• La Justice du Saint – roman de Leslie Charteris – 1939 –

     

    La peste soit des bouquins nombrilistes qui sortent à longueur d’année, pour nous narrer des divorces et autres histoires de cul pitoyablement ratées. Franchement, rien ne vaut une bonne paire de Saints ! J’en ai lu un, confortablement installé dans mon mobil-home, au village Siblu à Gastes, dans les Landes. Un temps superbe, une pointe à 29° à l’ombre le 18 octobre, wouaouuuw ! Mais bon, revenons au livre : La Justice du Saint. On y retrouve, comme d’habitude, une aventure de Simon Templar, qu’emporte à la fois le tourbillon du désir pour une meuf aux courbes affriolantes, et sa droiture inflexible face à la crapulerie humaine, incommensurable. Ici, nous sommes à la poursuite d’un salopard qui se prépare à récupérer les tonnes d’or contenues dans les entrailles des navires engloutis dans des naufrages. Pour ce faire, notre salopard-ordure-crapule abuse de la naïveté crédule d’un savant ayant inventé un engin capable de plonger dans les  grandes profondeurs marines... Mais Simon Templar a vent de la magouille qui se trame, et au terme de tribulations aussi multiples qu’ahurissantes, il fera justice lui-même. Pas très légal, certes, mais l’illégalité n’est pas forcément une mauvaise chose s’il s’agit d’éradiquer la vermine. Un excellent polar qu’on lit d’un trait, bien écrit. Jamais on ne s’emmerde, ce qui distingue ce bouquin de bien des Goncourt et autres prix littéraires que les medias nous imposent à grand renfort d’animateurs télé incultes. Je vous le dis, rien ne vaut une belle paire de Saints ! J’attaque l’autre bientôt, vous saurez tout !


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  • La Justice du Saint – roman de Leslie Charteris – 1939 –

     

    La peste soit des bouquins nombrilistes qui sortent à longueur d’année, pour nous narrer des divorces et autres histoires de cul pitoyablement ratées. Franchement, rien ne vaut une bonne paire de Saints ! J’en ai lu un, confortablement installé dans mon mobil-home, au village Siblu à Gastes, dans les Landes. Un temps superbe, une pointe à 29° à l’ombre le 18 octobre, wouaouuuw ! Mais bon, revenons au livre : La Justice du Saint. On y retrouve, comme d’habitude, une aventure de Simon Templar, qu’emporte à la fois le tourbillon du désir pour une meuf aux courbes affriolantes, et sa droiture inflexible face à la crapulerie humaine, incommensurable. Ici, nous sommes à la poursuite d’un salopard qui se prépare à récupérer les tonnes d’or contenues dans les entrailles des navires engloutis dans des naufrages. Pour ce faire, notre salopard-ordure-crapule abuse de la naïveté crédule d’un savant ayant inventé un engin capable de plonger dans les  grandes profondeurs marines... Mais Simon Templar a vent de la magouille qui se trame, et au terme de tribulations aussi multiples qu’ahurissantes, il fera justice lui-même. Pas très légal, certes, mais l’illégalité n’est pas forcément une mauvaise chose s’il s’agit d’éradiquer la vermine. Un excellent polar qu’on lit d’un trait, bien écrit. Jamais on ne s’emmerde, ce qui distingue ce bouquin de bien des Goncourt et autres prix littéraires que les medias nous imposent à grand renfort d’animateurs télé incultes. Je vous le dis, rien ne vaut une belle paire de Saints ! J’attaque l’autre bientôt, vous saurez tout !


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  • Lettre ouverte aux culs-bénits – essai de Cavanna – 1994 –

    Il faut le dire haut et fort : voici un livre majeur ! Je ne parle pas ici de littérature mais de pensée, d’intelligence, de raison... Bien entendu, ce livre reste quasiment confidentiel et sa diffusion a été freinée de toutes les façons. En effet, Cavanna s’attaque ici à trop forte partie : les culs-bénits et les cons, ces deux populations se recouvrant  souvent, et étant par ailleurs immenses par leur nombre, ce qui est très dangereux, car une opinion conne répandue s’impose toujours et gagne contre une opinion intelligente mais minoritaire... Quoi qu’il en soit, on ne résume pas un tel ouvrage : on le lit, on le médite, page par page, chapitre par chapitre. C’est léger, brillant, mais en même temps brutal et incisif. Tout y passe : la télé crétine des masses, l’école qui fabrique des cancres illettrés ânonnant encore à 15 ans... les élèves imbéciles allant, micro en main, interviewer le boucher du coin sur son métier, et qui se mettent à 4 ou 5 pour rendre une copie nullarde, inspirée  des plus fades reportages journalistiques... Cavanna, avec une lucidité étonnante, démontre le mécanisme pervers des religions, véritables entreprises visant à abrutir le populo en l’empêchant de penser, grâce à des réponses toutes prêtes tirées de divers Livres prétendus sacrés. Lettre ouverte aux culs-bénits, c’est une magnifique ode à l’intelligence humaine... autrement dit Cavanna parle dans le vide et disserte dans le désert ! Et tandis qu’il écrit, les cons haussent les épaules et parfois se drapent dans leur dignité outragée !... Mais sait-on jamais, peut-être y a-t-il, ici ou là, dans l’immensité de la bêtise crasse de l’humanité, quelques bluettes d’intelligence et de pensée ?... Mais hélas, seuls les gens intelligents liront le bouquin de Cavanna ; c’est-à-dire presque personne ! Les autres, qui en auraient le plus besoin, ne l’ouvriront même pas. C’est cela qui est le plus triste ! Mais mille fois bravo et merci à Cavanna, ce fils d’un immigré illettré, et qui nous donne ici une magnifique leçon ! Lisez absolument ce livre qui pétille de mille éclats. Ecrit en 1994, on le croirait publié hier tant il est vrai, tant il est actuel... Et si vous ne voulez pas le lire... au moins vous saurez alors dans quelle catégorie vous vous rangez !... Non, non, je ne vous le dirai pas, je veux rester correct !


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  • Lettre ouverte aux culs-bénits – essai de Cavanna – 1994 –

    Il faut le dire haut et fort : voici un livre majeur ! Je ne parle pas ici de littérature mais de pensée, d’intelligence, de raison... Bien entendu, ce livre reste quasiment confidentiel et sa diffusion a été freinée de toutes les façons. En effet, Cavanna s’attaque ici à trop forte partie : les culs-bénits et les cons, ces deux populations se recouvrant  souvent, et étant par ailleurs immenses par leur nombre, ce qui est très dangereux, car une opinion conne répandue s’impose toujours et gagne contre une opinion intelligente mais minoritaire... Quoi qu’il en soit, on ne résume pas un tel ouvrage : on le lit, on le médite, page par page, chapitre par chapitre. C’est léger, brillant, mais en même temps brutal et incisif. Tout y passe : la télé crétine des masses, l’école qui fabrique des cancres illettrés ânonnant encore à 15 ans... les élèves imbéciles allant, micro en main, interviewer le boucher du coin sur son métier, et qui se mettent à 4 ou 5 pour rendre une copie nullarde, inspirée  des plus fades reportages journalistiques... Cavanna, avec une lucidité étonnante, démontre le mécanisme pervers des religions, véritables entreprises visant à abrutir le populo en l’empêchant de penser, grâce à des réponses toutes prêtes tirées de divers Livres prétendus sacrés. Lettre ouverte aux culs-bénits, c’est une magnifique ode à l’intelligence humaine... autrement dit Cavanna parle dans le vide et disserte dans le désert ! Et tandis qu’il écrit, les cons haussent les épaules et parfois se drapent dans leur dignité outragée !... Mais sait-on jamais, peut-être y a-t-il, ici ou là, dans l’immensité de la bêtise crasse de l’humanité, quelques bluettes d’intelligence et de pensée ?... Mais hélas, seuls les gens intelligents liront le bouquin de Cavanna ; c’est-à-dire presque personne ! Les autres, qui en auraient le plus besoin, ne l’ouvriront même pas. C’est cela qui est le plus triste ! Mais mille fois bravo et merci à Cavanna, ce fils d’un immigré illettré, et qui nous donne ici une magnifique leçon ! Lisez absolument ce livre qui pétille de mille éclats. Ecrit en 1994, on le croirait publié hier tant il est vrai, tant il est actuel... Et si vous ne voulez pas le lire... au moins vous saurez alors dans quelle catégorie vous vous rangez !... Non, non, je ne vous le dirai pas, je veux rester correct !


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  • Du Domaine des Murmures, roman de Carole Martinez, 2011

    carole-martinez-du-domaine-des-murmures

    Gros battage médiatique pour ce livre, le deuxième de Carole Martinez, après Cœur cousu. Nommé pour le Prix Goncourt, Du Domaine des Murmures a finalement reçu le Goncourt des lycéens 2011. Pour ma part, j’ai lu le livre jusqu’au bout, ce qui prouve qu’il est bien écrit et que son style alerte m’a préservé des somnolences inhérentes aux lectures chiantes. Pour le reste, je ne suis pas enthousiaste. L’histoire en quelques mots : nous sommes au 12è siècle. Esclarmonde, jeune fille de 15 ans, est violée par son père, puis condamnée à être recluse, enfermée à vie dans une cellule, pour prier Dieu. Seulement voilà : la petite graine de son papa baiseur donne naissance à un chiard, et Esclarmonde va s’y attacher, c’est la tripe qui parle, comme toujours dans ce cas. L’histoire se poursuit, mélange de conte et de réalité, dans ce climat de fureur religieuse et moyenâgeuse.  Bien entendu, un jeune seigneur est éperdument amoureux d’Esclarmonde ! Et ne pouvant se la faire car elle est derrière des barreaux, il plante devant la cellule de la belle un rosier qui fleurit abondamment et dont le parfum va faire frémir les naseaux d’Esclarmonde !... Bref, aucun poncif ne nous est épargné dans ce livre !... Mais bof, je suis déçu. Car l’histoire rassemble plein de thèmes qui ne me passionnent pas : la religion chrétienne et la foi du charbonnier, l’attachement viscéral des mères à leurs mouflets, le frémissement charnel des femmes cloîtrées, partagées entre les élans divins et les pulsions clitoridiennes inavouées, le tout baignant dans l’incontournable Moyen-Âge, qu’on rencontre à tout bout de champ dans les livres contemporains et les jeux vidéo du 21è siècle. Ce retour aux superstitions, aux violences de l’obscurantisme, aux crédulités primitives et cruelles me semble contraire aux progrès de l’humanisme... Et cet engouement pour ce roman me fait peur et me met mal à l’aise... Cela étant, malgré mes réserves personnelles qui tiennent aux thèmes du livre, c’est un bouquin bien écrit...  Après, vous faites comme bon vous semble !...


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