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     Le nom des gens est un film sorti en novembre 2010. Un film excellent, je le dis immédiatement, comme ça ceux qui n’ont pas le temps de lire la suite savent déjà l’essentiel… C’est aussi un film paradoxal, puisque j’ai beaucoup ri, alors que les thèmes abordés sont sérieux et graves : identité nationale, immigration, racisme, déportation des juifs, secrets de famille. N’allez pas en déduire que je suis un salopard qui se marre des malheurs des autres ! C’est seulement que le talent du réalisateur lui permet de traiter les sujets graves sans emmerder les spectateurs avec des discours graves, et ne se croit pas obligé de nous montrer des gueules d’enterrement, avec le Requiem de Mozart en musique de fond ! Non ! Ici tout pétille, avec une verve incessante. L’histoire en quelques mots : Bahia Benmahmoud (Sara Forestier) est une jeune fille exubérante et extravertie. Profondément de gauche, elle voit des fachos partout. Et elle a une arme pour les faire basculer à gauche : son cul ! Elle couche donc, et souvent, car malgré ce que prétendent Ségolène et Martine les sœurs ennemies, il y a beaucoup de monde à droite !  Et comme le dit Sara Forestier : Le membre du FN est plus dur à convaincre, il faut baiser avec lui pendant une dizaine de jours. Tandis qu’avec un fan de Bayrou, l’affaire est bouclée en deux heures !... Or voici qu’un jour, notre militante, qui paie donc  de sa personne, rencontre un dénommé Arthur Martin (Jacques Gamblin). Avec un nom pareil, il ne peut qu’être facho… Il n’en est rien. Et cet homme cache au fond de lui un passé douloureux : ses grands-parents déportés dans les camps nazis… Le film nous retrace l’aventure de couple hors norme, chacun empêtré dans son passé, elle la fille d’Algériens, lui le descendant de déportés. Le film aurait pu tomber dans la thèse pontifiante et chiante, ou dans la grosse farce du rire vulgaire, ou encore dans le mélo tire-larmes façon violons… Pas du tout ! Le réalisateur évite tous ces écueils et nous offre un film étincelant, où les répliques cinglantes fusent, sans jamais un temps mort, sans jamais un instant de vide. L’ambiance des familles où règnent de lourds secrets est admirablement rendu. On devrait pleurer de tous ces drames intériorisés, et c’est de rire que l’on est secoué. Détail piquant : Lionel Jospin, le vrai, joue un petit rôle dans ce film, avec humour et bonhomie. A noter, évidemment, le jeu toujours aussi excellent, film après film, de Sara Forestier, dont la nudité nous est, par ailleurs, très généreusement montrée tout au long du film. Ça n’apporte absolument rien au film, mais soyons juste, ça ne lui retire rien non plus ! Un coup de chapeau à Jacques Boudet et à Michèle Moretti, les deux acteurs qui interprètent les parents coincés de  Jacques Gamblin. Très bon jeu aussi de Zinédine Soualem qui interprète le père de Bahia (Sara Forestier). Le nom des gens, en résumé, est un très bon moment de cinéma, à ne louper sous aucun prétexte. Il dure 1 h 44 minutes, qui filent sans qu’on s’en aperçoive. Vivant, pertinent, pétillant, intelligent, drôle et caustique… je vous laisse le soin de compléter vous-même !... Bonne séance !...


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  • Restons encore un petit moment dans le monde politique... Après le bouquin de Mélenchon, parlons un peu du « petit livre mauve » de Nicolas Dupont-Aignan, publié chez In libro veritas. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on n’a pas affaire ici à un livre, mais un simple abécédaire. De A à Z, Dupont-Aignan dresse un réquisitoire implacable contre l’Europe actuelle, contre la Constitution européenne. C'est parfaitement son droit. Mais hélas pour le lecteur, la rédaction de l’ouvrage présente deux écueils majeurs :

    • C’est touffu, trop touffu
    • C’est théorique, trop théorique

    Expliquons : la présentation alphabétique des thèmes fait que ces derniers se succèdent sans la moindre logique. On ne distingue pas ce qui est primordial, important, secondaire, superflu, farfelu. On est devant un catalogue plutôt confus et désordonné :

    A comme avenir : nous n’avons pas d’avenir avec l’Europe actuelle.

    B comme plan B : il y a une autre rédaction de la constitution européenne. Il la joint en annexe à son livre : J’imagine déjà la tête des ouvriers de Renault et des manutentionnaires de chez Leroy-Merlin lisant ce texte, qui ferait hésiter plus d’un licencié en droit ! 

    H comme hôpital public, qui doit être réservé à ceux qui cotisent en France ! ( Les autres, on les laissera probablement crever au bord du chemin, à moins qu’on ne les achève d’un coup de talon, pour leur éviter de souffrir trop et abréger leur agonie !!!)

    L comme langue française ; au secours elle fout le camp !

    M comme malbouffe, la faute à l’Europe, ça on l’a compris dès la lettre A !

    Q comme quota de pêche : une honte ! La faute à l’Europe encore !

    T comme Turquie : quoi ! Les Turcs ! Ils ont une drôle de gueule ces candidats européens !!!

    Vin comme vin rosé ! Saloperie de bibine, trafiquée par l’Europe, évidemment !

    Il ne manque plus à cet inventaire que le raton-laveur cher à Prévert...

    En outre, au niveau de la rédaction, on reste dans le flou le plus complet. Le bouquin est écrit en un jargon constitué de mots théoriques, incompréhensibles pour le prolo de base,  enfilés comme des perles, ce qui fait que les phrases peuvent recouvrir mille significations, et n’ont donc aucun sens pour personne, chacun pouvant y projeter ses fantasmes et ses contresens :

    Exemples : « L’U.E. développe déjà depuis plusieurs années une coopération  transfrontalière… »

    Ou encore : «Il faut articuler une France qui resterait elle-même et s’épanouirait dans son exception, dans une Europe démocratique, raisonnable et réaliste… » Ces formules creuses et vides de sens abondent dans l’ouvrage : ça ressemble aux phrases toutes faites et aux formules qu’on assène comme des slogans imbéciles, du genre (allez, je vous en ponds quelques-unes)  : 

    • Une France plus juste et plus humaine
    • Une France dynamique et solidaire
    • Une France régénérée, au carrefour de l’essor et de la tradition
    • Une France de l’équité et de la citoyenneté
    • Une France responsable et libre
    • Une France qui concilie la libre entreprise et la fraternité citoyenne dans l’ambition partagée face aux enjeux maîtrisés d’une mondialisation raisonnée, pour une croissance écologique dans le respect des défis technologiques nouveaux du libre-échange qu’impose la rationalisation multi-factorielle des marchés émergeants.
    • Vous en voulez encore, de ce charabia, de ce verbiage de crétin ? moi non !

    Comme pour le livre de Mélenchon, je me garde bien de conclure. J’observe seulement que le « petit livre mauve » est un fatras pénible, une bouillie logomachique illisible. Si Dupont-Aignan veut convaincre, ou tout simplement informer les citoyens que nous sommes avant 2012, il lui faut écrire un autre bouquin, plus simple, plus aéré, plus clair, plus ordonné, et présentant des solutions concrètes, autres que de proposer une autre constitution pour l’Europe.

    Petit avantage (insignifiant) par rapport à Mélenchon : on peut télécharger gratuitement « le petit livre mauve » sur internet.

    Mais hélas, hélas, j'aurais voulu trouver dans cet ouvrage : thèse, antithèse, synthése... Je n'ai trouvé que foutaise !


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  • Ouvrons une petite parenthèse politique dans la vie littéraire, avec « Qu’ils s’en aillent tous ! », profession de foi de Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de Gauche et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2012.  Disons d’emblée que ce petit livre de 142 pages se lit vite et facilement. Il est par ailleurs bien écrit, bien qu’il ne s’agisse pas d’un texte à visée littéraire. Un bon redoublant de CM2 peut le lire « sans se prendre la tête », même si, dans les faits, il préférera, hélas, se régaler des aventures magico-connes de Harry Potter, ce qui ne prépare pas particulièrement à une vie de citoyen intelligent et responsable ! Pour en revenir à Mélenchon, que propose-t-il ? Au fond, des choses très simples : de mieux respecter la terre sur laquelle nous vivons, de mieux respecter son prochain, qui souhaite comme tout le monde vivre dignement les quelques années terrestres de son existence… Que voit-il dans le vaste monde ? Ce que nous y voyons nous-mêmes tous les jours : des riches et des puissants qui se goinfrent au-delà de l’imaginable (le patron de Renault qui empoche en 2009 un salaire équivalent à… 770 années de SMIC !) et des petites gens qui ont du mal à se loger décemment, à manger à leur faim, à envisager le lendemain… Il voit un dirigeant augmenter de 131% son propre salaire et de 1,2% celui celui de ses employés, en toute bonne conscience !... Il voit la terrifiante et inégalitaire hégémonie militaire des USA, avec leurs 725 bases armées dans le monde, et des dépenses militaires égales à… toutes les dépenses militaires de tous les autres pays du monde réunis !... Bref, le mérite de Mélenchon est de mettre sous nos yeux ce qu’on nous cache souvent dans les médias. Mais à partir de là, que faire ? Jean-Luc Mélenchon propose sa solution : la révolution citoyenne. En gros c’est une transformation radicale de la constitution et un respect absolu de l’intérêt général, accompagné d’un partage plus équitable des richesses !... Il proclame aussi « qu’ils s’en aillent tous ! » et il estime (il a sans doute raison) qu’on trouverait immédiatement les hommes et les femmes compétents capables de remplacer les dirigeants actuels… Il dénonce avec justesse les footeux rapaces, comme Anelka, qui planque son or en Suisse pour ne pas payer ses impôts… alors que c’est l’argent de nos impôts qui a assuré sa formation de footeux à l’Institut National du Football en France !!! et que c’est l’argent de la sécu qui a payé  la réparation de ses graves blessures !... Il stigmatise les cinq joueurs de tennis français à Roland Garros… tous exilés fiscaux !... En théorie, je ne puis qu’adhérer à une telle démarche, d’autant que l’on sent chez Mélenchon une sincérité de boy-scout, un sens profond de l’équité, de l’intérêt général, du service public. Par contre, il semble sous-estimer la crapulerie humaine. Jamais, au grand jamais, les possédants n’accepteront le partage. Jamais ! Ils ne donneront que ce qu’on pourra leur arracher, ils ne céderont que le couteau sous la gorge, dans un bain de sang. Il en a toujours été ainsi dans le passé. Mélenchon cite les apports de la révolution française de 1789, il cite Saint-Just et Robespierre… mais il oublie de dire que tous deux ont fini guillotinés en 1794 ! Le bouquin de Mélenchon me fait penser à cette vieille chanson « Si tous les gars du monde », qui disait entre autres choses : « Si tous les gars du monde voulaient se donner la main, et marcher la main dans la main, le bonheur serait pour demain !... » On voit ce qu'il en est dans la réalité, au-delà de ces belles paroles !... Mélenchon sous-estime la rapacité humaine. Dès qu’on veut toucher au portefeuille des gens, il y a de la haine et du meurtre dans l’air ! D’ailleurs, dans un simple débat télévisé, un journaliste à lancé à Mélenchon : « je vous flinguerai ! »  On en est là, dans notre belle démocratie : on veut flinguer un type, rien que pour ses paroles ! Imagine-t-on ce que ce serait, si on tentait de passer réellement aux actes ?... Je me garderai bien de conclure. Je dis seulement que ce livre de Mélenchon mérite vraiment d’être lu par tous, ne fût-ce que pour réfléchir aux problèmes du monde, que ces problèmes soient économiques, sociaux ou écologiques… Lire Mélenchon, c'est éveiller un peu sa cervelle, et non l'abrutir comme on le fait habituellement devant TF1, le cul dans son canapé Confo ou Ikéa... Qu’ils s’en aillent tous  n’est pas une Bible, c’est le cri sincère d’un humaniste indigné par l'impudence obscène des uns et la misère des autres, et qui souhaite pour chacun un monde plus humain et plus heureux. Rien que pour ça, il faut le lire ! Ça ne vous empêchera pas de voter, le moment venu, pour votre candidat préféré en 2012 !



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  •  Encore un roman à l’eau de rose, une feuilletonnade à deux balles façon France-Loisirs, à la sauce policière. Tous les ingrédients y sont réunis : d’abord Venise, bien sûr ! Venise et ses canaux, ses gondoles, la place Saint-Marc, ses églises… le tout au 19ème siècle, histoire de faire un peu historique.  Ajoutez à ça tout un fouillis inextricable de personnages. Mais pas des prolos bien sûr ! Car le petit peuple qui lit ce genre de bouquins, il lui faut du luxe ! Il faut que ça bâfre dans la porcelaine fine et que ça pète dans la soie… On a donc  tout ça ici : des palais, de riches demeures, des prélats haut placés auprès du Vatican, un ambassadeur du Mexique, l’empereur Maximilien d’Autriche lui-même, mazette ! Et toute une pléiade de gens puissants, influents, riches et décorés, et donc crapuleux sous des dehors respectables. Et au milieu de tout ça, on a le commissaire Tron, qui démarre une enquête à la suite de la découverte du cadavre d’une jeune femme dans une chambre… Qui a fait le coup ?... éternelle question de tout polar !... On part sur des soupçons, on interroge, on écoute des témoins, ça n’en finit pas, au milieu des ronds-de-jambes de la haute société vénitienne et des rebondissements à la mords-moi-le nœud, complètement invraisemblables. On s’ennuie à longueur de pages et de chapitres dans ce récit touffu sans intérêt. Bien entendu, au moment où on croit tenir un possible coupable, badaboum, on trouve un deuxième cadavre !... merde ! Faut tout recommencer ! Et ça recommence effectivement, jusqu’au mort suivant, car il y en a encore un autre, et puis un autre !... C’est que le petit lecteur de ce genre d’âneries, il lui faut sa ration de bidoche, un seul cadavre ne suffit pas !...  Bref un livre épouvantablement bête, de 380 pages. C’est long. Long et chiant. Par contre, l’histoire, tournée au cinéma, en cinémascope et en couleurs, ferait peut-être un bon film d’aventures policières, permettant de découvrir Venise et son décor assez fabuleux tout de même. Ca ferait une truc valable pour une soirée plan-plan sur TF1, sans se prendre la tête surtout !… Avis aux réalisateurs !

    Bio :  Nicolas Remin est un écrivain allemand, né à Berlin en 1948. Grand voyageur, il a d'abord suivi des études littéraires en Allemagne, avant de vivre en Californie et en Toscane. 



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  •  Voici un roman méconnu, un roman rare, un roman à la fois léger et grave qu’il faut sortir de l’oubli, qu’il faut lire car il sort des sentiers battus du conformisme littéraire et nous invite à une réflexion sur l'homme et sur le monde. Ecrit dans des stalags (camps de prisonniers en Allemagne) pendant la captivité de l’auteur, Raymond Guérin, le livre est publié en 1946. Il ne connaîtra pas de franc succès. Sans doute la raison tient-elle à l’hypocrisie ambiante et au fait que la société déteste qu’on lui mette le nez dans son caca. Or Raymond Guérin ne se prive pas de nous livrer son point de vue lucide et donc désespéré. L’histoire est celle de monsieur Hermès, un jeune homme que ses parents ont envoyé à Paris faire un stage dans un palace. Au fil des 420 pages de ce roman se déroulent devant nous deux histoires parallèles et mêlées, l’une objective, l’autre subjective. L’histoire objective c’est le regard posé sur le grand hôtel, ses clients, sa direction, son personnel. On y voit évoluer, comme si on y était, la richesse insolente de clients exigeants, mais dont le comportement, apparemment chic en surface, dissimule des turpitudes de la pire bassesse dont le personnel de l’hôtel est le témoin privilégié et quotidien. On y voit aussi les tartes aux fraises tombées dans la sciure et la pisse de chat et qu’on remet prestement dans les assiettes… pour le plus grand régal des clients ! Sans compter les viandes avariées rattrapées à coup d’épices !...  Dans les chambres, des clientes saoûles exhibent leur cul devant le personnel… manque de pudeur ? Pas du tout ! Elles sont pudiques devant les humains, ces femmes… sauf que pour elles, le personnel du grand hôtel, ce ne sont pas des humains, juste des esclaves, des robots, des objets. Et il n'y a pas de honte à se mettre à poil devant un objet ! Oui, elle en est là, la nature humaine !...

    L’histoire subjective est celle du héros, monsieur Hermès. Cet apprenti du palace exerce les divers métiers de l'hôtellerie : service au restaurant, service en chambres, service de nuit. Il souffre de voir cette bassesse humaine se déployer sous ses yeux : bassesse chez les clients, qui font servir à leurs chiens des viandes meilleures que celles servies au personnel de l’hôtel… bassesse aussi chez le personnel, où se livrent de terribles jeux de hiérarchie pour être « bien vu » des chefs ! Au-delà, monsieur Hermès est un homme désespéré : lui qui met très haut l’amour et le plaisir, il ne trouve pour cela que des femmes, et donc que des imperfections : des emmerdeuses pleines d’exigences insupportables qui ne rêvent que mariage, grappin et famille… Sans compter les interminables et ruineuses formalités hypocrites de la drague : que d’énergie gaspillée en salamalecs, en grimaceries, en hypocrites sérénades, tout ça pour en arriver à une baise souvent décevante au cours de laquelle on attrape en outre quelques saletés au passage… Le monde que nous décrit Raymond Guérin est un monde désespéré, un monde lucide et pessimiste, où s’opposent constamment la beauté de l’idéal et la laideur du réel ! Dans chaque ligne de Guérin on croit lire en filigrane le cri de Sartre : « L’enfer c’est les autres ! »… On est donc fort loin de l’eau de rose des romans d’amour à la con qui plaisent tant. Pas étonnant  que la littérature de Raymond Guérin n’ait eu que peu de succès : la foule n’aime que les mensonges peints en rose… La vérité, grise ou noire, fait horreur, ce qui explique, je pense, la disgrâce d’auteurs comme Houellebecq ou Raymond Guérin. Et vous, qu’en pensez-vous ? L’Apprenti est publié chez Gallimard… Essayez !...

    Bio : Raymond Guérin est né le 2 août 1905 à Paris. Fils du gérant de la Taverne Duménil à Montparnasse, il démarre une carrière littéraire en 1936. Entre temps il a été lui-même envoyé par ses parents en stage dans des palaces. C’est là qu’il trouvera les matériaux de son roman l’Apprenti, rédigé pendant sa captivité en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale, et publié en 1946. L’Apprenti est le premier tome d’une trilogie intitulée Ebauche d’un Mythologie de la réalité, qui comprend deux autres titres : Parmi tant d’autres feux (1949), et Les Poulpes (1953). Raymond Guérin meurt à Bordeaux le 12 septembre 1955, âgé seulement de 50 ans, des suites d’un cancer.


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