• Le propre et le sale, document par Georges Vigarello, 1985

     

    Ce livre est un document au sous-titre évocateur : L’hygiène du corps depuis le Moyen-Âge. J’en attendais beaucoup, mais je referme ce livre très déçu. Car il est une interminable glose savante sur l’évolution de la notion de propreté. L’ouvrage est certes très bien documenté et l’auteur cite ses innombrables sources. Pour autant, ce livre est bavard, il disserte à longueur de pages sur des notions, des symboles, des idées, des concepts, et l’on est souvent dans le registre de la psychologie ou celui de la philosophie, en restant bien théorique. Très peu d’informations concrètes sur la propreté ou la saleté... Pas un mot par exemple sur l’usage des bourdalous, ces vases en porcelaine dans lesquels les femmes urinaient à l’église pendant les sermons interminables du Père Bourdaloue ! Bref, Georges Vigarello, dont le travail a été considérable, a accouché ici d’un livre trop abstrait, dans lequel il répète à n’en plus finir, dix fois, vingt fois, les réticences face à l’eau... On s’y noie ! Le résultat c’est qu’on a finalement un livre chiant, qu’on lit sans aucun plaisir... Je me suis cramponné au texte jusqu’à la dernière page, avec le sérieux qui caractérise ma lecture, mais hélas, ce bouquin ne m’a pas apporté beaucoup de connaissances concrètes sur le sujet. Ce n’est pas un ouvrage « grand public », mais un ouvrage de spécialiste ou d’étudiant. C’est vraiment dommage.


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  • Le propre et le sale, document par Georges Vigarello, 1985

     

    Ce livre est un document au sous-titre évocateur : L’hygiène du corps depuis le Moyen-Âge. J’en attendais beaucoup, mais je referme ce livre très déçu. Car il est une interminable glose savante sur l’évolution de la notion de propreté. L’ouvrage est certes très bien documenté et l’auteur cite ses innombrables sources. Pour autant, ce livre est bavard, il disserte à longueur de pages sur des notions, des symboles, des idées, des concepts, et l’on est souvent dans le registre de la psychologie ou celui de la philosophie, en restant bien théorique. Très peu d’informations concrètes sur la propreté ou la saleté... Pas un mot par exemple sur l’usage des bourdalous, ces vases en porcelaine dans lesquels les femmes urinaient à l’église pendant les sermons interminables du Père Bourdaloue ! Bref, Georges Vigarello, dont le travail a été considérable, a accouché ici d’un livre trop abstrait, dans lequel il répète à n’en plus finir, dix fois, vingt fois, les réticences face à l’eau... On s’y noie ! Le résultat c’est qu’on a finalement un livre chiant, qu’on lit sans aucun plaisir... Je me suis cramponné au texte jusqu’à la dernière page, avec le sérieux qui caractérise ma lecture, mais hélas, ce bouquin ne m’a pas apporté beaucoup de connaissances concrètes sur le sujet. Ce n’est pas un ouvrage « grand public », mais un ouvrage de spécialiste ou d’étudiant. C’est vraiment dommage.


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