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    Le Demi-Sel – roman d’André Héléna – 1952 –

    Il est vraiment dommage que le roman policier soit le plus souvent considéré comme un sous-produit de la littérature, du bas-de-gamme de l’écriture… Cette idée-reçue a sans doute grandement nui à André Héléna, auteur de polars lucides et sombres dont l’écriture, comme celle de ce Demi-Sel, est absolument remarquable. L’histoire peut ici être racontée, sans rien retirer à l’intérêt de la lecture. Balthazar est un homme presque ordinaire, sorte de truand de seconde zone (un demi-sel). Il n’est pas vraiment un criminel. Or un jour, il règle son compte à un salopard en l’abattant avec son Mauser. Mais dès lors il se sent traqué. Le livre est le récit de sa peur et de sa fuite, tandis qu’il sent autour de lui l’étau se resserrer. Les complices de l’homme qu’il a abattu le recherchent… Mais Balthazar est aussi recherché par la police… Parviendra-t-il à échapper à la meute ? Ou n’est-il qu’un homme perdu ?... Superbe récit rédigé dans un style brillant et imagé, tout en étant d’un réalisme qui rend les situations lourdes et palpables, et pire encore, inéluctablement fatales et terriblement humaines. Du grand art, à cent coudées au-dessus des Coben, et Musso qui ne sont que des rigolos juste bons à vomir des purées calibrées et assaisonnées pour lecteurs de France-Loisirs. Un petit extrait du livre :

    « Le malheur, c’est qu’ils avaient une fillette de treize ou quatorze ans. Ce soir-là, comme Gérard venait de rentrer, la gosse était venue frapper à la porte. Elle voulait savoir l’heure. Elle était inquiète parce que ses vieux n’étaient pas encore rentrés. Ils étaient généralement de retour beaucoup plus tôt. Gérard, naturellement, tenait sa cuite. Il n’avait pas très bien compris pourquoi il avait fait ça. A ce moment-là, il en était sûr, il n’éprouvait aucun désir. Mais il avait saisi la gosse et l’avait jetée sur le lit. D’abord elle n’avait pas compris, ou peut-être était-ce la surprise ? Elle était restée immobile. Elle regardait Gérard avec des yeux étonnés. Elle n’avait vraiment commencé à piger que lorsque l’homme avait passé sur ses seins une main tremblante. Elle avait une petite poitrine menue et provocante, et c’est sans doute ce qui avait tout déclenché. La gosse commença à se débattre et à hurler. Mais avec ce qui se passait presque chaque nuit dans le bordel à côté, les cris ça n’épatait plus personne. Gérard la maintint de force étendue et, d’un geste brusque, déchira la robe. Les seins apparurent, à peine cernés. La môme, épouvantée, hurla de plus belle. Alors Gérard la saisit à la gorge et s’étendit sur elle. Elle ne criait plus, mais il la sentait frémir. Il eut juste le temps d’en faire une femme, avant de tomber à côté d’elle, assommé. Quand il se réveilla, il faisait grand jour et la gosse était toujours là, les jambes ouvertes et les seins découverts. Seulement son visage était violacé. Elle était morte. »

    André Héléna est mort en 1972. Son œuvre mérite vraiment d’être redécouverte, diffusée, et lue.  Qu’est-ce que vous attendez pour vous y mettre ? Courez chez votre libraire ou connectez-vous sur chapitre.com

    Bio : André Héléna est un auteur français, né à Narbonne le 8 avril 1919. Son parcours a été chaotique et ne l’a jamais conduit à la gloire littéraireIl a vécu une grande partie de sa vie à Leucate (Pyrénées-Orientales), où il est mort le 18 novembre 1972Il a publié sous de très nombreux pseudonymes : Noël Vexin, Andy Ellen, Andy Helen, Buddy Wesson, Maureen Sullivan, Kathy Woodfield, Herbert Smally, Jean Zerbibe, Sznolock Lazslo, Robert Tachet, Clark Corrados, Peter Colombo, Alex Cadourcy, Trehall, Joseph Benoist, Lemmy West, C. Cailleaux. Il a écrit de très nombreux romans policiers, mais aussi des romans érotiques. L'auteur et son œuvre sont pratiquement tombés dans l'oubli en France. Pourtant, André Héléna est un des rares auteurs policiers français à avoir été traduit aux Etats-Unis. Par ailleurs, en Allemagne, il est considéré comme un des maîtres fondateurs du roman noir. A découvrir absolument.


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    Le Demi-Sel – roman d’André Héléna – 1952 –

    Il est vraiment dommage que le roman policier soit le plus souvent considéré comme un sous-produit de la littérature, du bas-de-gamme de l’écriture… Cette idée-reçue a sans doute grandement nui à André Héléna, auteur de polars lucides et sombres dont l’écriture, comme celle de ce Demi-Sel, est absolument remarquable. L’histoire peut ici être racontée, sans rien retirer à l’intérêt de la lecture. Balthazar est un homme presque ordinaire, sorte de truand de seconde zone (un demi-sel). Il n’est pas vraiment un criminel. Or un jour, il règle son compte à un salopard en l’abattant avec son Mauser. Mais dès lors il se sent traqué. Le livre est le récit de sa peur et de sa fuite, tandis qu’il sent autour de lui l’étau se resserrer. Les complices de l’homme qu’il a abattu le recherchent… Mais Balthazar est aussi recherché par la police… Parviendra-t-il à échapper à la meute ? Ou n’est-il qu’un homme perdu ?... Superbe récit rédigé dans un style brillant et imagé, tout en étant d’un réalisme qui rend les situations lourdes et palpables, et pire encore, inéluctablement fatales et terriblement humaines. Du grand art, à cent coudées au-dessus des Coben, et Musso qui ne sont que des rigolos juste bons à vomir des purées calibrées et assaisonnées pour lecteurs de France-Loisirs. Un petit extrait du livre :

    « Le malheur, c’est qu’ils avaient une fillette de treize ou quatorze ans. Ce soir-là, comme Gérard venait de rentrer, la gosse était venue frapper à la porte. Elle voulait savoir l’heure. Elle était inquiète parce que ses vieux n’étaient pas encore rentrés. Ils étaient généralement de retour beaucoup plus tôt. Gérard, naturellement, tenait sa cuite. Il n’avait pas très bien compris pourquoi il avait fait ça. A ce moment-là, il en était sûr, il n’éprouvait aucun désir. Mais il avait saisi la gosse et l’avait jetée sur le lit. D’abord elle n’avait pas compris, ou peut-être était-ce la surprise ? Elle était restée immobile. Elle regardait Gérard avec des yeux étonnés. Elle n’avait vraiment commencé à piger que lorsque l’homme avait passé sur ses seins une main tremblante. Elle avait une petite poitrine menue et provocante, et c’est sans doute ce qui avait tout déclenché. La gosse commença à se débattre et à hurler. Mais avec ce qui se passait presque chaque nuit dans le bordel à côté, les cris ça n’épatait plus personne. Gérard la maintint de force étendue et, d’un geste brusque, déchira la robe. Les seins apparurent, à peine cernés. La môme, épouvantée, hurla de plus belle. Alors Gérard la saisit à la gorge et s’étendit sur elle. Elle ne criait plus, mais il la sentait frémir. Il eut juste le temps d’en faire une femme, avant de tomber à côté d’elle, assommé. Quand il se réveilla, il faisait grand jour et la gosse était toujours là, les jambes ouvertes et les seins découverts. Seulement son visage était violacé. Elle était morte. »

    André Héléna est mort en 1972. Son œuvre mérite vraiment d’être redécouverte, diffusée, et lue.  Qu’est-ce que vous attendez pour vous y mettre ? Courez chez votre libraire ou connectez-vous sur chapitre.com

    Bio : André Héléna est un auteur français, né à Narbonne le 8 avril 1919. Son parcours a été chaotique et ne l’a jamais conduit à la gloire littéraireIl a vécu une grande partie de sa vie à Leucate (Pyrénées-Orientales), où il est mort le 18 novembre 1972Il a publié sous de très nombreux pseudonymes : Noël Vexin, Andy Ellen, Andy Helen, Buddy Wesson, Maureen Sullivan, Kathy Woodfield, Herbert Smally, Jean Zerbibe, Sznolock Lazslo, Robert Tachet, Clark Corrados, Peter Colombo, Alex Cadourcy, Trehall, Joseph Benoist, Lemmy West, C. Cailleaux. Il a écrit de très nombreux romans policiers, mais aussi des romans érotiques. L'auteur et son œuvre sont pratiquement tombés dans l'oubli en France. Pourtant, André Héléna est un des rares auteurs policiers français à avoir été traduit aux Etats-Unis. Par ailleurs, en Allemagne, il est considéré comme un des maîtres fondateurs du roman noir. A découvrir absolument.


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    Agnès Grey – roman d’Anne Brontë – 1847 -

     

    agnes

    Agnès Grey est un roman écrit par Anne, la plus jeune des trois sœurs Brontë.  Il s’agit d’une œuvre presque autobiographique, puisqu’elle est très largement inspirée de l’expérience d’Anne. L’histoire est la suivante : la jeune Agnès Grey, 19 ans,  est une jeune fille de bonne famille dont le père est pasteur. On est honnête et lettré dans la famille,  mais on n’est pas riche… Suite aux difficultés  financières de ses parents, Agnès Grey décide de les aider en travaillant. Elle trouve un emploi de gouvernante. Elle est charge de s’occuper de l’éducation des enfants de la famille Bromfield, très riche. C’est une expérience décevante et bien amère. La gouvernante est méprisée par les enfants, insolents et capricieux, méprisée aussi par les parents, friqués et cons, qui ne supportent pas qu’on réprimande leurs lardons et s’étonnent dans le même temps de les voir si mal éduqués par une gouvernante incapable !... Agnès finit par renoncer à rester dans cette famille et trouve un nouveau poste de gouvernante. Mais dans la nouvelle famille, les Murray, les choses se répètent : enfants gâtés insupportables, et parents méprisants. Agnès ne se bat pas contre cette situation, et cherche dans la religion et le rêve des raisons de se résigner. Elle prend conscience que l’argent et le pouvoir et le statut social écrasent les valeurs de l’éducation et de la conscience morale… Dans cet univers hostile, elle rencontre cependant un ami, un pasteur, monsieur Weston… un ami ???... On se doute que ça va évoluer ! Il y a du Pronuptia dans l’air !...  Le roman vaut surtout comme un témoignage sur une époque, l’époque victorienne en Angleterre, avec ses rapports sociaux très hiérarchisés et ses principes moraux rigoureux et étouffants.

    Petit notice bio (sans additifs) et culturelle (sans être chiante !) : Anne Brontë était la plus jeune des trois sœurs Brönte : l’aînée était Charlotte Brontë (1816-1855) qui a écrit Jane Eyre. La deuxième, Emily (1818-1848) a écrit Les Hauts de Hurlevent. Anne, la cadette (1820-1849) a écrit deux romans : Agnès Grey, et Le locataire de Widfell Hall. Vous l’avez remarqué, elles sont toutes décédées très jeunes : Charlotte à  39 ans, Emily à 30 ans, et Anne à 28 ans. La raison n’en est pas mystérieuse : la famille a été décimée par la tuberculose, véritable « peste blanche » au 19è siècle. Mais c’était une famille littéraire étonnante, par les liens étroits qu’entretenaient les trois sœurs avec leur frère Branwell (mort à 31 ans). Branwell a joué un rôle important dans le développement de l’imagination et de la créativité de ses sœurs. Ensemble, ils avaient créé quelque chose de très moderne : une sorte de monde virtuel appelé Glass Town (la ville de verre). Charlotte, Emily, Anne et Branwell s’étaient pour cela partagé les soldats que son père avait offerts à Branwell. Ces soldats servaient finalement d’avatars censés peupler des îles imaginaires que se partageaient les quatre frère et sœurs. Et pour faire vivre Glass Town, ils inventaient des anecdotes, de petites histoires qui arrivaient aux divers personnages, et qu’ils écrivaient sur de tout petits cahiers censés être ceux des avatars ! Trop moderne, coco ! Glass Town, c’était finalement une sorte de Plus belle la vie, écrit au jour le jour par les Brontë… Il faut lire les sœurs Brontë ! Ou les relire, pour les plus lettrés d’entre vous s’il y en a !


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    Agnès Grey – roman d’Anne Brontë – 1847 -

     

    agnes

    Agnès Grey est un roman écrit par Anne, la plus jeune des trois sœurs Brontë.  Il s’agit d’une œuvre presque autobiographique, puisqu’elle est très largement inspirée de l’expérience d’Anne. L’histoire est la suivante : la jeune Agnès Grey, 19 ans,  est une jeune fille de bonne famille dont le père est pasteur. On est honnête et lettré dans la famille,  mais on n’est pas riche… Suite aux difficultés  financières de ses parents, Agnès Grey décide de les aider en travaillant. Elle trouve un emploi de gouvernante. Elle est charge de s’occuper de l’éducation des enfants de la famille Bromfield, très riche. C’est une expérience décevante et bien amère. La gouvernante est méprisée par les enfants, insolents et capricieux, méprisée aussi par les parents, friqués et cons, qui ne supportent pas qu’on réprimande leurs lardons et s’étonnent dans le même temps de les voir si mal éduqués par une gouvernante incapable !... Agnès finit par renoncer à rester dans cette famille et trouve un nouveau poste de gouvernante. Mais dans la nouvelle famille, les Murray, les choses se répètent : enfants gâtés insupportables, et parents méprisants. Agnès ne se bat pas contre cette situation, et cherche dans la religion et le rêve des raisons de se résigner. Elle prend conscience que l’argent et le pouvoir et le statut social écrasent les valeurs de l’éducation et de la conscience morale… Dans cet univers hostile, elle rencontre cependant un ami, un pasteur, monsieur Weston… un ami ???... On se doute que ça va évoluer ! Il y a du Pronuptia dans l’air !...  Le roman vaut surtout comme un témoignage sur une époque, l’époque victorienne en Angleterre, avec ses rapports sociaux très hiérarchisés et ses principes moraux rigoureux et étouffants.

    Petit notice bio (sans additifs) et culturelle (sans être chiante !) : Anne Brontë était la plus jeune des trois sœurs Brontë : l’aînée était Charlotte Brontë (1816-1855) qui a écrit Jane Eyre. La deuxième, Emily (1818-1848) a écrit Les Hauts de Hurlevent. Anne, la cadette (1820-1849) a écrit deux romans : Agnès Grey, et Le locataire de Widfell Hall. Vous l’avez remarqué, elles sont toutes décédées très jeunes : Charlotte à  39 ans, Emily à 30 ans, et Anne à 28 ans. La raison n’en est pas mystérieuse : la famille a été décimée par la tuberculose, véritable « peste blanche » au 19è siècle. Mais c’était une famille littéraire étonnante, par les liens étroits qu’entretenaient les trois sœurs avec leur frère Branwell (mort à 31 ans). Branwell a joué un rôle important dans le développement de l’imagination et de la créativité de ses sœurs. Ensemble, ils avaient créé quelque chose de très moderne : une sorte de monde virtuel appelé Glass Town (la ville de verre). Charlotte, Emily, Anne et Branwell s’étaient pour cela partagé les soldats que son père avait offerts à Branwell. Ces soldats servaient finalement d’avatars censés peupler des îles imaginaires que se partageaient les quatre frère et sœurs. Et pour faire vivre Glass Town, ils inventaient des anecdotes, de petites histoires qui arrivaient aux divers personnages, et qu’ils écrivaient sur de tout petits cahiers censés être ceux des avatars ! Trop moderne, coco ! Glass Town, c’était finalement une sorte de Plus belle la vie, écrit au jour le jour par les Brontë… Il faut lire les sœurs Brontë ! Ou les relire, pour les plus lettrés d’entre vous s’il y en a !


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    En finir avec l’abstention aux élections

    En France, on s’en rend compte tous les jours : ce ne sont pas les cons qui manquent !  Déjà, les cinglés de la bagnole et les intoxiqués de la clope, ça fournit deux belle cohortes ! Mais il y a une autre catégorie de cons : ceux qui s’abstiennent de voter, foulant aux pieds la démocratie dont ils bénéficient pourtant et qui fait tellement rêver tant de pays étrangers… Cette abstention massive pose un réel problème : elle conduit à mettre au pouvoir des personnes élues finalement par une minorité de citoyens ! Un comble pour une démocratie ! Oui, je sais, un certain nombre d’intellos dévoyés vont m’engueuler, et me sortir des tonnes de justifications idéologiques, toutes plus nobles les unes que les autres, pour justifier leur abstention injustifiable.  Pas la peine de vous fatiguer donc, je connais vos arguties pour les avoir maintes fois entendues ! Alors  je propose des mesures simples pour mettre fin au fléau de l’abstention. Certains ont préconisé de rendre le vote obligatoire. Mais je ne suis pas favorable à cette mesure. C’est très impopulaire. Il faut agir autrement. Pour ma part, je pense que deux mesures seraient à mettre en place :

    -       La première : comptabiliser les votes blancs. Car le vote blanc n’est pas l’abstention, il est un acte citoyen. Je conçois fort bien qu’un électeur qui en a ras le bol de Sarkozy, veuille l’éliminer, sans être, du même coup, obligé de « choisir » un capitaine de pédalo ! Je comprends donc le vote blanc. Mais bien entendu, il faut comptabiliser ces votes et s’ils atteignent un certain pourcentage à définir, il faut invalider l’élection, et recommencer avec d’autres candidats acceptés par le pays. C’est ça, la démocratie ! Et non pas être condamné à un faux choix, qui alimente en partie l’abstention.

    -       Et voici la seconde mesure indispensable : tout abstentionniste est un citoyen ayant refusé de s’impliquer dans la vie publique. Je propose en conséquence que l’on pratique un abattement de 20% sur toutes les prestations, aides ou allocations publiques auxquelles il pourrait prétendre par la suite. Autrement, dit toute demande d’aide ou d’allocation serait soumise à la présentation de la carte électorale dûment validée… En cas de récidive de l’abstention, l’abattement serait porté à 50%, et à 75% en cas de troisième abstention consécutive.

    Ce système ne présente que des avantages : le vote continue d’être facultatif, personne ne pourra dire qu’il a été obligé de voter. C’est un choix citoyen à faire par chacun :

    -       soit je vote, et je peux dès lors prétendre aux aides publiques…

    -       soit je m’abstiens, je ne participe pas à la vie publique et c’est mon droit, mais alors, en toute logique, je ne peux pas bénéficier pleinement des aides publiques dont la priorité doit être réservée aux citoyens…

    Je suis persuadé pour ma part que ces mesures simples permettraient d’en finir avec les veaux abstentionnistes. Car quand on touche au portefeuille, ça réveille même les plus cons !... Alors, on attend quoi pour mettre ça en œuvre ? La République le vaut bien…


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