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    Drive – film de Nicolas Winding Refn – 2011 -

    drive movie

    La critique a été unanime à saluer ce film ! Mais bon, j’ai voulu vérifier par moi-même, en courant dans une des salles obscures de Vitry-sur-Seine, lesquelles valent bien les cinés snobinards des Grands Boulevards… Surtout que la ville de Vitry offre douze séances gratuites de ciné par an aux seniors de la commune : merci monsieur le maire !!!... Or donc, Drive est un film noir, qui raconte l’histoire étrange d’un homme,  un taciturne, un taiseux. Il mène une double vie. Le jour il est cascadeur automobile pour des cinéastes. La nuit, il apporte son concours à des malfrats pour des hold-up. Plus exactement, il ne participe pas directement aux attaques, il n’est pas armé… Il attend dans sa voiture le retour des crapules et de leur butin, et grâce à ses talents de chauffeur, leur permet d’échapper facilement aux éventuels poursuivants. Bien entendu, cela ne suffit pas pour faire un film. C’est alors que le cascadeur taiseux fait la connaissance de sa voisine de palier et de son enfant. Quelque temps après, le mari de la voisine revient, sorti de prison. Mais il est en danger. Ceux qui le protégeaient en prison ont décidé de le rançonner. Il s’ensuit une sorte de course-poursuite pendant tout le film, entre les méchants et les bons, le mari de la voisine sera abattu, et le cascadeur taciturne se pose dès lors en défenseur de la voisine et de l’orphelin… Le film mélange deux genres : la violence d’un thriller, avec parfois un peu trop d’hémoglobine et de brutalités sanglantes (mais le populo, cruel et voyeur, adore ça même s’il n’en convient pas !), et la douceur d’un certain romantisme, incarnée par le cascadeur dont la force virile se dissimule sous un flegme souvent empreint d’une douceur presque romantique, vis-à-vis de la veuve et de l’orphelin… La force tranquille, en somme. C’est cet aspect qui donne au film sa force, en mettant dans une histoire noire et dure, un peu de douceur et d’humanité. Les images sont efficaces, on peut juste regretter certaines longueurs parfois, mais bon, elles traduisent précisément la nonchalance et le calme du héros… Un bon film, tout simplement…


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    Drive – film de Nicolas Winding Refn – 2011 -

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    La critique a été unanime à saluer ce film ! Mais bon, j’ai voulu vérifier par moi-même, en courant dans une des salles obscures de Vitry-sur-Seine, lesquelles valent bien les cinés snobinards des Grands Boulevards… Surtout que la ville de Vitry offre douze séances gratuites de ciné par an aux seniors de la commune : merci monsieur le maire !!!... Or donc, Drive est un film noir, qui raconte l’histoire étrange d’un homme,  un taciturne, un taiseux. Il mène une double vie. Le jour il est cascadeur automobile pour des cinéastes. La nuit, il apporte son concours à des malfrats pour des hold-up. Plus exactement, il ne participe pas directement aux attaques, il n’est pas armé… Il attend dans sa voiture le retour des crapules et de leur butin, et grâce à ses talents de chauffeur, leur permet d’échapper facilement aux éventuels poursuivants. Bien entendu, cela ne suffit pas pour faire un film. C’est alors que le cascadeur taiseux fait la connaissance de sa voisine de palier et de son enfant. Quelque temps après, le mari de la voisine revient, sorti de prison. Mais il est en danger. Ceux qui le protégeaient en prison ont décidé de le rançonner. Il s’ensuit une sorte de course-poursuite pendant tout le film, entre les méchants et les bons, le mari de la voisine sera abattu, et le cascadeur taciturne se pose dès lors en défenseur de la voisine et de l’orphelin… Le film mélange deux genres : la violence d’un thriller, avec parfois un peu trop d’hémoglobine et de brutalités sanglantes (mais le populo, cruel et voyeur, adore ça même s’il n’en convient pas !), et la douceur d’un certain romantisme, incarnée par le cascadeur dont la force virile se dissimule sous un flegme souvent empreint d’une douceur presque romantique, vis-à-vis de la veuve et de l’orphelin… La force tranquille, en somme. C’est cet aspect qui donne au film sa force, en mettant dans une histoire noire et dure, un peu de douceur et d’humanité. Les images sont efficaces, on peut juste regretter certaines longueurs parfois, mais bon, elles traduisent précisément la nonchalance et le calme du héros… Un bon film, tout simplement…


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    La Route, roman de  Cormac Mc Carthy

    la-route_1

    Comment qualifier cet étrange roman ? Ce n’est pas facile. Il est rare en effet de lire un livre qui raconte si peu de choses en 250 pages… L’histoire est la suivante : Sur une route au milieu de nulle part, un homme marche, accompagné d’un enfant, son fils… Très vite, on comprend deux choses : il s’est produit sur la terre une terrifiante catastrophe, un désastre nucléaire, peut-être, ou autre chose, on ne sait pas, ce qui ajoute encore de l’angoisse à l’histoire. Ces deux êtres qui cheminent sont seuls sur une route. Partout, ce n’est que vide et désolation : villes abandonnées, maisons inoccupées, rues désertes. Il n’y a plus de vie, plus de circulation, les routes sont à l’abandon, comme tout le reste. Dans ce monde redevenu sauvage et primitif, il n’y a plus rien : ni magasins, ni chauffage, ni eau… L’homme et l’enfant cheminent le long d’une route, s’aidant d’une carte pour se diriger vers la mer, dans le secret espoir de trouver une contrée qui aurait été épargnée. Mais ils n’ont en réalité plus guère d’espoir, sinon celui, immédiat, de trouver quelque chose à manger… En fouillant des maisons ou des magasins abandonnés, ils trouvent çà et là une boîte de conserve, un peu de farine… Ils entassent tout ça dans le véhicule qu’ils poussent devant eux dans leur interminable errance : un caddie.  Vêtus de guenilles, ils affrontent la solitude, le froid, la pluie, et ils apprennent à gommer toute pitié et toute solidarité lorsque, par hasard, ils croisent sur leur route  quelque individu hagard… C’est qu’il n’y a plus ni éducation ni morale. Il s’agit de survivre… Le style de l’écriture est le reflet de ce cheminement désespérant. Le récit est fait de phrases simples et dépouillées, à l’image des paysages de désolation dépeints dans le livre. Le récit est répétitif, mais ce n’est pas de la redondance inutile. Cette répétition n’est que la transcription de la répétition des journées de ces deux survivants d’un monde perdu… Mais au bout de cette longue marche, qu’y –a-t-il ? La vie ? La mort ?... L’homme et le « petit » vont-ils s’en sortir ?...  Achetez le livre et vous le saurez ! Mais ne le commandez surtout pas chez France-Loisirs, car on vous ferait payer alors 10 euros pour l’édition « collector », qui n’est que de l’esbroufe à la con avec sa couverture scintillante et inutile ! Achetez le livre  dans une collection de poche, ça vous coûtera à peine la moitié, et c’est le même texte ! Un livre sombre, une ambiance lourde, un récit de fiction qui fait frissonner quand on pense qu’il pourrait un jour devenir réalité si les hommes continuent à mettre la terre en danger… Mais un livre à méditer…


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    La Route, roman de  Cormac Mc Carthy

    la-route_1

    Comment qualifier cet étrange roman ? Ce n’est pas facile. Il est rare en effet de lire un livre qui raconte si peu de choses en 250 pages… L’histoire est la suivante : Sur une route au milieu de nulle part, un homme marche, accompagné d’un enfant, son fils… Très vite, on comprend deux choses : il s’est produit sur la terre une terrifiante catastrophe, un désastre nucléaire, peut-être, ou autre chose, on ne sait pas, ce qui ajoute encore de l’angoisse à l’histoire. Ces deux êtres qui cheminent sont seuls sur une route. Partout, ce n’est que vide et désolation : villes abandonnées, maisons inoccupées, rues désertes. Il n’y a plus de vie, plus de circulation, les routes sont à l’abandon, comme tout le reste. Dans ce monde redevenu sauvage et primitif, il n’y a plus rien : ni magasins, ni chauffage, ni eau… L’homme et l’enfant cheminent le long d’une route, s’aidant d’une carte pour se diriger vers la mer, dans le secret espoir de trouver une contrée qui aurait été épargnée. Mais ils n’ont en réalité plus guère d’espoir, sinon celui, immédiat, de trouver quelque chose à manger… En fouillant des maisons ou des magasins abandonnés, ils trouvent çà et là une boîte de conserve, un peu de farine… Ils entassent tout ça dans le véhicule qu’ils poussent devant eux dans leur interminable errance : un caddie.  Vêtus de guenilles, ils affrontent la solitude, le froid, la pluie, et ils apprennent à gommer toute pitié et toute solidarité lorsque, par hasard, ils croisent sur leur route  quelque individu hagard… C’est qu’il n’y a plus ni éducation ni morale. Il s’agit de survivre… Le style de l’écriture est le reflet de ce cheminement désespérant. Le récit est fait de phrases simples et dépouillées, à l’image des paysages de désolation dépeints dans le livre. Le récit est répétitif, mais ce n’est pas de la redondance inutile. Cette répétition n’est que la transcription de la répétition des journées de ces deux survivants d’un monde perdu… Mais au bout de cette longue marche, qu’y –a-t-il ? La vie ? La mort ?... L’homme et le « petit » vont-ils s’en sortir ?...  Achetez le livre et vous le saurez ! Mais ne le commandez surtout pas chez France-Loisirs, car on vous ferait payer alors 10 euros pour l’édition « collector », qui n’est que de l’esbroufe à la con avec sa couverture scintillante et inutile ! Achetez le livre  dans une collection de poche, ça vous coûtera à peine la moitié, et c’est le même texte ! Un livre sombre, une ambiance lourde, un récit de fiction qui fait frissonner quand on pense qu’il pourrait un jour devenir réalité si les hommes continuent à mettre la terre en danger… Mais un livre à méditer…


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    Evaluation dès l’école maternelle… une bonne chose !

    Une nouvelle polémique se développe en France : faut-il évaluer les enfants à l’école maternelle ? Je ne m’étonne pas de ce débat : tous ceux qui ont quelque chose à craindre d’une évaluation se mobilisent ! Ils brandissent de grands principes, comme toujours, la liberté, l’égalité et bla-bla-bla, pour dissimuler  en réalité leurs petites incompétences personnelles, ou leur grande bêtise,  qu’ils craignent de voir dévoilées au grand jour ! Ca me fait penser  à ces salariés d’une entreprise qui hurlent à la liberté individuelle et aux droits de l’homme, dès qu’on envisage de les faire pointer à la prise de boulot !  Que voyons-nous en réalité ?... Tout simplement, que ceux qui gueulent ne sont pas des gens animés par de nobles idéaux, mais simplement les salariés négligents, ceux qui arrivent souvent en retard avec de mauvaises raisons, et qui gueulent simplement pour dissimuler leur comportement incivique… De même pour l’évaluation des enfants en maternelle. Pourtant, nul ne discute de ce point, avéré depuis longtemps : tout se joue avant six ans ! Il est donc extrêmement important de mesurer au plus tôt les acquis, les aptitudes et les comportements des petits… Pourquoi ?... Non pas pour porter préjudice aux enfants, mais pour détecter, à travers les évaluations, les carences éventuellement graves des familles… Au fond, l’évaluation des enfants, c’est en fait l’évaluation des parents et la détection des parents toxiques ! On comprend que ça gueule, bien sûr ! Mais ce sont les pires, évidemment, qui gueulent ! Ce sont ceux qui craignent de voir mettre à jour leurs insuffisances, leur inculture, qui montent au créneau pour tenter d’interdire les évaluations… Je pense au contraire que l’évaluation précoce des enfants est une excellente chose… Pourquoi attendre l’arrivée en sixième, par exemple, pour constater qu’un élève est un illettré, alors qu’il a environ 12 ans ?… C’est bien tard pour tenter de redresser les choses, et c’est vraisemblablement trop tard pour le soustraire aux influences imbéciles de parents éventuellement insuffisants, dangereux, toxiques… Par ailleurs, il y a des enfants particulièrement intelligents de bonne heure… Il est idiot d’attendre qu’ils aient six ans pour les faire entrer en CP ! Tout le monde au CP à six ans, c’est une fausse égalité ! Il y a des enfants intelligents qu'on pourrait inscrire en CP dès 4 ans. Et des imbéciles congénitaux qu’on pourrait garder en maternelle à sucer le pouce jusqu’à 7 ans bien sonnés. L’égalité ne devrait jamais consister à nier les différences. L’école, c’est comme la mode : la taille unique, ça ne va à personne, c’est toujours trop grand ou trop petit, et ça ne va qu’à quelques-uns, par hasard ! Il n’y a rien de plus stupide !... Et donc, oui à l’évaluation précoce des enfants, qui devrait être accompagnée d’une véritable éducation complémentaire obligatoire des parents indigents et d’une rééducation des parents déviants ou toxiques… J’en connais qui foutent leur chiard devant la télé toute la journée pour être tranquilles ! D’autres qui fument clope sur clope en présence des moutards ! Vous imaginez ce que peut devenir un trousse-pet dont la seule nourriture intellectuelle est celle distillée par TF1 toute la journée en respirant les fumées cancérigènes ?... J’en frémis ! Certains parents mériteraient d’être poursuivis pour mise en danger de la vie de mineurs. C’est pourquoi il faut scolariser dès deux ans les enfants, en particulier ceux issus d’un milieu défavorisé, afin qu’ils ne soient pas complètement démolis avant même leur entrée à la « grande école » ! L’épanouissement d’un enfant et sa marche vers l’âge adulte devraient s’accompagner d’un contrôle de l’activité des parents. Il ne faut pas les laisser faire n’importe quoi par pur caprice.  Pour n’importe quel métier, même peu important, on exige formation et diplôme. Pour être parent, rien, zéro, que dalle ! Ahurissant !... Restreindre la liberté des parents, empêcher leurs caprices souvent imbéciles, c’est accroître le bonheur et l’épanouissement des enfants et contribuer à faire d’eux plus tard des adultes heureux et donc un monde meilleur. Méfions-nous de tous ceux qui gueulent contre les contrôles, car ce sont eux qui ont des choses à cacher, des choses donc qu’il est important de débusquer… et tant pis si ça gueule !... Mieux vaut emmerder les parents que faire chier les enfants !


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