• Au Maroc, récit de Pierre Loti, 1890

     

    Les vacances sont propices aux voyages. Mais il n’est pas forcément besoin d’aller loin pour voyager, et l’actualité récente montre qu’il est même assez risqué de prendre l’avion, surtout s’il appartient à la compagnie Malaysia Airlines ! C’est pourquoi, allongé sur ma chaise-longue près de mon mobil-home de Gastes, je me suis plongé dans un récit de voyage, celui rédigé par Pierre Loti en 1890, dans lequel il raconte un voyage effectué de Tanger à Meknès en passant par Fez. Ce qui frappe dans le récit de Loti, c’est, déjà, la forte emprise de la religion musulmane sur les populations, avec en corollaire une forte hostilité contre les chrétiens. Autre point remarquable dans ce voyage : l’extraordinaire saleté, en terme notamment d’absence totale d’hygiène : partout des détritus, des monceaux d’ordures, des cadavres ou carcasses d’animaux abandonnés un peu partout au cœur même des villes... Par ailleurs, aucune route dans le pays, pas une seule voiture, rien que des mules et des chameaux. En fait le Maroc vu par Loti ressemble probablement au Maroc du temps du prophète... Étonnant et passionnant témoignage, malgré une écriture assez banale et peu littéraire. Au Maroc, par Pierre Loti.


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  • Au Maroc, récit de Pierre Loti, 1890

     

    Les vacances sont propices aux voyages. Mais il n’est pas forcément besoin d’aller loin pour voyager, et l’actualité récente montre qu’il est même assez risqué de prendre l’avion, surtout s’il appartient à la compagnie Malaysia Airlines ! C’est pourquoi, allongé sur ma chaise-longue près de mon mobil-home de Gastes, je me suis plongé dans un récit de voyage, celui rédigé par Pierre Loti en 1890, dans lequel il raconte un voyage effectué de Tanger à Meknès en passant par Fez. Ce qui frappe dans le récit de Loti, c’est, déjà, la forte emprise de la religion musulmane sur les populations, avec en corollaire une forte hostilité contre les chrétiens. Autre point remarquable dans ce voyage : l’extraordinaire saleté, en terme notamment d’absence totale d’hygiène : partout des détritus, des monceaux d’ordures, des cadavres ou carcasses d’animaux abandonnés un peu partout au cœur même des villes... Par ailleurs, aucune route dans le pays, pas une seule voiture, rien que des mules et des chameaux. En fait le Maroc vu par Loti ressemble probablement au Maroc du temps du prophète... Étonnant et passionnant témoignage, malgré une écriture assez banale et peu littéraire. Au Maroc, par Pierre Loti.


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  • Atala, roman de Chateaubriand, 1801

     

    Comme ce récit est écrit par Chateaubriand, on est évidemment sacrilège si on trouve cette histoire mièvre ou bêtasse. Mais je ne me laisse pas intimider par les intellos et je donne ici mon point de vue en toute liberté et en toute sincérité, sans le souci de plaire ni la crainte de déplaire. Et donc, Atala est une histoire qui n’a rien de bien folichon. Le style  est peu attractif, et l’histoire et du genre très chiant. Jugez plutôt : Chactas est un jeune indien qui appartient à la tribu des Natchez. Bien entendu, et dans l’esprit de Chateaubriand, ce n’est qu’un sauvage, bien que fils adoptif d’un chrétien nommé Lopez. Fait prisonnier à 20 ans par une tribu ennemie, le jeune Chactas est libéré par une jeune indienne, qui est une bonne Indienne car élevée d’une manière chrétienne... Chactas et Atala s’enfuient dans la forêt. Un terrrrrrible orage les oblige à se réfugier sous un arbre, puis, au terme d’une longue errance, ils rencontrent une sorte de vieil ermite, le Père Aubry, lequel n’a rien à voir, je le précise avec la dénommée Martine, de Lille surnommée « la Mère Tape-dur » ! Bien entendu, quand on met un gars et une fille ensemble dans une forêt, leurs hormones sexuelles se mettent à bouillonner, et la prise mâle et la prise femelle sont bientôt prêtes à s’emboîter ! Il s’agit là d’une copulation bien naturelle qu’on devrait accueillir simplement, mais hélas, il n’en est rien ! La religion a une sainte horreur du cul. Et donc, le Père Aubry n’a qu’une hâte : marier Chactas et Atala. Ça ne changera rien à leurs accouplements, sauf qu’ils auront alors la bénédiction de la société ! Mais Atala ne peut épouser Chactas : sa mère lui avait fait promettre de rester vierge toute sa vie. La petite avait accepté, ignorant alors à quel point son utérus la travaillerait plus tard ! Pauvre Atala ! D’autres auraient dit merde à leur mère et à cette promesse idiote : Elle non. Et pour ne pas céder au bouillant Chactas, elle se tue en s’empoisonnant ! Quelle mort imbécile ! Mais comme c’est du Chateaubriand au service des cathos les plus intégristes, Atala, avant de calancher, demandera à Chactas de se convertir au christianisme ! Quelle belle fin ! Atala meurt et Chactas perd sa bien-aimée... mais qu’importe ! Le sauvage devient chrétien, c’est le principal ! Pour Chateaubriand, l’honneur est sauf ! Pitoyable et effrayante mentalité, qui fait passer le bonheur humain et terrestre au second plan, au profit des fariboles d’un dieu imaginaire et hypothétique ! C’est ça, Atala, et il faut le lire, ne serait-ce que pour y réfléchir.


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  • Atala, roman de Chateaubriand, 1801

     

    Comme ce récit est écrit par Chateaubriand, on est évidemment sacrilège si on trouve cette histoire mièvre ou bêtasse. Mais je ne me laisse pas intimider par les intellos et je donne ici mon point de vue en toute liberté et en toute sincérité, sans le souci de plaire ni la crainte de déplaire. Et donc, Atala est une histoire qui n’a rien de bien folichon. Le style  est peu attractif, et l’histoire et du genre très chiant. Jugez plutôt : Chactas est un jeune indien qui appartient à la tribu des Natchez. Bien entendu, et dans l’esprit de Chateaubriand, ce n’est qu’un sauvage, bien que fils adoptif d’un chrétien nommé Lopez. Fait prisonnier à 20 ans par une tribu ennemie, le jeune Chactas est libéré par une jeune indienne, qui est une bonne Indienne car élevée d’une manière chrétienne... Chactas et Atala s’enfuient dans la forêt. Un terrrrrrible orage les oblige à se réfugier sous un arbre, puis, au terme d’une longue errance, ils rencontrent une sorte de vieil ermite, le Père Aubry, lequel n’a rien à voir, je le précise avec la dénommée Martine, de Lille surnommée « la Mère Tape-dur » ! Bien entendu, quand on met un gars et une fille ensemble dans une forêt, leurs hormones sexuelles se mettent à bouillonner, et la prise mâle et la prise femelle sont bientôt prêtes à s’emboîter ! Il s’agit là d’une copulation bien naturelle qu’on devrait accueillir simplement, mais hélas, il n’en est rien ! La religion a une sainte horreur du cul. Et donc, le Père Aubry n’a qu’une hâte : marier Chactas et Atala. Ça ne changera rien à leurs accouplements, sauf qu’ils auront alors la bénédiction de la société ! Mais Atala ne peut épouser Chactas : sa mère lui avait fait promettre de rester vierge toute sa vie. La petite avait accepté, ignorant alors à quel point son utérus la travaillerait plus tard ! Pauvre Atala ! D’autres auraient dit merde à leur mère et à cette promesse idiote : Elle non. Et pour ne pas céder au bouillant Chactas, elle se tue en s’empoisonnant ! Quelle mort imbécile ! Mais comme c’est du Chateaubriand au service des cathos les plus intégristes, Atala, avant de calancher, demandera à Chactas de se convertir au christianisme ! Quelle belle fin ! Atala meurt et Chactas perd sa bien-aimée... mais qu’importe ! Le sauvage devient chrétien, c’est le principal ! Pour Chateaubriand, l’honneur est sauf ! Pitoyable et effrayante mentalité, qui fait passer le bonheur humain et terrestre au second plan, au profit des fariboles d’un dieu imaginaire et hypothétique ! C’est ça, Atala, et il faut le lire, ne serait-ce que pour y réfléchir.


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