « Garde-toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine ! ». Pourtant, le roman se lit avec plaisir, et il aborde tout de même habilement deux axes paradoxaux des comportements adolescents : à la fois un goût pour la transgression des interdits, et dans le même  temps, un conformisme par rapport aux idées reçues (on ne parle pas à un inconnu, on se méfie des vieux...) Finalement, on a constamment envie de tourner les pages, d’abord pour connaître le drame que l’on sent confusément venir, puis pour savoir comment ces jeunes filles vont bien pouvoir s’en sortir, si elles s’en sortent...  Un livre rondement mené. Grande littérature ? Non. Excellente lecture ? Oui !


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