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    Zombi - roman de Joyce Carol Oates - 1995 –

    zomb

    J’avais, dans ce blog, publié déjà une méchante critique des Chutes, du même auteur… Je me disais que mon opinion pourrait changer, peut-être, en lisant autre chose… il ne faut pas être sectaire et condamner un auteur sur une seule œuvre… j’ai donc lu Zombi : c’est pire ! C’est épouvantable de voir à quel point, sous couvert de liberté d’expression, on peut publier une saloperie comme Zombi ! De quoi s’agit-il ? Je vous raconte l’histoire en quelques mots : un jeune con, fils d’un grand scientifique, est également un pédéraste obsessionnel qu’émeut les jeunes éphèbes mineurs… Mais voici qu’il se met en tête d’en en enlever un, puis de lui pratiquer avec les moyens du bord : un pic à glace et quelques couteaux, une lobotomie, en lui sectionnant certaines connexions dans le cerveau. Ainsi, le jeune éphèbe deviendra une sorte d’esclave sexuel, soumis, et consentant à tous les caprices de son « maître » ! Bien entendu, chaque tentative échoue, car on ne s’improvise pas chirurgien du cerveau dans la cave de son immeuble ! Et ce sont donc des meurtres en séries, et l’internement psychiatrique à la fin… Mais ce qui est à noter, c’est qu’il n’y a là aucune littérature, aucune histoire racontée… Rien que du sperme, du sang et de la pisse tout au long de besogneux chapitres... Dans ce bouquin, on est en face des vomissures, des fantasmes de l’auteur, dans un charabia crapuleux de bas niveau. Je peux comprendre que Joyce Carol Oates s'émeuve encore dans sa culotte à 74 ans (saluons l’exploit !)  en évoquant des pénétrations rectales entre jeunes garçons adolescents, suivies ou précédées de mutilations et de meurtre, mais elle pourrait garder ça pour son alcôve ou son journal intime, plutôt que de l’étaler aussi crûment, sans talent et sans art… Un peu de bon-sens : si cette histoire ordurière tombait entre les pattes d’un débile incapable de discerner ce qui est bien ou mal, cela pourrait inspirer à l’évidence un tel cinglé ! Il y a bien assez de criminels de par le vaste monde, inutile d’en susciter d’autres ! C’est pourquoi, pour ma part, je mets des bornes à la liberté d’expression. C’est comme pour le tabac : tout le monde a le droit de fumer, mais aucun fumeur n’a le droit de faire respirer sa saloperie aux autres ! Il y a là une nuance que fort peu de fumeurs comprennent…  Et par association d’idée, je pense aussi à ce rappeur nommé Orelsan, et qui a osé diffuser une chanson intitulée « Sale pute », au prétexte qu’une fille l’avait quittée !!! Cette « chanson » lourde de haine et ordurière contre les femmes mérite le mépris, et une bonne raclée républicaine à son imbécile d’auteur, pour lui apprendre les règles élémentaires du respect et du vivre ensemble… Il faut faire attention aux mots, qu’ils soient chantés ou écrits. Ils véhiculent, qu’on le veuille ou non, des idées, des envies, des incitations qu’il n’est pas forcément bon de diffuser dans toutes les cervelles, dont beaucoup sont bien faibles hélas… Revenons à Zombi : ce n’est pas un roman, tout juste une scorie d’écriture, un dégueulis de fantasmes crades, un livre à balancer dans la benne à ordures… Je me demande même si j’aurais dû en parler dans mon blog, au risque de le faire connaître !


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    Zombi - roman de Joyce Carol Oates - 1995 –

    zomb

    J’avais, dans ce blog, publié déjà une méchante critique des Chutes, du même auteur… Je me disais que mon opinion pourrait changer, peut-être, en lisant autre chose… il ne faut pas être sectaire et condamner un auteur sur une seule œuvre… j’ai donc lu Zombi : c’est pire ! C’est épouvantable de voir à quel point, sous couvert de liberté d’expression, on publie une saloperie comme Zombi ! De quoi s’agit-il ? Je vous raconte l’histoire en quelques mots : un jeune con, fils d’un grand scientifique, est également un pédéraste obsessionnel qu’émeut les jeunes éphèbes mineurs… Mais voici qu’il se met en tête d’en en enlever un, puis de lui pratiquer avec les moyens du bord : un pic à glace et quelques couteaux, une lobotomie, en lui sectionnant certaines connexions dans le cerveau. Ainsi, le jeune éphèbe deviendra une sorte d’esclave sexuel, soumis, et consentant à tous les caprices de son « maître » ! Bien entendu, chaque tentative échoue, car on ne s’improvise pas chirurgien du cerveau dans la cave de son immeuble ! Et ce sont donc des meurtres en séries, et l’internement psychiatrique à la fin… Mais ce qui est à noter, c’est qu’il n’y a là aucune littérature, aucune histoire racontée… Rien que du sperme, du sang et de la pisse tout au long de besogneux chapitres... Dans ce bouquin, on est en face des vomissures, des fantasmes de l’auteur, dans un charabia crapuleux de bas niveau. Je peux comprendre que Joyce Carol Oates s'émeuve encore dans sa culotte à 74 ans (saluons l’exploit !)  en évoquant des pénétrations rectales entre jeunes garçons adolescents, suivies ou précédées de mutilations et de meurtre, mais elle pourrait garder ça pour son alcôve ou son journal intime, plutôt que de l’étaler aussi crûment, sans talent et sans art… Un peu de bon-sens : si cette histoire ordurière tombait entre les pattes d’un débile incapable de discerner ce qui est bien ou mal, cela pourrait inspirer à l’évidence un tel cinglé ! Il y a bien assez de criminels de par le vaste monde, inutile d’en susciter d’autres ! C’est pourquoi, pour ma part, je mets des bornes à la liberté d’expression. C’est comme pour le tabac : tout le monde a le droit de fumer, mais aucun fumeur n’a le droit de faire respirer sa saloperie aux autres ! Il y a là une nuance que fort peu de fumeurs comprennent; fort peu d'écrivains aussi…  Et par association d’idée, je pense aussi à ce rappeur nommé Orelsan, et qui a osé diffuser une chanson intitulée « Sale pute », au prétexte qu’une fille l’avait quittée !!! Pauvre chochotte va,  jeune trouduc incapable de supporter une séparation ! Je te foutrais ça au service militaire, moi !!!... Cette « chanson » lourde de haine et ordurière contre les femmes mérite le mépris, et une bonne raclée républicaine à son imbécile d’auteur, pour lui apprendre les règles élémentaires du respect et du vivre ensemble… Il faut faire attention aux mots, qu’ils soient chantés ou écrits. Ils véhiculent, qu’on le veuille ou non, des idées, des envies, des incitations qu’il n’est pas forcément bon de diffuser dans toutes les cervelles, dont beaucoup sont bien faibles hélas… Revenons à Zombi : ce n’est pas un roman, tout juste une scorie d’écriture, un dégueulis de fantasmes crades, un livre à balancer dans la benne à ordures… Je me demande même si j’aurais dû en parler dans mon blog, au risque de le faire connaître !


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    Une forme de vie – roman d’Amélie Nothomb – 2011 –

    201008070097_zoom

    On ne présente plus Amélie Nothomb : critiquée par les uns, adulée par les autres, elle pond chaque année, de manière frénétique, un mini-roman vite publié, vite vendu, souvent lu, vite jeté, bientôt oublié… Du moins c’est ce qu’affirment ses détracteurs, qui en sont restés aux Belles-Lettres, à Madame de Sévigné, Marcel Proust, André Gide, à une époque où la lecture restait l’apanage d’une élite finement éduquée, mais infinitésimale dans la masse populaire souvent inculte et illettrée à majorité ouvrière et paysanne… Mais le monde a changé, les lecteurs aussi : il y a beaucoup moins de fins lettrés à un bout de la chaîne, mais beaucoup moins d’illettrés à l’autre bout… Il y a eu un nivellement : moins d’intellos exigeants d’un côté, moins d’illettrés profonds de l’autre, les choses se sont équilibrées au profit d’une certaine médiocrité moyenne… Les modes de vie aussi ont changé : on ne le lit plus un gros bouquin relié, posé sur la table en noyer et éclairé par la lampe à pétrole tandis que la bûche crépite dans l’âtre, on bouquine vite fait, debout dans le métro, le bus, le RER… Il faut alors un livre léger et peu encombrant : guère épais plutôt que Guerre et Paix !!! Enfin, on n’achète plus un volume chez un libraire chenu tapi au fond d’une échoppe sombre qui sent le vieux papier, la poussière et l’encre d’imprimerie, on prend un bouquin en tête de gondole au supermarché où braille la pub, et on le jette vite fait au fond du caddie, où il rejoint en vrac les yaourts allégés, les apéricubes en promo, le nouveau Tampax (prix inchangé) à l’applicateur vibrant pour encore plus de plaisir, les sardines bio riches en oméga 3, et Harpic WC qui fait tourbillonner des tsunamis bleu-vert dans la cuvette des chiottes tout en respectant la couche d’ozone !... C’est là qu’est sa place, à Amélie Nothomb !... Mais non, pas dans la cuvette voyons, lisez mieux je me suis mal exprimé ! Je veux dire que cette romancière a trouvé sa place dans le monde d’aujourd’hui : un monde effervescent, superficiel et pressé… Ses romans en sont le reflet : un peu plus d’une centaine de pages, pour des romans qui ressemblent surtout à des nouvelles au style vif et alerte. Les phrases n’ont pas besoin, comme celles de Proust, d’être lues lentement et trois fois de suite pour les comprendre, puis remâchées une fois encore pour en extraire le sens profond supposé… Amélie Nothomb ça va plus vite, on en lit trois bons chapitres entre deux correspondances. Et, pour peu que le trafic soit perturbé en raison de l’arrêt de travail d’une certaines catégorie de personnel, on a fini le bouquin avant même d’arriver au bureau, ou chez soi, tout dépend si on a choisi de lire le mini-roman à l’aller ou au retour… Mais je m’égare, je bavarde… et si on parlait enfin  d’Une forme de vie ?... Allons-y : Ce bref roman narquois  est une histoire à la Nothomb évidemment : 125 pages seulement, pour raconter une étrange correspondance, un échange de lettres entre l’auteur, Amélie Nothomb elle-même, qui se met donc en scène dans son roman, et un mystérieux correspondant, Melvin Mapple, soldat américain combattant en Irak. Ce dernier raconte à Amélie son état mental et corporel : depuis qu’il est en Irak, il bâfre, il dévore, pour compenser le stress de la guerre… Il a pris 130 kg ! Imaginez la masse de lard qu’il est devenu : énorme, bouffi jusqu’à l’inimaginable, répugnant, avec cette sueur permanente des gros, écœurante, qui macère et fermente dans les multiples replis adipeux de ses monstrueux bourrelets… Amélie Nothomb renoue ici avec un de ses thèmes favoris : l’obésité extrême et ce qu’elle inspire : dégoût, mépris, isolement, rejet, culpabilité… Mais ce qui est plaisant ici, c’est le pétillement de l’écriture, les rebondissements vifs d’une histoire originale, dans une écriture et un ton qui parviennent à donner de la vraisemblance à l’invraisemblable. Pas de longues descriptions oiseuses et répétitives du ciel et des paysages alentour, pas d’interminables ruminations sur des états d’âmes tourmentés, on va à l’essentiel avec des mots précis qui n’excluent pas l’émotion pour autant, avec toujours une sympathique auto-dérision et une touche d’ironie impertinente, incisive mais sans cruauté. Au-delà des polémiques dont elle est l’objet, Amélie Nothomb a ce mérite : auteur de son époque, elle donne à la littérature de caddie ses lettres de noblesse. Une forme de vie : à lire vite fait…


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    Une forme de vie – roman d’Amélie Nothomb – 2011 –

    201008070097_zoom

    On ne présente plus Amélie Nothomb : critiquée par les uns, adulée par les autres, elle pond chaque année, de manière frénétique, un mini-roman vite publié, vite vendu, souvent lu, vite jeté, bientôt oublié… Du moins c’est ce qu’affirment ses détracteurs, qui en sont restés aux Belles-Lettres, à Madame de Sévigné, Marcel Proust, André Gide, à une époque où la lecture restait l’apanage d’une élite finement éduquée, mais infinitésimale dans la masse populaire souvent inculte et illettrée à majorité ouvrière et paysanne… Mais le monde a changé, les lecteurs aussi : il y a beaucoup moins de fins lettrés à un bout de la chaîne, mais beaucoup moins d’illettrés à l’autre bout… Il y a eu un nivellement : moins d’intellos exigeants d’un côté, moins d’illettrés profonds de l’autre, les choses se sont équilibrées au profit d’une certaine médiocrité moyenne… Les modes de vie aussi ont changé : on ne le lit plus un gros bouquin relié, posé sur la table en noyer et éclairé par la lampe à pétrole tandis que la bûche crépite dans l’âtre, on bouquine vite fait, debout dans le métro, le bus, le RER… Il faut alors un livre léger et peu encombrant : guère épais plutôt que Guerre et Paix !!! Enfin, on n’achète plus un volume chez un libraire chenu tapi au fond d’une échoppe sombre qui sent le vieux papier, la poussière et l’encre d’imprimerie, on prend un bouquin en tête de gondole au supermarché où braille la pub, et on le jette vite fait au fond du caddie, où il rejoint en vrac les yaourts allégés, les apéricubes en promo, le nouveau Tampax (prix inchangé) à l’applicateur vibrant pour encore plus de plaisir, les sardines bio riches en oméga 3, et Harpic WC qui fait tourbillonner des tsunamis bleu-vert dans la cuvette des chiottes tout en respectant la couche d’ozone !... C’est là qu’est sa place, à Amélie Nothomb !... Mais non, pas dans la cuvette voyons, lisez mieux je me suis mal exprimé ! Je veux dire que cette romancière a trouvé sa place dans le monde d’aujourd’hui : un monde effervescent, superficiel et pressé… Ses romans en sont le reflet : un peu plus d’une centaine de pages, pour des récits qui ressemblent surtout à des nouvelles au style vif et alerte. Les phrases n’ont pas besoin, comme celles de Proust, d’être lues lentement et trois fois de suite pour les comprendre, puis remâchées une fois encore pour en extraire le sens profond supposé… Amélie Nothomb ça va plus vite, on en lit trois bons chapitres entre deux correspondances. Et, pour peu que le trafic soit perturbé en raison de l’arrêt de travail d’une certaines catégorie de personnel, on a fini le bouquin avant même d’arriver au bureau, ou chez soi, tout dépend si on a choisi de lire le mini-roman à l’aller ou au retour… Mais je m’égare, je bavarde… et si on parlait enfin  d’Une forme de vie ?... Allons-y : Ce bref roman narquois  est une histoire à la Nothomb évidemment : 125 pages seulement, pour raconter une étrange correspondance, un échange de lettres entre l’auteur, Amélie Nothomb elle-même, qui se met donc en scène dans son roman, et un mystérieux correspondant, Melvin Mapple, soldat américain combattant en Irak. Ce dernier raconte à Amélie son état mental et corporel : depuis qu’il est en Irak, il bâfre, il dévore, pour compenser le stress de la guerre… Il a pris 130 kg ! Imaginez la masse de lard qu’il est devenu : énorme, bouffi jusqu’à l’inimaginable, répugnant, avec cette sueur permanente des gros, écœurante, qui macère et fermente dans les multiples replis adipeux de ses monstrueux bourrelets… Amélie Nothomb renoue ici avec un de ses thèmes favoris : l’obésité extrême et ce qu’elle inspire : dégoût, mépris, isolement, rejet, culpabilité… Mais ce qui est plaisant ici, c’est le pétillement de l’écriture, les rebondissements vifs d’une histoire originale, dans une écriture et un ton qui parviennent à donner de la vraisemblance à l’invraisemblable. Pas de longues descriptions oiseuses et répétitives du ciel et des paysages alentour, pas d’interminables ruminations sur des états d’âmes tourmentés, on va à l’essentiel avec des mots précis qui n’excluent pas l’émotion pour autant, avec toujours une sympathique auto-dérision et une touche d’ironie impertinente, incisive mais sans cruauté. Au-delà des polémiques dont elle est l’objet, Amélie Nothomb a ce mérite : auteur de son époque, elle donne à la littérature de caddie ses lettres de noblesse. Une forme de vie : à lire vite fait…


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    J’aurais préféré vivre – roman de Thierry Cohen – 2007 –

    Roman bizarre que ce livre au titre un peu long, bien dans l’air du temps : J’aurais préféré vivre…  Il faut noter d’emblée que ce récit a reçu en 2009 le Prix Jean d’Ormesson, qui récompense un ouvrage pour sa capacité à défendre la langue française… Pour ma part, je ne discerne pas vraiment dans cet ouvrage la défense et l’illustration de la langue française !... Mais bon, il faut bien que ça serve à quelque chose, le copinage et les réseaux ! Tant mieux pour l’auteur !... Cela dit, l’histoire est complètement absurde, invraisemblable. Un jeune homme nommé Jeremy est amoureux d’une jeune fille. Banalement banal ! Et Victoria, elle, ne l’aime pas. Archi-banal encore, pas de quoi  en faire tout un plat ! S’il suffisait d’aimer pour être aimé, ce serait le paradis sur terre ! C’est un peu comme s’il suffisait d’avoir faim pour trouver à manger !... Mais ça ne fonctionne pas comme ça, la vie !... Et ne rêvez pas : pas un seul candidat a l’élection présidentielle n’a mis quoi que ce soit dans son programme pour améliorer les choses dans ce domaine… tous nullards !... Bref, devant  le rejet dédaigneux de Victoria, un individu normal en aurait cherché une autre, c’est pas ça qui manque, les Victoria dans le vaste monde, sans compter que les autres, même avec un autre prénom que Victoria, sont faites à peu près pareil et que même, dans le tas, on a toutes les chances d’en trouver une mieux, encore plus canon que la précédente ! Mais notre héros n’a pas la souplesse du roseau, il est devenu addict,  et veut absolument Victoria, avec la force d’un chêne. Hélas, il se comporte alors comme un gland (forcément !) et se suicide. Or, un an plus tard, le jour de son anniversaire, il ouvre les yeux… il est entouré de… Victoria, tendrement penchée sur lui ! Incroyable ! Tous deux passent une merveilleuse journée, mais le soir, très fatigué, Jeremy s’endort profondément… Quand il se réveille,, il découvre avec stupeur que c’est encore le jour de son anniversaire…mais deux ans plus tard !... Encore plus incroyable ! Surtout que ses interlocuteurs lui parlent des deux années écoulées, années dont Jeremy, lui, n’a pas gardé le moindre souvenir… tout se passe comme s’il était amnésique, perdant tout souvenir au fur et à mesure de son existence et ne retrouvait une parfaite lucidité que le jour de son anniversaire ! Où se termine la réalité, où commence la fiction ? On l’ignore au fil des pages, sinon qu’on s’aperçoit rapidement que notre héros a deux facettes : un brave type les jours (rares) de lucidité, un salopard pendant ses longues périodes amnésiques… Mister Jekyll et Mister Hyde ? Oui, un peu, mais pas vraiment… On découvrira la vérité, embrouillée et emberlificotée, à la fin de ce roman qui se veut une sorte de thriller psychologique, mais qui  contient tout de même des tartines de sentimentalisme un peu béat pour ménagères rêveuses, ce qui explique sans doute qu’il soit publié chez France-Loisirs, dans la collection Piment. J’aurais préféré vivre… Bof !...moi, j’aurais préféré lire ! Mais bon, on le sait, France Loisirs est à la littérature ce que TF1 est à la culture !... C’est tout dire !...


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